Saint-Laurent d’Aigouze, haut lieu de l’aficion


Tour Carbonnière Première parution, le 05/05/2021
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SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE. Fut le siège de l’abbaye de Psalmodi fondée au 5ème, par les moines de l’abbaye de St-Victor de Marseille.

On y trouve des vestiges de l’église abbatiale 12ème/13ème : restes de sculptures, chapiteaux, bénitier 17ème, gisant 14ème.  Dépendant directement du Vatican, elle connut son apogée au 12ème et le déclin à partir du 15ème. Elle fut sécularisée au 16ème par une bulle du pape Paul III.

À VOIR, À FAIRE…

La tour Carbonnière ( 13ème/14ème (MH) : Cette tour est en lien avec les remparts d’Aigues-Mortes, défendant l’approche de la ville. Bâtie dans le même style et ayant la même origine, elle est ouverte en arceau pour le passage de la grande route, et fermée d’une double porte. Il fallait s’acquitter d’une taxe « l’octroi » pour la traverser.

Château de Calvières 17ème/18ème, Le château actuel présente un plan en L avec, dans l’angle, un logis qui faisait autrefois partie du château mais qui en a été séparé au 18e siècle. Un grand portail donne accès à la cour des communs. Le château s’étend dans l’angle nord tandis que les bâtiments de service occupent tout le sud. La façade du château présente deux parties distinctes en hauteur : la partie Est, réservée aux services ; à l’ouest, la construction du 17e siècle avec sa tour d’angle. Ce bâtiment est percé d’une grande baie avec balcon, ouverte au 19e siècle. Les deux croisées correspondent à la cage d’escalier et sont légèrement décentrées. La façade sur le parc a été reprise au 19e siècle (baies, balcon) et rendue symétrique avec la construction de la tour nord. Le parc a été essentiellement boisé au 19e siècle. A l’intérieur du château, les cheminées du premier étage datent du 18e siècle ; celle de la salle à manger du rez-de-chaussée est du 17e siècle. Les pièces du premier étage conservent des plafonds peints de la seconde moitié du 17e siècle (décor végétal ; amours ; paysages).

Vestiges du Fort de Peccais  : la mission du fort, situé à la rencontre du canal du Bourgidou et de celui de Peccais, était d’assurer un contrôle permanent sur les salines voisines et les canaux servant au transport du sel. La première mention certaine remonte à 1569. A partir de cette date, le fort passe successivement aux mains des Calvinistes et de l’autorité royale jusqu’à la paix d’Alès, signée en 1629. C’est peu après cette date qu’il faut placer la reconstruction du fort de Peccais qui subit peu de transformations au 17e siècle. L’ouvrage est déclassé en 1820. Au cours de la Seconde guerre mondiale, les Allemands y installent des casemates bétonnées. ££Un fossé et un avant-fossé entouraient le fort sur ses quatre fronts (en partie comblé au sud). L’entrée se situait au sud où un pont de bois franchissant le fossé, conduisait au tambour défensif de la porte. Ce dispositif a été augmenté, entre 1716 et 1775, d’un redent et d’une communication crênelée. La porte présentait, au rez-de-chaussée, un encadrement appareillé en harpe et deux pilastres soutenant un fronton à l’étage. Les trois bastions subsistant sont reliés par des courtines conservées sur les fronts nord et est, en partie au sud. Un cul de lampe mouluré, pentagonal, destiné à recevoir une échauguette amovible de bois, garnit la pointe du bastion nord-est. Un cordon de magistrale couronnait le mur taluté des bastions et courtines. Une coursière reliait le sous-sol de la tour sud-ouest aux chambres de tir du bastion nord-ouest. Les bâtiments agrandis et remaniés après 1716, comprenaient les logements du gouverneur, du lieutenant du roi, du major et le casernement. Soit trois corps de bâtiment de deux étages, disposés en U autour d’une cour centrale et dont il ne reste que les vestiges de murs.. (Propriété privée)

Église : Construction probable au 12e siècle ; entre 1744 et 1765 reconstruction de la nef et du clocher, peut-être par Pierre Desfours architecte de Montpellier

Temple de 1819.

Un des hauts lieux de la Bouvine dans le Gard, ses arènes, à l’instar de celles du Cailar et d’Aramon sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques.  EN SAVOIR PLUS SUR : La protection des Arènes et lieux de Bouvino en Languedoc Préserver l’usage social du monument Les arènes de bouvine.

LES MARCHÉS LUNDI MATIN :
MarchésAlès : Tout produit – Aigues-Vives : Alimentaire – Laudun : Tout produit – Montfaucon : Alimentaire – St-Laurent-d’Aigouze : Tout produit – St-Victor-la-Coste : Tout produit – Vallabrègues : Tout produit

NOMBREUSES ACTIVITÉS POSSIBLES…

PARCOURS ACROBATIQUE DANS LES ARBRES : pour tous les âges, le long du Vidourle, entre 6 et 10 mètres de haut. Location et parcours de VTT. Détente, baignade, terrasse ombragée, transats, aire de jeux, aire de pique-nique ombragée. Snack et buvette. Fax : 33 (0)4 66 88 13 73

 L’écurie de Muria : chemin de Muria Poney-club et centre équestre , ouvert à l’année Cours d’équitation, stages, promenades. Pension, débourrage, dressage et attelage. Tél 06.63.30.06.80

Manade la Vidourlenque : Découverte en calèche d’une manade de taureaux de Camargue Sur réservation, fonctionne toute l’année. Promenade au milieu des taureaux (1 h 15 environ), présentation de la manade et rôle du manadier. Tél 04.66.80.28.39

RandonnéesOISEAUX ET PAYSAGES DU DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE MAHISTRE : Les guides-nature du Syndicat mixte de la Camargue gardoise vous proposent des visites guidées et commentées sur un des espaces naturels sensibles départementaux les plus emblématiques de la Camargue gardoise : la réserve naturelle régionale de Mahistre. Escapade en matinée d’une durée de 2 heures. Inscription : SMCG – Centre du Scamandre – 04 66 73 52 05

D’avril à septembre, le Conseil général du Gard vous propose de partir à la découverte des milieux naturels gardois, grâce aux Escapades nature. Sentier des capitelles, oiseaux de garrigue ou de Camargue, forêt de Méjannes-le-Clap, rivières, étangs et marais, pastoralisme en Causses, contes en plein air… Plus de 80 sorties guidées vous sont proposées en 2009. Vous serez accompagné(e) s par des spécialistes de terrain, agents du Conseil général du Gard ou membres d’associations. Avec les Escapades nature, conçues pour tous les publics… famille ou amis, petits et grands marcheurs, en journée ou en soirée…

Ces sorties, entièrement gratuites, sont prévues pour des groupes de 15 à 20 personnes. Votre inscription est donc obligatoire. Pour y participer appelez le numéro de téléphone indiqué pour la ou les Escapades que vous avez choisie(s). Lors de votre inscription, tous les détails vous seront donnés sur l’animation choisie : heure, durée, lieu de rendez-vous, informations pratiques…

BERNIS – COLLIAS – VAUVERT – SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE – ST-GILLES- STE-ANASTASIE – (PONT-SAINT-NICOLAS) – GOUDARGUES – LAUDUN – MASILLARGUES-ATTUECH – ST-DIONIZY – AUJAC – LIOUC – MÉJANNES-LE-CLAP – SUMÈNE – BLANDAS

Les guides-nature du Syndicat Mixte pour la protection et la gestion de la Camargue Gardoise proposent des visites guidées et commentées des domaines départementaux sur la Réserve Naturelle Régionale du Scamandre, des sentiers de découvertes sont aménagés. Le sentier de la Fromagère et celui du Butor permettent de découvrir la faune et la flore d’une zone humide, tout en respectant les zones de refuge des espèces les plus vulnérables. D’autres visites guidées sont envisageables sur les domaines départementaux de Mahistre et de l’Espiguette, sur demande.

La RD 46, ancienne route d’accès à Aigues-Mortes depuis Saint-Laurent-d’Aigouze, compose sans doute l’un des paysages les plus valorisants de la Camargue gardoise : ouverture sur le marais et ses roselières cultivées pour le chaume, route-digue élégamment construite, contact direct entre la route et l’eau, présence marquante de la tour Carbonnière, se conjuguent pour marquer de façon forte l’entrée dans la Camargue des marais et l’accès à Aigues-Mortes.

DANS UN ENVIRONNEMENT EXCEPTIONNEL

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) PINÈDE DU PETIT SAINT-JEAN : 41 Ha La zone est incluse dans le site inscrit de la Petite Camargue. Les prés humides et les clairières herbacées sont pâturés depuis une vingtaine d’années par un troupeau de chevaux de race Camargue. Ce territoire est entouré de cultures diverses : vignes, asperges… Le domaine du mas du Petit St-Jean est situé entre la D58 qui mène aux Saintes-Maries-de-la-Mer et la zone humide du Lairan. Ce bois se développe sur le premier cordon littoral de Camargue ou « lido godesque » qui apparaît distinctement entre AIGUES-MORTES et Sylvéréal. Sur la zone étudiée, on observe plusieurs types de milieux, le plus souvent imbriqués en mosaïque : futaie de pin pignon qui couvre 70 % de la superficie totale – bois à Chêne blanc et Peuplier blanc – bois à Orme (Ulmus minor) dans les dépressions humides sur sol limono-sableux – clairières herbacées – prairies humides à Juncus maritimus et Potentilla reptans (25 % de la surface totale). En sous-bois, la strate arbustive, bien développée,comporte des espèces telles que Phillyrea angustifolia, Asparagus acutifolius ou Ruscus aculeatus.  La délimitation repose sur des critères liés à la nature de la végétation et à l’occupation des terres. Elle englobe l’ensemble des zones boisées ainsi que les formations herbacées pâturées qui sont nettement séparées des cultures environnantes. Les limites suivent : au nord, la D 58 ; en excluant les 3 parcelles cultivées – à l’est, un canal qui coïncide avec la limite communale entre SAINT-LAURENT-D’AIGOUZE et VAUVERT – à l’ouest, un chemin de terre – au sud, le passage sans transition de la végétation naturelle aux cultures ; en excluant les deux mas. Richesse patrimoniale : La flore comprend plusieurs espèces végétales remarquables telles que :  Gaura biennis : localisée, semble t-il, dans une seule clairière située au nord de la pinède. C’est une espèce originaire d’Amérique du nord, introduite au XVIIIème siècle et dont la seule autre localité connue en France est située dans l’Ain. – Ambrosia trifida : également originaire d’Amérique du nord et naturalisée dans l’Aisne et l’Hérault. Elle est assez abondante au Petit St-Jean dans les clairières et les pâtures. – Epipactis microphylla – Orchis laxiflora. Les formations dunaires qui s’étendent d’Aigues-Mortes à Sylvéréal étaient autrefois couvertes de Pins pignons. A la fin du siècle dernier, elles ont été partiellement défrichées. Le bois du mas du Petit St-Jean constitue donc un bois relique en substrat dunaire. La présence d’une telle formation boisée dans une région à faible couverture forestière est d’un grand intérêt écologique. En effet, ces boisements participent à la conservation et à la préservation des ressources biologiques du milieu ainsi qu’à la diversité des faciès de végétation rencontrés en Petite Camargue. Par ailleurs, les pins forment un couvert homogène particulièrement esthétique. Ils constituent l’un des seuls éléments de relief et rompent la monotonie d’un paysage. On observe ici une mosaïque de milieux (futaie, pins pignon, bois à peuplier blanc, orme et chêne blanc, pré humide…) dont la diversité et la richesse sont à l’origine de la présence d’espèces végétales rares ou très localisées en Petite Camargue. Bibliographie – Source BERNARD M., HARANT – Le Petit Saint-Jean. Bull. Soc. Et. Sc. Nat. Nîmes, Tome II. BERNARD A. – Inventaire phyto-écologique du cordon dunaire dans le domaine du Petit Saint-Jean. Rapport de DEA, USTL Montpellier. DENELLE N., GALAN M.J., POISSONET P. – Etude monographique du domaine du petit Saint-Jean. CNRS, CEPE.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) MARAIS DE LA TOUR CARBONNIÈRE : 418 Ha Malgré la présence de la D46, de la D975 et de la voie ferrée, l’absence d’interventions humaines de type intensif et les difficultés de pénétration ont permis au territoire de conserver un caractère naturel dominant.

Les activités humaines sur le site se limitent à l’élevage extensif (taureaux, chevaux) dans les jonçaies et les enganes.

Près du poste de la Tour Carbonnière, un bassin artificiel a été créé pour la pratique du « jet ski ».

Dominés par la haute silhouette de la Tour Carbonnière, les marais alentours forment un vaste ensemble de zones humides ceinturées par le canal du Rhône à Sète. Cette dépression colmatée par des dépôts d’origine palustre (argile, sable fin et tourbe).est régulièrement envahie par les eaux et notamment par les eaux de crue du Vieux Vistre qui la traverse d’est en ouest.

La végétation se compose de : – roselières et scirpaies qui occupent environ 75 % de la superficie ; – jonçaies (15 %) au sud-est en bordure du canal ; – enganes (10 %) dans les secteurs plus hauts.

roubinessLa répartition des faciès végétaux est étroitement liée aux conditions de submersion et résultent donc à la fois des caractéristiques topographiques et édaphiques naturelles et des travaux hydrauliques qui ont été réalisés (réseau de roubines).

La délimitation repose sur des critères géomorphologiques (dépression colmatée par des dépôts palustres), hydrotopographiques et paysagers.

Les limites retenues sont les suivantes : au sud : le tracé suit une haie qui sépare le marais des zones cultivées – au sud-est : la limite est constituée par le canal du Rhône à Sète qui crée une coupure imperméable avec les marais situés plus à l’est – au nord et au nord-ouest : la limite retenue est celle des zones cultivées : elle est susceptible de fluctuer dans le temps au fur et à mesure de l’abandon des terres viticoles.

À l’est du poste de la Tour Carbonnière, un secteur comprenant plusieurs bâtiments et un bassin artificiel a été exclu du fait de sa trop forte anthropisation. Par contre, la ferme agricole située dans les marais du Palus de St-Clément est ssez ancienne et s’inscrit relativement bien d’un point de vue paysager dans l’ensemble du site.

Richesse patrimoniale :

De nombreux oiseaux nichent dans la roselière dont : l’Echasse blanche (Himantopus himantopus) : ses effectifs varient beaucoup en fonction des fluctuations des niveaux d’eau sur les sites de nidification.

Dans les marais du VIEUX VISTRE, les effectifs sont passés de 110 couples en 1984 à 30-40 couples en 89 et aucune nidification n’a été observée en 1990. Potentiellement, ce site est le plus favorable en Petite Camargue pour la nidification de ce limicole. Il rassemble de 10 à 30 % de l’effectif régional selon les années ; – le Rollier : espèce strictement méditerranéenne, quelques couples seulement ont été recensés ; – le Butor étoilé : espèce caractéristique de la roselière, en déclin au niveau national. Ces 400 ha de roselière représentent une capacité d’accueil importante pour cet oiseau ; – la Lusciniole à moustaches.

Sterne HanselLa rarissime Sterne hansel vient s’alimenter dans ce marais. Enfin, une population importante d’Aigrette garzette l’utilise lors de la migration.

La flore comprend Leucojum aestivum ; espèce protégée et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France. Les zones humides représentent d’une façon générale un capital biologique important à préserver. Très productives et souvent complexes, elles sont en voie de régression sur l’ensemble du littoral méditerranéen.

D’un point de vue hydrologique, cette zone constitue une aire de stockage des eaux de pluies ou des eaux de crue du Vistre ; elle protège de ce fait les cultures environnantes. Cette roselière (environ 400 ha) est l’une des 10 plus étendues du Languedoc-Roussillon. La diversité des faciès végétaux et la relative tranquillité du site sont à l’origine de la richesse des populations d’oiseaux nicheurs (Echasse, Butor étoilé, Lusciniole à moustaches…).

Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD. Communication orale. CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon. CRAMM P. – G.R.I.V.E.. Communication orale.

COMMUNES CONCERNÉES PAR CETTE UNITÉ DE PAYSAGE :

Aigues-Vives  |   Aimargues  |  Codognan  |  Gallargues-le-Montueux   |  Le Cailar  |  Mus  |  Saint-Laurent-d’Aigouze  |  Vauvert   |  Vergèze  | Vestric-et-Candiac

3152 habitants
MAIRIE : rue Henri Méry 30220 ST LAURENT D AIGOUZE –  Tél : 04 66 88 12 77
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St-Laurent d'Aigouze

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St-Laurent d\'Aigouze 43.633443, 4.195484

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