Junas, et les Carrières du Bon Temps

JUNAS. Le village aurait été formé au XIIème siècle, Junas était alors une petite forteresse fermée par deux porches,

aujourd’hui encore visible.

À VOIR…

Le Temple : démoli en 1685, il fut reconstruit en 1820, à la fin du XIXème siècle que fut construit le clocher. La cloche installée l’a été grâce à une souscription populaire, fondue en 1897. De nombreux concerts y sont donnés.

L’Église : mentionnée vers 1146-1153, reconstruite en 1686, incendiée par les camisards en 1693, devenue temple en 1703, la cloche   fut démontée en 1772 et installée à l’horloge, l’église resta 50 ans sans cloche jusqu’en 1822

L’horloge : de 1772 abrite aujourd’hui, une très ancienne cloche. Cette tour a été entièrement détruite par la foudre en 1927.  La cloche Sainte-Anne a été retrouvée intacte dans les décombres. La Tour a été reconstruite en 1929. La cloche Sainte-Anne, baptisée en 1696, sonne les heures depuis le campanile constitué de quatre arceaux de fonte de fer. 

Le kiosque : a rassemblé pendant six années des tailleurs de pierre, des sculpteurs et des mosaïstes venus du monde entier est à proprement parler un chef d’œuvre dans la plus pure tradition des bâtisseurs de cathédrales. Au-delà de la prouesse technique et architecturale, c’est un véritable témoignage de l’universalité et du partage tel que l’ont rêvé ses créateurs qui ont bénévolement travaillé pour qu’un jour ils puissent constater qu’un rêve, quand on y croit et qu’on en fait sa passion, il peut se réaliser. Ce monument unique au monde, au-delà de son esthétique exceptionnelle est chargé de sens.
Cinq arches et cinq piliers dédiés aux cinq continents vous racontent une histoire. Celle de Janus le dieu des portes et du passage avec ses deux profils sculptés sous l’arche de l’Europe, l’un regardant en bas, la terre, le planisphère en mosaïque et l’autre le ciel à travers l’oculus. Un peu plus loin avec la sculpture du TIKI qui orne le pilier de l’Océanie ; c’est « mata va’otehenua enava » : l’éveil de la terre des hommes. Vous y rencontrerez aussi la déesse de la fertilité et bien d’autres symboles de l’universalité ou qui ont fait l’histoire du monde de ganesh à Néfertiti.
C’est aussi et surtout une extraordinaire aventure humaine qui nous permet d’affirmer que dans un début de siècle désorienté par les effets pervers de la finance et de la mondialisation débridée, des hommes et des femmes peuvent encore se rassembler dans la simple idée du partage comme valeur universelle, et ils l’ont fait ici, dans notre village, à Junas, chaque été lors des Rencontres de la Pierre. (Source : site officiel de Junas)

Moulin de Corbières date de la fin du XVème siècle, à proximité du ruisseau des Corbières. Ce fut un moulin à blé puis un moulin à tan (un moulin à tan est un bâtiment où l’on broie l’écorce de chêne qui sert au tannage des peaux. Le terme « tan » vient du radical gaulois « tann » qui signifie « chêne ». Le tan est constitué d’écorce de chêne moulue, utilisée dans les méthodes anciennes de tannage végétal particulièrement adapté aux cuirs des gros bovins, notamment aux cuirs pour semelles de chaussures),, fermé vers 1850.

Le moulin à vent : arrentement du 18 octobre 1683, le seigneur de Junas Louis de Baschi promet de faire construire un moulin à vent pour mai 1684.

Mas de Christin (IMH : élévation ; logis ; toiture ; décor intérieur ).

Les carrières de JUNAS : les Carrières du Bon Temps furent ouvertes par les Gallo-Romains et doivent leur nom à la petite dépression qui les abrite, la combe du Bon temps. servent aujourd’hui de lieu de rencontre (Rencontres de la pierre)  de concerts avec, notamment l’été, un festival de jazz de grande qualité.

968 habitants

MAIRIE : 1 place de l’avenir 30250 JUNAS – Tél : 04 66 80 05 05

junas

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