Montfrin, belvédère sur la vallée du Gardon


MONTFRIN. Dans le Gard Première parution, le 02/03/2021
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MONTFRIN. Le site forme un belvédère avec vue panoramique sur la vallée du Gardon et sa confluence avec le Rhône.

La butte , contournée par la D2 qui longe un coteau de Plaisancien, est couronnée de cailloutis villafranchiens, seulement à 60 m d’altitude, devant les alluvions récentes du Rhône à 10 m.

L’entrée nord du château fait face à une carrière dans laquelle les bancs burdigaliens plongeant à 20° NW recouvrent en discordance, sans poudingue de base, le calcaire hauterivien redressé près de la verticale. Sont ainsi appréciées les importances relatives des phases tectoniques anté et postmiocène.

Il semblerait que les phéniciens après la fondation de Marseille (6ème siècle av J.C.) se soient avancés vers l’intérieur des terres et aient implanté à Montfrin l’une de leur colonies, qu’ils auraient appelés en grec « cœur, âme » (pyv), c’est à dire canton, chef-lieu, ce qui signifierait que Montfrin était au centre de leur nouveau domaine.

Plus tard, les romains (vers 120 av J.C.), traduisant peut-être le nom gaulois, sans doute à cause des bois nombreux sur ce territoire où abondait le gibier, auraient baptisé cet endroit « montagne giboyeuse », Mons Ferinus, qui, par abréviation aurait donné Monsfrinus.

Après avoir soumis l’Aquitaine en 736, Charles Martel descend en Septimanie, campe avec son armée au camp de Roussin et bat les Omeyyades (Sarrasins) à Sernhac… Les troupes sarrasines sont dispersées à Montfrin puis écrasées sur le plateau de Signargues, près du Pont du Gard. Pour commémorer cette victoire, Charles y fit construire une chapelle dédiée à Saint-Jean des Vignes dont il reste des vestiges.

Montfrin  fut donné par Pons de Meynes en 1146 à l’ordre du Temple qui y construisit une église avec une commanderie à coté : l’ensemble devint en 1312 propriété des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem qui continuèrent l’œuvre entreprise.

En vous promenant dans son centre ancien, vous découvrirez une disposition très organisée du bâti qui rappelle celle d’un camp romain. Vous pourrez constater l’influence prononcée des Templiers, des hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, puis des pénitents noirs sur l’architecture du vieux village, en visitant l’église Notre Dame de Malpas du XIIéme siècle, la Commanderie de Saint-jean et en observant les façades des maisons nobles qui accueillaient des cours royales à l’époque où Montfrin était une ville d’eau réputée.

À VOIR, À VISITER…

Vestiges préhistoriques : Station des Orgnes.

Ancienne commanderie Renaissance et sol de l’ancien cimetière (IMH).

Château (MH) : Il y eut en premier lieu un château ou une tour Romaine. Le château lui-même fut construit en plusieurs étapes, la dernière étant construite au XVIIe siècle. Les jardins sont attribués à Jules Hardouin-Mansard.

Il a appartenu ensuite à la famille des marquis de Monteynard. Il fut acquis par Robert Schreiber (Robert Servan-Schreiber) en 1925. Il a appartenu ensuite à sa fille, Marie-Claire Mendès-france et appartient aujourd’hui à son petit fils: Jean-René de Fleurieu, oléiculteur qui produit notamment une huile d’olive appelée « Chateau de Montfrin ».

Mairie 17ème.

Maison Renaissance, dite hôtel de Calvières (IMH). Architecture civile de la Renaissance remaniée au 19e siècle.

Ruines du château de la Beaume 12ème.

Eglise Notre-Dame de Malpas, romano-gothique 12ème/13ème (IMH), bâtie sur les ruines d’un temple romain.

Chapelle des pénitents 16ème/17ème.

Oratoire Saint-Jean 8ème, chapelle fondée par Charlemagne en souvenir de la victoire sur les Sarrasins remportée par Charles Martel

LES MARCHÉS MARDI MATIN
Aubais : Tout produit – Bouillargues : Tout produit – Calmette (La) : Fruits & légumes – Cardet : Alimentaire – Cendras : Tout produit – Codognan : Tout produit – Domazan : Tout produit – Gallargues : Tout produit – Grau-du roi : Tout produit – Lédenon : Alimentaire – MONTFRIN : Tout produit – Orsan : Tout produit – Redessan : Tout produit – Roquemaure : Tout produit – St-Ambroix : Tout produit – St-Christol : Alimentaire – St-Hippolyte-du-Fort : Tout produit – St-Jean-du-Gard : Tout produit – St-Paulet-de-Caisson : Alimentaire – Souvignargues : Alimentaire – Tavel : Tout produit

TERRE DE VIGNOBLES :  20 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » CÔTES DU RHÔNE », classé en A.O.C : On trouve essentiellement 5 types de sols dans les Côtes du Rhône. Les sols à galets aux terres argileuses, les sols caillouteux “argilo-calcaires” et les sols d’épandages caillouteux (sur les pentes des reliefs) offrent à la vigne une alimentation en eau régulière et la restitution, durant la nuit, de la chaleur emmagasinée le jour par les cailloux. Ils sont particulièrement propices à l’élaboration de vins de garde. Les sols loessiques et les sols sablonneux offrent une alimentation hydrique plus contrastée. Ils conviennent mieux à l’élaboration des vins blancs et rosés ainsi qu’aux vins rouges plus légers.

COMPS DOMAZAN ESTEZARGUES FOURNES LIRAC MONTFAUCON PUJAUT REMOULINS ROCHEFORT DU GARD ROQUEMAURE ST GENIES DE COMOLAS ST HILAIRE D’OZILHAN ST LAURENT DES ARBRES SAUVETERRE SAZE TAVEL THEZIERS VERS PONT DU GARD VILLENEUVE LES AVIGNON

St Vincent est le patron des vignerons. La tradition à Montfrin veut que chaque année, le deuxième dimanche du mois d’octobre soit consacré à la fête de Saint Vincent et des vendanges. C’est l’association « la charrette Saint Vincent » qui a fixé cette date pour fêter la fin des vendanges. Tout le village est en fête, beaucoup de personnes participent au défilé en habits traditionnels, les arlésiennes sont aussi en habits à la messe, et tout le monde se retrouve vers midi sur la place du village pour assister à la bénédiction de la charrette par le Père André. Ensuite apéritif et repas préparés par l’association rassemblent les villageois pour un moment de partage autour de la table.  Renseignements : 04 66 57 58 16.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) RIPISYLVE DU GARDON INFÉRIEUR : Plusieurs seuils et barrages, dont un en construction en aval de REMOULINS au lieu-dit la Soubeyranne, et des ponts (pont de l’autoroute, autres ponts…) traversent le Gardon. Quelques gravières jouxtent le site. Bien qu’elles soient situées hors des limites, leur exploitation a des conséquences sur le site lui-même (nuisance sonore, turbidité…). Les berges sont très fréquentées, notamment en été, pour la baignade sur des sites localisés (Montfrin, Remoulins…). Sur près de 15 km entre Remoulins et son embouchure avec le Rhône, le Gardon traverse une plaine agricole très riche. La rivière serpente lentement dans la plaine où la faiblesse des pentes et le peu de dureté des terrains ont permis la formation d’un vaste lit (plus de 200 mètres de large par endroit). Elle dépose sur les berges limons, sables et graviers. Une végétation riveraine exubérante aimant les milieux frais et humides : frênes , peupliers noirs et blancs, aulnes , saules, ronces, lierres , cornouillers sanguins ).accompagne le cours d’eau. Cette ripisylve peut atteindre plusieurs centaines de mètres de large notamment au confluent. La délimitation du site est claire. La limite retenue englobe la ripisylve et les grèves du Gardon, qui contrastent avec les cultures et les plantations environnantes. Elle exclut l’ensemble des zones les plus artificialisées, en particulier toutes les gravières en exploitation, les campings, les habitations… Richesse patrimoniale : D’ordre faunistique et floristique : Cette section du Gardon abrite le Castor (Castor fiber) ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France.À la confluence avec le Rhône, le Gardon constitue un reposoir hivernal pour plusieurs espèces d’ardeidés : Aigrette garzette , Héron cendré et d’anatidés. En migration, les limicoles sont particulièrement nombreux : chevaliers , bécasseaux , pluviers. La flore comprend une espèce rare dans le département et la région : Cycloloma atriplicifolium : 4 stations répertoriées dans le département. Cette information date de quelques années ; il conviendrait de confirmer la présence de cette plante et de compléter l’information. Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne. Cette forêt-galerie est composée d’espèces originaires des régions tempérées et constitue une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les zones riveraines, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole. Elle participe aussi à la stabilisation et à la fixation des berges particulièrement lors des crues. Bibliographie – Source BOUSQUET G., MOORE L. – Les reportages en direct. A Vallabrègues, mais il n’y a rien à voir ! Bull. du C.O.GARD, n° 2,, p. 37-40. CORRE J.J. – Plantes rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles. TCHOU YEN TCHEN G. – Etudes écologiques et phytosociologiques sur les forêts riveraines du Bas-Languedoc, Végétation, Vol. 1, p 2 – 28. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

 

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Beaucaire Comps Fournès Meynes Remoulins Saint-Bonnet-du-Gard Sernhac Théziers Vallabrègues (sur la rive gauche du Rhône)

Aramon Domazan Théziers Vallabrègues

Aubord Beaucaire Beauvoisin Bellegarde Bernis Bezouce Bouillargues Caissargues Comps Garons Générac Jonquières-Saint-Vincent Langlade Lédenon Manduel Marguerittes Meynes Milhaud  Nîmes Redessan Rodilhan St-Gervasy St-Gilles Uchaud Vauvert Vestric-et-Candiac

3010 habitants

 MAIRIE : 23 rue Pierre Mendès France 30490 MONTFRIN Tél : 04 66 57 52 20

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Montfrin

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Montfrin 43.877259, 4.592332

http://www.montfrin.com/

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