Alès, les Cévennes des hauts Gardons


Alès Première parution, le 11/03/2021
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ALÈS. Sous-préfecture du Gard. Ancienne cité gallo-romaine sur la voie Régordane, de Nîmes à Moulins, la ville dut faire face aux invasions barbares.

Mentionnée pour la première fois dans une charte de 1200, elle prospéra grâce au commerce et à l’industrie. Place forte protestante au cours des guerres de Religion.

En 1629, alors que le duc de Rohan animait la résistance protestante dans les Cévennes, Louis XIII vint assiéger la ville qui capitula au bout de neuf jours. Richelieu accorda alors aux protestants la paix d’Alès (ou grâce) qui leur retirait leurs places fortes, mais leur confirmait les garanties religieuses de l’édit de Nantes. Afin de combattre la religion réformée, Alès fut érigé en évêché de 1692 à la Révolution. Le 19ème apporta la prospérité à la ville, grâce aux mines de charbon et de fer. Autrefois orthographiée « Alais », la ville ne prit son nom actuel qu’en 1926 (Alès proviendrait de Alestum ancienne colonie romaine dont l’existence est rapportée en 26 avant JC.

Le site de recherche généalogique de la famille Garby note une évolution, au cours du Moyen Âge : Alestum en 1120, Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694 et Alès depuis 1926). Berceau de la famille Ramel, du docteur Plantier (un des fondateurs de la société scientifique et littéraire de cette ville), du poète Félix.

photo Alès

Vestiges préhistoriques et antiques : Grottes Bonnaud ou de l’Ermitage (paléolithique moyen).  Oppidum de l’Ermitage (MH), protégeant l’habitat pré-romain (restes abondants) : habitat du 11ème av.J.-C.

Fortification de type celtique généralement aménagée en surplomb, protégée par des fossés et servant de refuge et de lieu de rencontre.

Les fouilles sur la colline de l’Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d’habitats gaulois du Ier siècle av. J.-C, dont une mosaïque de l’époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.-C.). Ses dimensions (35 m²) et la qualité de ses décors exceptionnelles permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux.

À VOIR, À FAIRE…

À voir, à visiter

Ancienne citadelle, dite Fort Vauban, 17ème : Connue sous le nom de « fort Vauban » dans la tradition, la citadelle aurait pu avoir été établie sur les plans de l’architecte. En 1686, l’intendant du Languedoc décida que la construction serait financée sur les fonds de la province. En 1688, y furent installés les meubles des officiers. Ce nouveau fort occupait l’emplacement des châteaux comtal et baronnial, édifices ruinés au cours des troubles du début du 17e siècle. Le dégagement des abords fit disparaître d’autres bâtiments, comme le couvent des Capucins. D’après un plan du 18e siècle, les bastions portaient les noms suivants : bastion de la Roque, Camus, de la Ville, des Capucins, royal et de la Prairie. L’entrée principale ne se trouvait pas dans une courtine mais au milieu d’une face du bastion royal. Une autre entrée, ou poterne, s’ouvrait dans une courtine et était défendue par une place d’Armes. A partir de 1789, les casernes construites à l’intérieur du fort reçurent des prisonniers. Le tracé de l’enceinte affecte la forme d’un pentagone irrégulier. Les ouvrages avancés (demi-lunes…) ont pratiquement disparu depuis la création de jardins publics qui n’ont laissé subsister que les fossés autour du grand bastion 6. L’entrée principale est située dans le bastion 6 et est précédée d’un pont à deux arches. Des échauguettes subsistent à la pointe des bastions 3 et 6.

Ancien palais épiscopal (MH) 18ème (actuellement, chambre de commerce). : lors de la création du diocèse d’Alès, l’évêché fut d’abord installé au 16 rue Valaurie. Mgr d’Avejean, évêque de 1721 à 1744, décida la construction d’un palais épiscopal dont le projet fut dressé par l’architecte Rollin. L’édifice, achevé en 1741, se composait alors d’un bâtiment principal allongé, de deux ailes en retour au sud, prolongées par des dépendances et des pavillons entourant une grande cour d’honneur. En 1793, l’immeuble fut aliéné et divisé en trois lots. L’ancienne entrée de la cour d’honneur a disparu lors de l’élargissement de l’avenue et les dépendances adjacentes ont fait place à des maisons modernes qui ont empiété sur l’alignement primitif. L’édifice se compose d’un bâtiment central avec une partie médiane en avant-corps ; une aile ouest en retour vers le sud ; une aile Est, également en retour vers le sud ; une dépendance est, prolongeant vers l’est l’aile orientale. Rollin (maître de l’oeuvre)
Ancien château du Colombier.    Maisons 18ème rues Souberanne et de la Roque.    Hôtel de ville : façades et toitures (IMH).    Ancien collège, dit casernes Thoiras (IMH).    Château de Rochebelle.    Ancienne cathédrale Saint-Jean (MH), reconstruite 18ème (orgues 17ème).

Hôtel de ville ( IMH Façade sur la place (balcon en fer forgé et vantaux de la porte compris) et toiture correspondante ) : la maison consulaire était d’abord située près d’une porte de la ville puis, au début du 16e siècle, vers le milieu de la Grand-Rue. Installée en 1534 dans la rue Soubeiranne, elle fut transférée en 1682 place Saint-Jean. Le local étant devenu insuffisant en raison de la tenue régulière de l’Assiette diocésaine, il fut décidé en 1732 d’élever une construction plus vaste dont les frais seraient supportés par moitié par la ville et le diocèse. Projets et devis furent confiés à l’architecte Rollin. Après l’inondation de 1741, les travaux ne furent repris qu’en 1749. En 1750, l’adjudication fut confiée à Saussine. Le projet Rollin fut considérablement simplifié : suppression des murs d’aile en fer à cheval ; ajout des cours latérales ; recomposition de l’élévation de la façade principale. Les travaux furent terminés en 1752 mais l’aménagement intérieur se prolongea jusqu’en 1755. En 1859, la cloche fut remplacée par un cadran-horloge. ££C’est un grand bâtiment rectangulaire, prolongé latéralement par deux cours clôturées. La façade principale se compose d’un étage sur rez-de-chaussée. Un avant-corps peu saillant est encadré de refends et couronné par un grand fronton triangulaire à faible pente. Les ouvertures du rez-de-chaussée présentent un décor plus important que celles de l’étage. La porte d’entrée a été agrandie en 1750, à la demande des consuls. Encadrée de pilastres à refends, décorée de refends à crossettes aux écoinçons, elle présente une grande clé sculptée en rocaille. De hautes consoles décorées de rocailles à chutes fleuries, supportent le balcon. Le vestibule, axé sur l’entrée en avant-corps, présente quatre colonnes supportant les poutres qui divisent le plafond en neuf compartiments et qui s’appuient sur des piliers rectangulaires. Face à la porte d’entrée, un arc en anse de panier donne accès à l’escalier. La rampe en ferronnerie se compose de grands panneaux, au remplage en volutes bouclées et ramifiées, en fer rond. Motif central au palier. La cage d’escalier est abritée sous une coupole dont les pendentifs sont décorés de petits motifs en gypserie. Rollin (maître de l’œuvre)

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 (IMH, 18 octobre 2018)

 Chapelle Notre-Dame-des-Mines, sur la colline de l’Ermitage (pèlerinage le 15 août ), Chapelle dédiée à notre dame des Mines avec les vestiges d’un très ancien monastère du XIIe s. Site qui surplombe la ville d’Alès.    Restes de la chapelle du couvent des cordeliers 16ème. Chapelle Sainte-Cécile de Brouzen 12ème/13ème. À ce sujet, consultez la base Palissy

Le Temple : Construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l’architecte Henri Revoil, le temple remplaça une ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles. De style néo-roman, l’édifice se distingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l’anime : remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, vitraux du Maître-verrier avignonnais Martin et le mobilier (chaire et bancs) de Nougaret, menuisier nîmois. Le site est labellisé tourisme et handicap pour le handicap moteur.

 CinémaCinéma LES ARCADES : 10, Place Gabriel Péri – Cinéma LES ARCADES bis :8, rue Mandajors

 

MUSÉE DU COLOMBIER – Collection de l’Ecole des mines : géologie, minéralogie, paléontologie. MINE – TÉMOIN : 650 mètres de galerie retraçant l’histoire de la mine – PETIT MUSÉE DE LA SOIE – . Musée-bibliothèque PIERRE-ANDRÉ BENOIT

Musée du Colombier – Période : XVIIIe s. Il tire son nom du pigeonnier Louis XIII, antérieur à 1629, qui s’élève en face. Le bâtiment est une maison de notables, la famille de Pellerin, de fort ancienne noblesse et a été cosntruite entre 1629 et 1737. Tout à côté, au haut du parc arboré et fleuri, le jardin Andréas Dahl présente en saison la quasi totalité des espèces de dahlias recensés. A l’intérieur, et sur trois niveaux, collections d’œuvres d’art et d’archéologie régionale très riches. Chapelle Notre-Dame-Des-Mines – Colline de l’Ermitage La chapelle, construite au XIe-XIIe s. par les chanoines augustins, s’appelait Saint-Julien des Causses. Ruiné après les guerres de religion, le sanctuaire actuel résulte de restaurations et d’agrandissements effectués en 1871. Il fut consacré à Notre-Dame-des-Mines à cette époque. Le site comprend, par ailleurs, une zone archéologique avec des vestiges d’occupation d’une tribu gauloise établie au Ier s. av. J.-C. Période : XIIe-XIXe s. A voir également: Le Fort Vauban Monument historique XVIIe-XIXe s.

Musée Pierre-André Benoit – Château de Rochebelle 52 montée des Lauriers – Période : XVIIIe s. Connue dès le Moyen-Age sous le nom de Brouzenc, la propriété de Rochebelle apparaît dans des actes notariés au XVIIIIe s. Séjour des évêques d’Alès, elle devient au XIXe s. la résidence des directeurs des Houillères. Elle abrite depuis 1989 le musée Pierre-André Benoît. Tel : 04 66 56 11 71/04 66 52 32 15 – Accessibilité partielle aux handicapés.   Temple – Face à la gare – Période : XIXe s. Construit entre 1864 et 1869 sur les plans de l’architecte diocésain, Henri Revoil, le temple remplaça une ancienne chapelle devenue trop petite pour accueillir les fidèles. De style néo-roman, l’édifice se dsitingue des autres temples de la région par la recherche décorative qui l’anime. Remarquables sculptures de Paul-Hubert Colin, vitraux du Maître-verrier avignonnais, Martin et le mobilier de Nougaret, menuisier nîmois. Tel : 04 66 56 11 71/04 66 56 52 15

 

 

Jardin remarquableJardin de la Maison Nature et de l’Environnement : Au centre ville d’Alès … adossé aux remparts du Fort Vauban, un îlot de fraîcheur … un espace de découverte, d’imprégnation, de réflexion, de jeu et de mise en éveil des sens.
Le jardin de la MNE est composé de 3 terrasses sur lesquelles ont été installés : Un espace potager : entretenu par 2 classes de CE1 et de CE2.

Un petit vignoble : 5 variétés anciennes de vignes (17 plants au total), traditionnellement cultivées dans la région Languedoc-Roussillon, qui produisent des raisins de multiples couleurs, formes, permettant de mener des activités « autour » du jardin : dégustation, transformation en jus du raisin, …

Sur cette terrasse, vous pourrez découvrir au mois de mars les tulipes protégées tulipa radii reboul, qui offrent aux yeux de l’observateur une couleur rouge éclatante Une flore méditerranéenne : un panel d’essences végétales typiques du territoire méditerranéen un tapis herbacé : un lieu pour réaliser des créations artistiques autour des légumes du potager, des fruits du jardin, pour faire des pressages de fruits, pour conter des histoires,
Un coin détente ombragé par une vigne en treille. Cet îlot de verdure est ouvert au public du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h30 à 17h30. À voir également à ALÈS : Le Parc des Camellias.( Voir  » LES JARDINS REMARQUABLES » :  CONCOULES, ST-ANDRÉ-MAJENCOULES, NÎMES, PONTEILS-ET-BRÉSIS, GÉNERARGUES)


Manifestations importantesLES MOMENTS FORTS À ALÈS :  FÉRIA DE L’ASCENSION D’ALÈS : Abrivados, encierros, corridas, musique, bodégas,…. 3 jours en mai pour le week-end de l’Ascension.  LES ESTIV’ALÈS :  40 spectacles gratuits, tous les soirs de juillet et août, dans les différents quartiers de la ville. Spectacles majeurs chaque vendredi soir. Lieu : théâtre de verdure du Bosquet qui peut accueillir 6 000 spectateurs (vedettes de la chanson, folklore, opérettes, etc)… Renseignements : Office de tourisme Place de la Mairie. Tél. 04.66.52.32.15- télécopie : 04.66.52.57.09.  FESTIVAL DE CINÉMA ‘ITINÉRANCES : Une sélection internationale d’avant-premières et d’inédits, des hommages,, la compétition de courts métrage, une sélection de documentaires –

LES MARCHÉS LUNDI MATIN :

MarchésALÈS : Tout produit – Aigues-Vives : Alimentaire – Laudun : Tout produit – Montfaucon : Alimentaire – St-Laurent-d’Aigouze : Tout produit – St-Victor-la-Coste : Tout produit – Vallabrègues : Tout produit

ÉGALEMENT UN MARCHÉ À ALÈS LE DIMANCHE MATIN

Aigues-Mortes : Tout produit – Aimargues : Tout produit – ALÈS : Tous commerces non sédentaires – Beaucaire : Tout produit & alimentaire – Calvisson : Tout produit – Chamborigaud : d’avril à novembre Tout produit – Dourbies : Alimentaire & artisanal à l’Espérou ( En haute saison) – Rochefort-du-Gard : Marché Provençal – St-Gilles : Tout produits – St-Michel-d’Euzet : Alimentaires locaux

BROCANTES & VIDE-GRENIERS DIMANCHE MATIN :

MarchésAIMARGUES : Brocantes et antiquités, exposants pros-non pros – ALÈS : Marché aux puces, exposants pros-non pros – ANDUZE : Marché aux puces, vide-grenier, exposants pros-non pros – NÎMES : Marché aux puces, vide-grenier ( Champ de Foire – Marché – Gare – Route de Montpellier – Exposants non pros – Emplacement : 20 € + photocopie recto-verso de votre carte d’identité et de la carte grise du véhicule. La vente du neuf est interdite – Renseignements et réservations : Service Foires et Marchés – Place Hubert Rouger Tél : 04 66 28 77 10 – 04 66 76 70 01 ) – PUJAUT : Brocante et marché aux puces, exposants pros-non pros- UZÈS : Brocante, exposants pros-non pros.

ZNIEFF Baignades : GARDON

 

Parcours de santé dans le Gard

PARCOURS DE SANTÉ:

PARCOURS DE JOGGING LA PRAIRIE : Chemin des Sports – Longueur : 840 m

PiscinePISCINES : JEAN TEISSIER et CENTRE NAUTIQUE DE LA PRAIRIE

 

Randonnées G.R 700 Génolhac – Ners L’itinéraire quitte la faille de Villefort pour aborder le bassin minier des Cévennes dont on peut voir d’anciens sites d’exploitation. On arrive ensuite à Alès dans une vaste zone de garrigue. Itinéraire : 1 – Génolhac – Portes, 14 km 2 – Portes – Alès, 24km 3 – Alès – Ners, 17,5 km.

 Patinoire de la Prairie Skating Center avenue Winston Churchill – Horaires : 10h-12h, 14h-16h et 16h30-18h30 Nocturnes les vendredis et samedis de 20h30 à 22h30 Tarifs : entrée 4 € (3 € pour les moins de 12 ans) et location des patins 2,50 € Tél : 04 66 52 89 24

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CÉVENNES DES HAUTS GARDONS : Localisation : Génolhac – St-André-de-Valborgne – St-Jean-du-Gard – Alès – Bessèges : Superficie 37 000 ha. Parc National des Cévennes, zone centrale et zone périphérique. Point de passage de nombreuses promenades à pied (notamment avec le GR 67).  Pistes forestières et reboisement. Pêche et chasse. Activité agricole : élevage et prairies de fauche. Habitat diffus. Fréquentation automnale par les ramasseurs de champignons. Cette zone englobe la partie la plus haute des Cévennes proprement dites, depuis 900 m d’altitude jusqu’aux environs de Saint-Jean-du-Gard et d’Alès. Ce versant méditerranéen très abrupt se creuse de profonds ravins : les valats ; les torrents cévenols, accrus par de fortes averses, lacèrent les schistes, formant des crêtes comparables à de longues lanières étroites : les serres. La sécheresse estivale très sensible, associée aux effets de l’érosion provoquée par les fortes pluies d’automne marque l’aspect général du paysage. En ce qui concerne la végétation, les versants les plus secs sont orientés au sud ; ils sont soulignés de rochers vifs et ponctués d’une végétation discontinue : Chêne vert , Pin maritime , lande à Bruyère , Ciste , Genêt à balai et Genévrier. Les versants nord, moins secs et plus boisés, sont surtout peuplés par des châtaigniers. La délimitation du site est basée sur des critères paysagers, géomorphologiques, écologiques et liés aux activités humaines. Les limites retenues sont les suivantes : au nord : il s’agit de la limite de la série de végétation du Chêne pubescent qui vient butter contre la série du Chêne sessile à affinité atlantique et montagnarde à l’ouest et au sud-ouest : la limite s’arrête au Bardou et à la Vallée Française en excluant les zones urbanisées (Saint-Etienne-Vallée-Française) – à l’est et au sud-est : la limite s’arrête aux bassins d’Alès et de Saint-Jean-du-Gard. Plus au nord, ce sont les villes de Chamborigaud et de Génolhac qui marquent la transition entre les Cévennes lozériennes et les Cévennes gardoises. Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Les nombreux escarpements rocheux abritent une flore rupestre méditerranéenne intéressante (dont certaines espèces sont originaires d’Afrique du Nord) et parfois endémique. Citons notamment :Chrysanthemum monspeliense : endémique cévenole et poussant sur les milieux rupestres – Saxifraga clusii : espèce endémique mais possédant plus de 10 stations en Lozère – Thymus nitens : endémique cévenole – Halimium alyssoides : plante d’origine marocaine, possédant ici sa seule station connue dans la région – Cistus populifolius : espèce protégée – Osmunda regalis – Cheilanthes hispanica : à Notre-Dame de Valfrancesque   Pinus nigra subsp. salzmannii : ce pin indigène constitue une relique de l’époque tertiaire Un peuplement existe à l’extrême nord de la zone aux environs de Coudoulous ainsi qu’au col d’Uglas. 2 – Faunistique :  Les vastes espaces forestiers de ce massif abritent une faune riche en grands mammifères chevreuils , cerfs et petits mustélidés : 1 – Martre , 2 – Genette 3 – Fouine.  Dans les ruisseaux temporaires ou permanents, on rencontre :  le Barbeau méridional : cette espèce d’origine saharienne est présente en France seulement dans le sud du Massif-Central et les Pyrénées-Orientales Son écologie particulière lui permet de coloniser les ruisseaux temporaires où seule subsiste une poche d’eau en été – l’Ecrevisse à pattes blanches : une population relativement importante se maintient dans les ruisseaux de la zone du Parc des Cévennes ;   le Castor : bien que le biotope lui soit peu favorable (berges abruptes, cours d’eau étroit et peu végétalisé), quelques individus colonisent les ruisseaux de Saint-Germain-de-Calberte et de Saint-Martin-de-Lansuscle.  Les hautes Cévennes présentent des intérêts tout à fait exceptionnels, tant d’un point de vue écologique que faunistique ou floristique. Cette vaste étendue restée sauvage et très peu artificialisée est un refuge et une aire d’accueil importante pour bon nombre d’espèces animales et végétales. Les milieux rupestres, peu transformés par l’homme, et où l’eau et le sol sont quasi inexistants, sont colonisés par une flore spécifique (mousses, lichens, sédum, fougères), parfois endémique ou rare. Ce sont aussi des refuges précieux pour bon nombre d’oiseaux et notamment des rapaces devenus rares sur le territoire national qui y trouvent la tranquillité et des sites de nidification dans les cavités, grottes et vires rocheuses. Enfin soulignons la présence de plusieurs futaies de Chêne vert de belle venue, préservées jusqu’à présent des coupes et des incendies.  Bibliographie – Source DEJEAN R. – Parc National des Cévennes – Communication orale. FOUBERT D. – Parc National des Cévennes – Communication orale. BOUSQUET G. – COGARD. – Communication orale. CONSERVATOIRE BOTANIQUE DE PORQUEROLLES – Inventaire des espèces rares et menacées du Languedoc-Roussillon Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE Montpellier)

 

office de tourisme

OFFICE DE TOURISME : (ouvert de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30) Place de l’Hôtel de Ville – BP 345 – 30115 ALÈS Cedex 04.66.52.32.15 Fax : 04.66.52.57.09

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU GRAND ALÈS :

  • Cévennes actives (Gagnières)   |   Pays Grand-Combien (La Grand-Combe)   |  Vivre en Cévennes (Rousson)   |  Autour d’Anduze (Anduze)   |  Autour de Lédignan (Lédignan)   [  Les Hautes Cévennes (Génolhac) Vézénobres – Pays de Cèze (Allègre-les-Fumades) – Ranc d’Uzège (St-Ambroix  )   Mont Bouquet  (Bouquet)   |   Des Cévennes au Mont Lozère (Pont de Monvert en Lozère )   |   De la vallée longue et Calbertois en Cévennes (Collet de Dèze en Lozère )

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Anduze Bagard Boisset-et-Gaujac Deaux Méjanne-lès-Alès Mons Monteils Ribaute-les-Tavernes Rousson St-Christol-lès-Alès St-Hilaire-de-Brethmas St-Jean-du-Pin St-Julien-les-Rosiers St-Martin-de-Valgalgues St-Privat-des-Vieux Salindres Servas Vézénobres

39943 habitants

Mairie" MAIRIE : place de l’Hôtel de Ville 30100 ALES Tél : 04 66 56 11 00

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Alès

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Alès 44.127204, 4.083352

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