Vauvert et la Voie verte en Camargue


Etand de la Scamandre. VAUVERT Première parution, le 24/12/2020
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VAUVERT. Fut le siège d’un sanctuaire marial, très ancien lieu de pèlerinage fréquenté par les Albigeois repentis, les Croisés, des rois et des papes.

Située au creux d’un vallon nommé Vallis viridis (c’est-à-dire vallée verdoyante, qui donnera ensuite Vauvert).

Appelée Posquières au Moyen Âge, la cité connut un grand renom. Elle était le siège de l’un des plus notables lieux de pèlerinage de France, tout juste après celui de Notre Dame de Boulogne. Les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle s’y arrêtaient. L’église Notre Dame était alors reconnue dans tout le royaume de France. Les protestants s’en emparèrent au 16ème et fermèrent les églises.

La commune est issue de la fusion de Notre-Dame-de-Vauvert et de Posquières, importante place forte où existait une célèbre école rabbinique.

À VOIR, À FAIRE…


Voie verte de la Vaunage au SommieroisVOIE VERTE EN CAMARGUE GARDOISE . Après les succès des voies vertes de la Vaunage et du Sommiérois (21 km), de Sauve (1,6 km) et du « Martinet » (3 km), c’est en Camargue gardoise que le Conseil général a investi pour promouvoir la pratique du vélo familial et touristique. En 2008, une nouvelle voie verte Vauvert-Gallician, a été ouverte aux cyclistes, randonneurs, rollers et personnes à mobilité réduite. En partenariat avec la Région Languedoc Roussillon et le Syndicat mixte de la Camargue Gardoise, la nouvelle voie verte entre Vauvert et Gallician longe le canal d’irrigation Philippe Lamour sur 5 km, en application d’une convention signée avec BRL. Pour la première fois, un aménagement cyclable, réservé aux piétons, cyclistes, rollers et aux personnes à mobilité réduite, longe cette voie d’eau. C’est une piste de trois mètres de large, revêtue en enrobés, à double sens, entièrement sécurisée et interdite aux véhicules à moteur. Elle permet donc une pratique sans danger sur un parcours présentant peu de dénivelé et qui comporte très peu d’intersections avec des routes. Respectueux de l’environnement, le projet s’est attaché à la qualité paysagère en conservant les essences locales et les végétations qui ont poussé spontanément….


Voie verte de la Vaunage au Sommierois… Pour préserver l’eau à potabiliser du canal d’irrigation, des aires de pique-nique ne peuvent pas être aménagées. Toutefois, de nombreux bancs ont été installés tout le long du parcours invitant au repos et à l’observation du paysage. Aménagée par le Conseil général elle rejoint aussi la boucle de cyclo-découverte de la Camargue gardoise, déjà existante qui offre près de 17 km complémentaires de routes « partagées » entre vélos et automobiles. Grâce à cette jonction, il est possible désormais d’effectuer à pied ou à bicyclette un itinéraire de 22 kilomètres sur les RD 352, RD 104 et RD 381. Ce sont des routes à faible trafic, situées sur les communes de Vauvert (dont le hameau de Gallician) et Le Cailar, et qui offrent une boucle de vingt deux kilomètres, entre chevaux et taureaux. Cette boucle permet de découvrir la faune et la flore camarguaises, ses étangs, le territoire des Costières, et même plus loin, le littoral, Aigues-Mortes, Le Grau-du-Roi.

Vestiges préhistoriques et antiques : Station  paléolithique Jean-Thomas et Vestiges gallo-romains (tuiles, monnaies, sépultures).

Château  17ème. Château de Bek aménagé au 17ème : échauguette.

Ruines du château de Montcalm fin 19ème : tour.

Tour d’horloge carrée. Eglise 17ème. Chapelle de Gallician. Ancienne chapelle de Montcalm (IMH).

 

Temple de 1812. Temple de l’Oratoire 1867

Fête votive FÊTE VOTIVE DE VAUVERT : 9 jours, mi-août

Situé dans l’extrémité Sud du département du Gard, au centre d’un triangle formé par les villes de Nîmes, Montpellier (Hérault) et Arles (Bouches du Rhône), Vauvert occupe une situation stratégique au cœur même de la Petite Camargue. L’Histoire de Vauvert se lit sur le plan architectural, culturel et traditionnel. La commune de Vauvert regroupe Vauvert et les hameaux de Montcalm , Sylvéréal et :

Gallician : a la particularité d’avoir un petit port en eaux douces donnant sur le canal du Rhône à Sète. La halte nautique, qui offre une superbe vue sur les marais et roselières. D’une superficie de 166 m2, le bâtiment de la halte nautique comprend une salle d’exposition de 110m2, dans laquelle sont présentées des expositions quasi permanentes. Un point d’accueil du syndicat d’initiative y est présent. ( 04 66 73 34 50.)

 BASE KAYAK VERT CAMARGUE :

(EMBARCADÈRE PETIT RHÔNE)

 PISCINE : PISCINE JEAN TEISSIER

 

CHEMIN DE PETITE RANDONNÉE :

Autour des étangs de Scamandre et du Charnier, de la plus grande roselière de France.

LES MARCHÉS MERCREDI MATIN

Bagnols : Tout produit – Aramon : Tout produit – Codolet : Alimentaire – Collias : Alimentaire – Gagnières : Tout produit – Goudargues : Tout produit – La Grand-Combe : Tout produit – Lédignan : Tout produit – Mages (Les) : Tout produit – Manduel : Tout produit – Meynes : Tout produit – Poulx : Alimentaire – Quissac : Tout produit – Rodilhan : Tout produit – Saint-Géniès-de-Malgoirès : Alimentaire – Saze : Alimentaire – Sumène : Alimentaire & produits artisanaux – Valleraugue : Tout produit (le samedi matin également) – VAUVERT : Tout produit – Uzès : Alimentaire

TERRE DE VIGNOBLES :  Les Costières-de-nîmes

sont une appellation d’origine contrôlée faisant partie du vignoble de la vallée du Rhône. Située à l’extrême sud-ouest de la vallée du Rhône, juste au dessus de la Camargue, cette appellation produit principalement des vins rouges et rosés. Ces vins ont intégré les AOC en 1986. L’appellation portait le nom « costières-du-gard » avant de devenir « costières-de-nîmes » en 1989.

Les galets appelés localement « Gress » caractérisent le plateau des Costières. On trouve également dans ces sols un lit d’argile rouge appelé « gapan », situé parfois en surface, mais le plus souvent en profondeur. Le « Taparas », sorte de ciment calcaire, lie quant à lui, les galets entre eux.

Logo Costières de Nîmes24 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » Costières de Nîmes » : Aubord, Beaucaire, Beauvoisin, Bellegarde, Bernis, Bezouce, Bouillargues, Le Cailar, Caissargues, Garons, Générac, Jonquières-Saint-Vincent, Lédenon, Manduel, Meynes, Milhaud, Nîmes, Redessan, Rodilhan, St-Gilles, Sernhac, Uchaud, Vauvert , Vestric-et-Candiac

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) COMPLEXE DES ETANGS DE SCAMANDRE ET DU CHARNIER : 4740 Ha site inscrit (au sud du canal du Rhône à Sète) . Vauvert et St-Gilles. Les principales activités exercées sont : l’élevage extensif de taureaux – la pêche traditionnelle essentiellement aux anguilles – la chasse – l’exploitation des roseaux – le tourisme ; peu important et essentiellement le long de la D 779 – l’agriculture en périphérie du site et en voie de régression dans les marais de St-André et à Bramasset. Avec une superficie totale de plus de 4700 ha, le complexe des étangs de Scamandre, Grey et Charnier constitue le plus vaste ensemble fluvio-lacustre de Camargue. Au cours des siècles, il y eut plusieurs tentatives d’assèchement et de mises en culture qui n’aboutirent que dans les marais de St-André, au nord du canal. C’est seulement à partir des années 1950 avec le développement de la riziculture que la presque totalité des marais périphériques furent assainis et cultivés.La multitude de canaux, roubines et rigoles encore présents qui cloisonnent le paysage sont les traces de ces nombreux travaux.Ce complexe d’étangs se caractérise par l’étendue des roselières qui couvrent à elles seules 55% de la surface totale ; on trouve aussi des jonçaies (5%), des enganes (2%), à l’est, alternant avec des bosquets de Tamaris (Tamarix gallica) ainsi que des prés humides (7%), au nord, dans les marais de St-André. La superficie en eau libre des trois étangs est approximativement de 1400 ha et peut être occupée par des herbiers. Cette vaste cuvette est délimitée : à l’est par les épanchements alluviaux du Petit-Rhône – au sud par les levées fluviatiles de l’ancien Rhône des Tourradons – au nord par les formations plioquaternaires des Costières.Les limites retenues englobent les zones humides qui contrastent avec les cultures environnantes. Au nord, le tracé est susceptible de fluctuer en fonction de l’abandon des terres agricoles. En raison des correspondances géomorphologiques entre les marais de St-André, ceux situés plus à l’ouest et le reste de la zone, ainsi que de leur intérêt ornithologique, nous avons inclus dans le site toutes les zones humides qui s’étendent au nord du canal du Rhône à Sète au delà de la limite du site inscrit.. Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Plusieurs espèces rares caractéristiques des milieux humides ont été recensées dont Leucojum aestivum, inscrite sur la liste des espèces protégées en France, Baldellia ranunculoides et Orchis laxiflora subsp. palustris. 2 – Faunistique : 72 espèces d’oiseaux nicheurs, réguliers ou occasionnels, ont été recensées sur le site dont 28 sont inscrites sur le livre rouge des espèces menacées en France. Les phragmitaies et les interfaces entre zone humide et plans d’eau sont les milieux les plus riches avec 25 espèces nicheuses parmi lesquelles plusieurs espèces rares ou remarquables : le Héron pourpré : de 300 à 400 couples soit environ 12% de l’effectif national et 21% de celui du littoral méditerranéen. Cette espèce est en constante régression depuis plusieurs années ; – le Butor étoilé : 40 couples soit 10 % de la population française et 35% de la population méditerranéenne – la Guifette noire et la Guifette moustac : quelques couples seulement sur les bords des étangs. Ainsi que de nombreuses autres telles que : le Busard des roseaux , l’Echasse blanche, la Lusciniole à moustaches , le Râle d’eau , l’ Alouette calandrelle , le Pipit rousseline , la Marouette ponctuée , le Blongios nain, le Héron garde-boeuf , le Martin-pêcheur, le Rollier , la Pie-grièche à poitrine rose , la Mésange rémiz. Ce site est un lieu d’hivernage très fréquenté par les anatidés et les Foulques . En pleine période d’hivernage, les effectifs peuvent dépasser 7000 individus soit environ 5% des effectifs hivernants de l’ensemble de la Camargue et atteindre, certains hivers, 15000 individus. Les espèces les plus abondantes sont le Canard colvert , la Foulque et la Nette rousse. Le complexe des étangs de Charnier, Grey et Scamandre constitue la plus vaste étendue de roselières de la région (2600 ha). Par la superficie (4700 ha), ce site fait partie des 5 plus grandes zones humides du Languedoc-Roussillon après l’étang de Thau, l’étang de Salses-Leucate, les étangs et salins d’Aigues-Mortes.Sur le pourtour de la phragmitaie, on rencontre une multitude de milieux très diversifiés (jonçaies, vasières, petits plans d’eau, sansouires, tamaricaies…) le plus souvent étroitement imbriqués en mosaïque.La richesse des biotopes associée à la relative tranquillité du site confèrent à ce complexe d’étangs un intérêt majeur sur le plan ornithologique.De très nombreuses espèces nicheuses ou hivernantes ont été recensées, avec des effectifs très importants. Enfin, le site abrite plusieurs stations d’espèces végétales rares. Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD. Communication orale. CORRE J.J., – Espèces rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) LES CLOCHETTES : 12 Ha

Actuellement le site ne fait plus l’objet d’activités humaines intensives, mais il est partiellement utilisé comme pâturage pour les chevaux. Ce territoire est un lieu privilégié pour la nidification d’oiseaux rares tels que : – le Guépier : il possède une population d’environ 30 à 40 couples et creuse son nid dans les parois sableuses de l’ancienne carrière. Cet oiseau, strictement méditerranéen, se reproduit le plus souvent dans des zones instables et (ou) utilisées par l’homme (berges de rivière, gravières, carrieres abandonnées…) ce qui le conduit à de fréquents changements de sites de nidification – le Rollier : espèce, elle aussi, strictement méditerranéenne et en régression sur l’ensemble de son aire de répartition – le Tadorne – le Hibou petit-duc et la Pie-Grieche écorcheur, Le Rollier, le Tadorne et le Hibou petit-duc sont inscrits sur le livre rouge des especes menacées en France. Le site est aussi utilisé ponctuellement par des espèces rupestres telles que le Choucas.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) BOIS DU MAS TROUCHAUD : 5 Ha Le bois, clôturé, est une propriété privée inaccessible au public. Les seuls lieux qui attestent de la présence humaine sont les 2 bâtiments agricoles et leurs abords immédiats.

Ce bois situé au lieu-dit « mas Trouchaud » longe la D46 qui mène d’AIGUES-MORTES à ST-LAURENT-D’AIGOUZE par la Tour Carbonnière. L’essence dominante est le pin pignon, particulièrement bien développé avec des arbres de plus de 150 ans dont certains atteignent plus de 20 mètres et un diamètre de 60 à 70 cm. Le sous-bois est formé de Chêne vert et de Chêne blanc.

Bibliographie – Source BERNARD A., – Inventaire phyto-écologique du cordon dunaire dans le domaine du Petit Saint-Jean (Gard). Rapport de DEA, USTL montpellier. CORRE J.-J. – Espèces rares et menacées du département du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles. ZARZYCKI K. – Etude sur la végétation des dunes anciennes en Petite Camargue. Communication SIGMA n° 158.

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) DOMAINE DE LA PINÈDE : 35 Ha Le bois est inclus dans le site inscrit de la Petite Camargue. On n’observe pas, à l’intérieur du site, de traces notables d’activités humaines si ce n’est quelques friches qui témoignent d’une activité agricole passée. Par contre, l’agriculture est active à la périphérie du bois. Le bois du domaine de la Pinède est situé au sud de la D58, à proximité de la zone humide de l’étang du Lairan. Ce bois se développe sur le plus ancien cordon littoral de Camargue encore nommé « lido godesque » qui s’étend depuis Aigues-Mortes jusqu’à Sylvéréal. L’essence dominante est le Pin pignon qui se régénère très bien. Le sous-bois luxuriant est composé de Ruscus aculeatus, Asparagus acutifolius, Lonicera etrusca, Phillyrea angustifolia et Rhamnus alaternus. On note aussi quelques chênes verts et chênes blancs qui peuvent atteindre une grande taille. Au sud du bois, le couvert est moins dense, les arbres moins hauts, et l’on passe progressivement à des prés humides et des friches en relation avec la zone humide de l’étang du Lairan. Les critères déterminants pour la délimitation sont la végétation et l’occupation des terres. Au nord, à l’ouest et à l’est : la limite est nette. Elle sépare le boisement des zones cultivées.Au sud,elle est plus floue. Le tracé correspond à l’extension maximale du boisement et inclut des formations arbustives moins denses.
Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Le territoire abrite quatre espèces végétales rares : Onosma pyramidatum : connue seulement dans trois stations du département du Gard – Cerinthe major subsp gymnandra : il s’agit de la seule station connue du département et la deuxième de la région – Kickxia cirrhosa : espèce protégée et inscrite sur le livre rouge de la flore menacée en France. 2 – Faunistique : Le bois est un site de nidification pour des espèces rares et caractéristiques telles que : le Hibou moyen-duc : 1 couple niche sur le site ; cet oiseau rare sur le littoral ne niche que dans un boisement important et tranquille – le Hibou petit-duc : en régression depuis quelques années – le Rollier : en régression depuis une dizaine d’années sur l’ensemble du littoral méditerranéen – le Faucon hobereau : rare sur le littoral puisqu’il ne niche que dans les boisements importants – la Huppe – l’Epervier. Ces formations dunaires qui s’étendent d’Aigues-Mortes à Sylvéréal étaient autrefois couvertes de pins pignons. A la fin du siècle dernier, elles ont été partiellement défrichées. Le bois du domaine de la Pinède constitue donc un bois relique. Contrairement aux bois proches (mas des Sablons, mas Trouchaud, mas du Grand St-Jean), il couvre une grande superficie. La présence d’une telle formation boisée dans une région à faible couverture forestière est d’un grand intérêt écologique. En effet, ces boisements participent à la conservation et à la préservation des ressources biologiques du milieu. On observe ici des milieux très divers (futaie, pins pignon, bois de peuplier blanc, orme et chêne blanc, pré humide…) qui sont à l’origine de la présence d’espèces végétales rares ou très localisées en Petite Camargue, ainsi que de la nidification d’une avifaune remarquable. Enfin, les pins forment un couvert homogène particulièrement esthétique. Leur présence rompt la monotonie du paysage.

Bibliographie – Source CORRE J.J., – Espèces rares et menacées du département du Gard. Conservatoire de Porquerolles. CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon. ZARZYCKI K.

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) MARAIS DES GARGATTES : 180 Ha Ce marais fait partie du site inscrit de la Petite Camargue.

VOIR SAINT-GILLES

UN ENVIRONNEMENT…

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) MARAIS DES DIX-PORTES : 220 Ha Cet étang est éloigné du littoral touristique et des principales voies de communication. Les activités humaines dominantes sont liées à la chasse et à l’élevage extensif : chevaux, taureaux. Le caractère extensif de ces activités (phase d’abandon des aménagements hydrauliques agricoles) procure au milieu un caractère naturel marqué. Le marais des Dix-Portes est situé en bordure du canal du Rhône à Sète, à proximité des anciens marais aujourd’hui cultivés de la Souteyranne. Il s’agit d’une zone formée par des dépôts d’origine palustre et sujette à des envahissements périodiques par les eaux et notamment les eaux de crue du Vieux Vistre. Les caractéristiques actuelles du milieu résultent des conditions naturelles originelles (sols salés, hydromorphie…) et des aménagements anciens qui ont eu pour but de permettre l’assainissement du sud de la zone. Le paysage est ainsi marqué d’une multitude de fossés et de roubines qui délimitent autant de parcelles différentes. Les principaux faciès de végétation sont : les phragmitaies au nord (65 % de la superficie) – les prés salés à submersion périodique pâturés. En bordure du site,pousse un petit bois de pins pignons.La délimitation repose sur des critères liés à la géomorphologie, au paysage et à l’occupation des terres.Au sud, la limite est très nette et correspond à la fois à une limite géologique et au passage sans transition des prés humides aux cultures. À l’ouest, le tracé suit le canal du Rhône à Sète. Au nord et à l’est, la limite retenue est celle des cultures ; elle est donc susceptible d’évoluer en fonction des mises en cultures. L’avifaune est très riche tant en espèces nicheuses que migratrices ou hivernantes. En ce qui concerne l’avifaune nicheuse, on recense : – une petite colonie d’Echasse blanche – la rare Guifette noire , l’un des deux seuls sites de nidification connus dans le département avec l’étang de Scamandre – la Barge à queue noire : seul site de nidification connu du département. La rarissime Sterne hansel vient s’alimenter dans cette zone. En migration, on peut observer, parmi les espèces les plus rares, la Guifette moustac et le Chevalier combattant. Les zones humides représentent de façon générale un capital biologique important à préserver. Très productives et souvent complexes, elles sont en voie de régression sur l’ensemble du littoral méditerranéen. D’un point de vue hydrologique, ce territoire constitue une aire de stockage des eaux de pluies et des eaux de crue du Vistre ; il protège de ce fait les cultures environnantes. La diversité des faciès végétaux, la présence d’une roselière particulièrement belle de plus de 100 ha et la tranquillité du site favorisent la nidification de nombreuses espèces d’oiseaux (dont certaines sont rares) ainsi que l’accueil et l’hivernage des oiseaux d’eau. En hiver, les prés salés sont utilisés par les Vanneaux.  Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communication orale. CRAMM P. – G.R.I.V.E. – Communication orale.

… DES PLUS REMARQUABLES

 Fait partie de la communauté de communes de PETITE CAMARGUE :

AUBORD   |  AIMARGUES  |  BEAUVOISIN  |  LE CAILAR |  VAUVERT

Office de tourisme OFFICE DU TOURISME : Place Ernest Renan 30600 VAUVERT Tél.: 33 (0)4 66 88 28 52. Fax: 33 (0)4 66 88 71 25. ot.vauvert@camargue.fr.

Heures d’ouverture: – lundi: 14h à 18h. – mardi au vendredi: 9h à 12h – 14h à 18h. – samedi: 9h à 12h.

CENTRE DE DÉCOUVERTE DU SCAMANDRE : patrimoine naturel et humain de la Camargue gardoise, au cœur d’une réserve naturelle volontaire. Tel : 04 66 73 52 05 Explication sur la faune et la flore, la culture de la sagne, panneaux ludiques pour les enfants…

Les guides-nature du Syndicat Mixte pour la protection et la gestion de la Camargue Gardoise proposent des visites guidées et commentées des domaines départementaux sur la Réserve Naturelle Régionale du Scamandre, des sentiers de découvertes sont aménagés. Le sentier de la Fromagère et celui du Butor permettent de découvrir la faune et la flore d’une zone humide, tout en respectant les zones de refuge des espèces les plus vulnérables. D’autres visites guidées sont envisageables sur les domaines départementaux de Mahistre et de l’Espiguette, sur demande.

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE ( HORMIS LA CAMARGUE, Le Cailar et Saint-Gilles ) :

Aubord Beaucaire Beauvoisin Bellegarde Bernis Bezouce Bouillargues Caissargues Comps Garons Générac Jonquières-Saint-Vincent Langlade Lédenon Manduel Marguerittes Meynes Milhaud Montfrin Nîmes Redessan Rodilhan St-Gervasy St-Gilles Uchaud  Vestric-et-Candiac

Beaucaire Beauvoisin Bellegarde Fourques Générac Le Cailar St-Gilles

Hab. 10853

Mairie" MAIRIE : place de la libération et du 8 Mai 1945 30600 VAUVERT – Tél : 04 66 73 10 73

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Vauvert

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Vauvert 43.692984, 4.278326

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