Saint-Hippolyte-du-Fort, ancienne place forte protestante


ST-HIPPOLYTE DU FORT. Première parution, le 13/11/2020
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ST-HIPPOLYTE DU FORT. Au sein d’un environnement d’exception dans le Gard.

Ses foires remontent à François Ier : Au 16e siècle, quatre foires et marchés sont accordés sous François Ier à St-Hippolyte-du-Fort, attirant de nombreux commerçants et voyageurs.

Le nom du village varie avec les siècles.
C’est au début du 13e siècle qu’apparaît la mention d’un village nommé Sancti Ypoliti de Rupe Furcata, adossé à une colline, en contrebas du château.
Par la suite, la ville prend de nombreuses appellations, comme celle de la Planquette, le Vidourle se franchissant à l’époque à l’aide d’une planche.
La construction du fort au 18e siècle transforme le nom en St-Hippolytedu-Fort. À la Révolution, la ville s’appelle Montpolite.
Elle ne retrouvera sa dénomination actuelle que vers 1830.

Plusieurs fois envahie au cours des siècles, la ville résiste et prospère grâce aux échanges commerciaux avec le haut et le bas Languedoc et sa richesse artisanale. Baignée par les eaux du Vidourle, la ville aux treize fontaines voit se développer des filatures, des tanneries, des draperies et des marchés encore pleins de charme aujourd’hui.
La résistance de la population majoritairement calviniste dès le 16e siècle conduit à l’édification du fort Vauban où seront enfermés les insoumis.
Aujourd’hui, le charme et la convivialité de cette Porte des Cévennes témoignent de sa longue marche à travers les âges : cette terre de résistance au pays des troubadours a conservé la convivéncia, c’est-à-dire l’art de vivre ensemble, véritable valeur ajoutée du pays d’Occitanie.

Saint-Hippolyte-du- Fort, longtemps riche de ses industries, tanneries, soieries, draperies, fabricants de galoches est ville porte des Cévennes.

Pasteur s’y installa pour étudier les maladies des vers à soie.

Au cours du 18e siècle, la soie est une production familiale. Elle connaît son âge d’or au 19e siècle : les filatures, (qui se reconnaissent à leurs façades caractérisées par de hautes fenêtres en plein cintre permettant de faire pénétrer la lumière nécessaire au travail minutieux des fileuses) et magnaneries se multiplient, la plantation de mûriers s’étend depuis les montagnes jusqu’en plaine. Cet essor sera ralenti par la pébrine (maladie du ver à soie) en 1880. Le déclin de l’activité sera accentué par l’apparition du fi l synthétique.

 Surnom des habitants  les « Cigalois» : 

Plusieurs légendes nous sont parvenues sur l’origine du nom des habitants de Saint-Hippolyte-du-Fort.
Il serait consécutif au passage de Blanche de Castille dans une ville où elle n’aurait pu dormir à cause du chant des cigales… à moins qu’il ne s’agisse du résultat d’un pari perdu pour la capture du plus grand nombre de cigales, entre les habitants de Sauve et de St-Hippolyte-du-Fort. Ces derniers, en confondant la cigale avec le mâle cigaou, qui seul a le privilège de chanter, ont depuis ce jour hérité du joli nom de cigalois et cigaloises.

À VOIR, À FAIRE…

Vestiges préhistoriques et antiques :  Dolmens de la Masselle, des Rascassols, de Banelle.

Dolmen de Rascassols (IMH).

Grottes de la Basse Fournarié et de l’Esprit : mobilier  néolithique et chalcolithique .  Oppidum. Poteries romaines. Ruines du Castellas 12ème, sur le rocher de Roquefourcade.

Tour Saint-Jean, porte de la Tour, et restes des anciens remparts :

Au 17e siècle, St-Hippolyte- du-Fort, place-forte protestante, se soumet à l’autorité royale pour éviter d’être brûlée. En application de la Paix d’Alès (1629), ses remparts, qui suivent les méandres du Vidourle depuis la tour de guet St Jean jusqu’au fort Vauban (Après la révocation de l’Édit de Nantes (1685), Basville, intendant du Languedoc, fait édifier une citadelle comme à Nîmes et Alès. La ville est alors sous la surveillance des dragons du Roi. Le fort sert de prison et de quartier général dans la  lutte contre les Camisards. Site privé, il ne se visite pas), sont détruits et le culte réformé interdit en 1678. Avec la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, les troupes royales sont envoyées pour obtenir l’abjuration de la population. S’en suivent répressions et dragonnades provoquant l’exode de nombreux habitants.

La partie la mieux conservée des remparts se situe au niveau de la traverse du cimetière catholique.

  • Viaduc de Planque, reproduction du viaduc de Morlaix.
  • Belles maisons 17ème/18ème. Immeuble Dusas : cheminées et dessus de portes (IMH).

Hôtel de ville 17ème. :  Le bâtiment d’origine date de 1647. Caractérisé par son rez-de-chaussée en arcades et sa tour-horloge, il a longtemps abrité les anciennes halles tandis que sa place accueillait un marché.

Ancien fort, fin 17ème/18ème, les Casernes : Construites sous Louis XIV pour loger les dragons, elles sont transformées en garnison par Napoléon III. Chaque bâtiment porte le nom d’une victoire : Marengo, Isly… Au 19e siècle, le Général Boulanger y fonde l’école militaire des Enfants de Troupe.

saint-hyppolyte-du-fort dans le Gard, Fontaine du PlanLes différents quartiers sont jalonnés de fontaines, construites entre 1623 et 1776, elles sont au nombre de 13 :  Le captage des fontaines… En contrebas de la route de Cros, à proximité de la pansière de la source,
se situe le captage des fontaines. Cet ouvrage circulaire surmonté d’un dôme, bâti sur la berge du Vidourle, est le point de départ de la plupart des fontaines Cigaloises.
Les autres sont alimentées par la source plus lointaine du mas d’Icard sur la route de Lasalle.

Château de Figaret fin 18ème (maison de retraite).

Église 18ème : façade 19ème. Un cadran solaire orne le clocher de l’église, d’autres sur les façades des habitations :

Le Plan et l’église Depuis toujours, la place du Plan rythme la vie de la cité. Embellie en 1657 par des bancs en pierre et une double allée de mûriers, remplacés successivement par des marronniers puis des platanes, l’endroit accueille aujourd’hui foires et marchés.
L’église catholique, vaste édifice construit en 1700, domine la place.

  • Chapelle 12ème ou 13ème.
  • Temple  :  Le premier édifice, daté de 1560, se situait hors de la ville, de l’autre côté de la rivière Argentesse. C’est sous la contrainte que la population Réformée dut le démolir en 1681. C’est en 1822 que le temple actuel fut construit avec des pierres provenant du fort Vauban.

Musée de la soie et Musée du Sapeur Pompier.

LES MARCHÉS  MARDI MATIN :

Aubais : Tout produit – Bouillargues : Tout produit – Calmette (La) : Fruits & légumes – Cardet : Alimentaire – Cendras : Tout produit – Codognan : Tout produit – Domazan : Tout produit – Gallargues : Tout produit – Grau-du roi : Tout produit – Lédenon : Alimentaire – Montfrin : Tout produit – Orsan : Tout produit – Redessan : Tout produit – Roquemaure : Tout produit – St-Ambroix : Tout produit – St-Christol : Alimentaire – Saint-Hippolyte-du-Fort : Tout produit – St-Jean-du-Gard : Tout produit – St-Paulet-de-Caisson : Alimentaire – Souvignargues : Alimentaire – Tavel : Tout produit

RandonnéesG.R. 67 « Tour des Cévennes » (130 km) L’itinéraire suit les routes de crêtes qui montent des basses Cévennes (entre Saint-Hippolyte-du-Fort et Anduze ), ligne de partage des eaux entre versant méditerranéen et versant atlantique.

C’est le tracé qu’empruntent encore les transhumants (juin et septembre). Jalonné de « hauts lieux » d’histoire cévenole (l’Hospitalet, Fontmort, La Vieille Morte, Mas Soubeyran, Anduze…), il permet de découvrir les « serres » et les « valats » des Cévennes.

Piscine PISCINE MUNICIPALE

St-Hippolyte-du-Fort fait partie des villes  » bordières  » des Cévennes avec Anduze, Alès et St-Ambroix. Calée au pied des reliefs du Cengle et de la Banelle, la ville commande le débouché du Vidourle dans la plaine et compose un des carrefours entre voies  » d’entrée  » dans les Cévennes (la RD 39 vers Lasalle et la RD 169) et voie qui longe le pied des Cévennes (la RD 999 vers Sauve d’un côté et Ganges de l’autre).

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) MONTAGNE DE LA FAGE ET DES CAGNASSES : 4550 Ha.

 Un site sur la vallée du Rieutord est classé en réserve naturelle volontaire. Par ailleurs, le domaine forestier de la Fage est classé en forêt domaniale.

RandonnéesCet espace est parcouru de nombreux chemins, pistes forestières (dans la forêt de la Fage en particulier) et routes (D4 dans les gorges du Rieutord et la D317). Quelques habitations y sont implantées. Il est entouré de cultures et de pôles urbanisés (GANGES, SUMÈNE, St-Hippolyte-du-Fort).

Cette grande étendue calcaire au relief escarpé (nombreuses falaises, corniches et grottes) représente les premiers contreforts des Cévennes méridionales. La partie sud, sud-ouest du territoire retenu se situe dans le département de l’Hérault. Ce vaste massif forestier culmine à 931 m. il est constitué par plusieurs collines (montagne de la Fage, montagne des Cagnasses, pic du Midi) entrecoupées de vallons étroits (gorge du Rieutord).

La végétation est dominée par des garrigues à Chêne vert et à Chêne blanc accompagnés d’arbustes divers, caractéristiques des milieux calcaires méditerranéens : Genévrier, Buis, Pistachier … Dans les milieux plus frais, en fond de vallon se développent le Châtaignier et des ripisylves.

En limite de ce vaste ensemble, des friches colonisent d’anciennes parcelles jadis cultivées. La délimitation du site s’appuie sur les caractères géographiques et topographiques du massif calcaire qui comprend trois grandes unités : le massif du pic du Midi et le causse – la montagne de la Fage – la vallée du Rieutord. La limite longe les zones agricoles et urbanisées et s’appuie pour une large part sur les voies de communication ou sur les lignes de crête.

Richesse patrimoniale :

Elles sont d’ordre faunistique et floristique :

AIGLE DE BONELLILes milieux escarpés sont un biotope de prédilection pour l’avifaune rupestre parmi laquelle on relève des espèces protégées et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées : l’Aigle de Bonelli : seule une trentaine de couples nichent encore en France méditerranéenne – l’Aigle royal – le Hibou grand-duc – la Chouette chevêche – le Circaète Jean-le-Blanc – le Merle bleu – le Faucon crécerelle – le Grand Corbeau – le Milan royal : de passage – le Percnoptère : de passage.

GenetteChez les mammifères, on rencontre une espèce protégée et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées : la Genette.

D’un point de vue botanique, il est important de noter la présence de Scilla bifolia qui se trouve ici en limite méridionale de son aire de répartition.

Outre la présence d’une avifaune protégée et rare, cette zone possède un intérêt paysager et écologique. La vallée encaissée, les escarpements rocheux et les belles falaises composent un paysage attractif. Le milieu rocheux offre de forts contrastes, liés au relief accidenté et à la variété des expositions.

Les versants abrupts et escarpés de ce massif sont d’une manière générale une zone d’accueil et de refuge pour une faune et une flore spécifiques des substrats dolomitiques ; bon nombre d’oiseaux y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses.

De plus, certains taillis âgés de chênes pubescent représentent une formation végétale peu courante dans la région.

Bibliographie – Source A.V.E.N., – Projet Rieutord : pour permettre le retour des grands rapaces sur les falaises du Ranc des Banes. BOUSQUET G.- C.O.GARD – Communications orales RICAU B. – A.V.E.N.- G.R.I.V.E.- Communications orales. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) PARTIE SOUTERRAINE DU VIDOURLE :

Une grande partie de cette zone appartient à la réserve biologique du laboratoire souterrain du C.N.R.S. à Sauve.

De nombreux chemins et routes mènent au cours d’eau et le traversent en plusieurs points, en particulier une nouvelle route et un passage supérieur en aval de Mandiargues. Un ouvrage écrêteur a été construit en aval de Bagnères.

Entre St-Hippolyte-du-Fort et Sauve, le cours du Vidourle est souterrain, accompagné de nombreuses galeries, avens et grottes. Il serpente sous une plaine calcaire qui porte des cultures, des friches et des garrigues basses. Cette zone est strictement limitée au lit majeur du cours d’eau, qui apparaît en surface lors des grosses crues, et à ses rives.

Richesse patrimoniale : On note la présence de plusieurs espèces de crustacés cavernicoles et de mollusques rares, nouvellement inventoriées dans la région : Troglocaris inermis – Spelaeodiaptomus rouchi – Mesocyclops delamarei – Locus typicus.

Outre la présence d’espèces rares, cette zone offre un grand intérêt écologique et scientifique. Les peuplements d’invertébrés aquatiques sont particulièrement riches et diversifiés (36 espèces sont répertoriées dont 16 troglobies).

C’est un secteur d’étude du laboratoire souterrain du C.N.R.S.

Bibliographie – Source JUBERTHIE C., JUBERTHIE JUPEAU L. – La réserve biologique du laboratoire souterrain du C.N.R.S. à Sauve (Gard). Annales de spéléologie, tome 30, fasc 3, p 539 – 551. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : LES PLAINES DE MANDIARGUES : 480Ha

Cette zone pâturée est coupée au nord par la D999 et jouxte en partie, à l’ouest, la D25. Quelques chemins la sillonnent. Cette plaine calcaire sèche, légèrement vallonnée, est située entre St-Hippolyte-du-Fort au nord-ouest et Conqueyrac à l’est. Elle est couverte d’une garrigue basse à Genévrier et à Brachypode et des friches d’aspect steppique. La délimitation repose sur des critères liés à la végétation et aux activités humaines. La limite retenue englobe l’ensemble des milieux les plus ouverts. Elle exclut les cultures, les habitations (maisons récentes au nord de la D999, la Masselle) et les plantations (à l’est du Trouillas). Elle coïncide parfois avec des voies de communication (D25 à l’ouest, chemins et sentiers…).

Richesse patrimoniale :

Pipit rousselineCe milieu accueille des espèces rares, caractéristiques des milieux ouverts, protégées sur le plan national ou européen et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées de France : l’Oedicnème criard – le Pipit rousseline – la Pie-grièche à tête rousse – le Bruant ortolan : espèce seulement inscrite sur le livre rouge.

Outre la présence d’oiseaux rares et protégés, cette zone est d’un grand intérêt écologique. Ce biotope original est favorable à la nidification de nombreuses espèces méditerranéennes des milieux ouverts souvent rares du fait de la répression générale de ce type de biotope en France. Par ailleurs, les friches et les landes, dont le couvert végétal est en voie de fermeture, abritent une faune et une flore abondantes.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : LAPIAZ DE CURENS : 315 Ha Aucune trace marquante d’activité humaine n’est à signaler si ce n’est le passage de quelques chemins.

Situés à l’est de St-Hippolyte-du-Fort, sur les buttes calcaires qui bordent la vallée du Vidourle, ces lapiaz sont couverts d’une garrigue à chênes verts souvent bien développée (bois de Labric et bois Noir) au sein de laquelle sont disséminés des dolmens et des abris sous-roches.

La délimitation de la zone repose sur des critères liés à la végétation et aux activités humaines. La limite retenue englobe la garrigue développée, limitée par des plantations, des coupes et des zones plus ouvertes. Elle inclut l’ensemble des lapiaz et coïncide parfois avec des voies de communication (D982, D133, sentiers).

Richesse patrimoniale :

En ce qui concerne les mammifères, de nombreux chiroptères, espèces toutes protégées en France et dans la Communauté Européenne et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées en France (mammifères dont une régression s’est manifestée sans qu’il soit possible de définir dans quelle mesure) vivent dans les fissures des lapiaz. Leur identification n’est cependant pas encore établie.

Cette zone offre un grand intérêt géomorphologique lié à la présence de lapiaz. Ces derniers sont issus de la dissolution du calcaire par les eaux chargées de gaz carbonique

. Ils se présentent comme une surface creusée de cannelures ou de rigoles (de 3 à 5 m de profondeur) séparées par des lames tranchantes.

Bibliographie – Source WIENIN M. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFF Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : PIC DU MIDI : 315 Ha

Un arrêté préfectoral de biotope est en cours d’instruction ; les espèces concernées sont l’Aigle de Bonelli (Hieraaetus fasciatus) et l’Aigle royal (Aquila chrysaetos)

Cet espace sillonné de quelques chemins jouxte une zone cultivée et fortement urbanisée au sud et à l’est, ainsi qu’un circuit de moto-cross au nord-ouest.

Le pic du Midi culmine au centre de ce massif creusé de grottes qui s’élève à l’ouest de St-Hippolyte-du-Fort dans les basses Cévennes.Ce milieu rupestre où se dressent de belles falaises orientées sud-ouest, nord-est est couvert par des garrigues (basses et hautes) à Chêne vert et à Chêne blanc piquetées d’arbustes divers, caractéristiques des milieux calcaires méditerranéens : Genévrier , Buis. Sur le versant sud, des friches colonisent d’anciennes parcelles jadis cultivées.

La limite retenue englobe l’ensemble du petit massif calcaire du pic du Midi et du causse. Elle longe les terrains agricoles et de Saint-Hippolyte-du-Fort et de la Cadière-et-Cambo au sud.

Richesse patrimoniale :

igle de BonellLes falaises sont un biotope de prédilection pour une avifaune rupestre rare, protégée et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France : l’Aigle de Bonelli : seule une trentaine de couples nichent encore en zone méditerranéenne française – l’Aigle royal – le Hibou Grand-duc.

Outre la présence d’une avifaune protégée, cette zone offre : un grand intérêt paysager dû aux belles falaises qui dominent le village de Saint-Hippolyte – un intérêt écologique : les milieux rocheux offrent de forts contrastes, liés au relief accidenté et à la variété des expositions.

Les versants abrupts et escarpés de ce massif sont d’une manière générale une zone d’accueil et de refuge pour une faune et une flore spécifiques des substrats dolomitiques ; bon nombre d’oiseaux y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses.

Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communications orales RICAU B., 1988-1992 – A.V.E.N./ C.O.GARD – Communications orales. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : BOIS DE SAUZET DU POUS ET DE MONNIER : 5500 Ha Ce massif forestier est un lieu de chasse, mais il est difficile d’en qualifier l’importance.

Signalons par ailleurs le passage de la D 986 qui crée une coupure paysagère avec la présence de remblais et de talus de taille importante.

Ce vaste ensemble forestier composé d’une succession de collines et de vallons culmine à 525 m au Mont-Haut. Il est situé dans la haute vallée de l’Hérault entre Saint-Bauzille-de-Putois, St-Hippolyte-du-Fort et la plaine de Saint-Martin-de-Londres.

Ce site présente de vastes boisements de chênes ayant gardé un caractère naturel remarquable. Les espèces principales sont le Chêne vert et le Chêne blanc , le Buis et le Genêt scorpion en sous-bois.

La délimitation du site est basée sur des critères à la fois liés à la géomorphologie et à la végétation. Les limites retenues sont les suivantes : au sud-ouest : la limite est particulièrement nette. Elle est liée au passage entre le plateau boisé et les gorges escarpées de l’Hérault qui font l’objet d’une autre ZNIEFF – partout ailleurs : les deux critères utilisés coïncident. Le site est délimité naturellement par le pourtour très net du relief collinaire et cette limite se trouve confirmée par le passage sans transition du boisement aux cultures, friches ou garrigues basses des vallées périphériques.

Les zones habitées ou cultivées situées en limite des reliefs collinaires ont été exclues de cette délimitation. En l’état actuel de la connaissance, on ne peut citer aucune richesse patrimoniale particulière. La nature du milieu (boisement dense) suggère cependant, par analogie avec d’autres zones du même type, la nécessité de procéder à des relevés de terrain pour détecter d’éventuelles espèces rares.

Sur le plan faunistique, on note un intéressant mélange d’espèces de milieux arborés et d’espèces de milieux buissonneux parmi lesquelles on relève :

Epervier le Traquet oreillard – la Perdrix rouge – l’Epervier : cette espèce est inscrite sur le livre rouge des espèces menacées en France (oiseau affecté d’une régression forte et continue et qui a déjà disparu de certaines régions) – le Pipit rousseline, l’Alouette lulu et le Bruant ortolan : espèces inscrites en annexe I de la directive CEE ainsi que sur la liste rouge des oiseaux menacés en France – la Fauvette pitchou : espèce inscrite en annexe I de la Directive CEE.

Ce massif forestier, d’une superficie de plus de 5 000 ha, présente tout d’abord un intérêt paysager. En effet sa position topographique, son altitude, son taux de boisement, font de ce site un point fort du paysage de la haute vallée de l’Hérault.

Signalons également l’intérêt écologique de ce boisement en zone méditerranéenne. Les boisements, notamment lorsque les pentes sont fortes, participent à la protection des sols ainsi qu’à la régulation hydraulique.

Enfin, ce bois est une zone de refuge et d’accueil pour de nombreuses espèces animales et végétales spécifiques des milieux forestiers méditerranéens. La richesse et la diversité de l’avifaune en sont d’ailleurs la preuve puisque 35 espèces d’oiseaux nicheurs ont été recensées dont 5 espèces de fauvettes méditerranéennes.

Bibliographie – Source LHERITIER J.N. – Université Paul Valéry. Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE Montpellier)

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : VALLON DE MONTAIGU: 67 Ha Quelques habitations et un centre équestre sont implantés sur le site. Des chemins et des routes les desservent. On note le passage de nombreux sentiers dont le GR 67, tour des Cévennes.

VOIR ANDUZE

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : COLLINE DE ST JULIEN : 54 Ha Une route dessert une habitation construite sur le versant nord. Quelques sentiers parcourent la colline notamment au nord-est et dessinent une boucle sur les points les plus hauts d’où l’on jouit d’une vue dégagée.

Cette butte calcaire sèche domine la ville d’Anduze, sur la rive droite du Gardon. La végétation est constituée d’une garrigue à Chêne vert et Chêne pubescent , accompagnée de quelques pins d’Alep. La couverture végétale devient plus basse à mesure que l’on s’élève vers les belles falaises et les éboulis qui surplombent le site. Elle est plus dense en versant nord.

De nombreuses parcelles autrefois cultivées sont visibles en bordure du territoire, en particulier sur le versant sud.

La délimitation repose sur des critères liés aux activités humaines et à la végétation. La limite retenue englobe l’ensemble des escarpements rocheux en évitant les zones urbanisées d’Anduze. Au sud-ouest elle coïncide avec la limite de la ZNIEFF dite « du vallon de Montaigu ».

Richesse patrimoniale :  Cette zone rupestre accueille une espèce rare dans la région : Ferula communis : moins de 5 stations connues dans le département ; ainsi que d’autres espèces peu communes : Melica minuta ; – Ribes alpinum.

Outre la présence d’espèces végétales peu communes, cette zone offre un intérêt écologique, et paysager. On y rencontre une flore et des associations végétales spécifiques des milieux rupestres calcaires dont certaines ont une répartition localisée.

Certaines falaises forment de véritables murailles verticales qui marquent profondément le paysage.

Bibliographie – Source PUECH S. – Contribution à l’étude de la flore et de la végétation des Cévennes méridionales. Etude biogéographique et caryosystématique de quelques taxons rencontrés dans la région d’Anduze. Florule locale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Conqueyrac Durfort-et-St-Martin-de-Sossenac La Cadière-et-Cambo Quissac Sauve

Conqueyrac Corconne Pompignan Sauve

 OFFICE DE TOURISME  « Les Casernes », pl du 8 mai 1945  30170 SAINT HIPPOLYTE DU FORT  Tél : 04 66 77 91 65                                                                            

3650 habitants

Mairie" MAIRIE : place de la Mairie 30170 ST HIPPOLYTE DU FORT Tél : 04 66 77 22 24

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Saint Hippolyte du Fort

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Saint Hippolyte du Fort 43.965294, 3.857710

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