Bernis et son sentier des capitelles


Bernis. Dans le Gard Première parution, le 13/03/2021
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BERNIS. Importantes ruines et nécropole romaines. Occupation wisigothique. En 925 ap. J.C. que Bernis entre dans l’histoire dans une charte du cartulaire de l’église Notre Dame de Nîmes sous le vocable de « Villa Bernice »

Le patronyme du propriétaire  de ce domaine donnera son nom au village.

Bernis est un village construit en marge de la  voie domitienne de Nîmes à Narbonne, sur les rives du Vistre.  Le castrum cité en 1069 reste visible, mais l’église et le bourg qui l’entoure sont construits en dehors, le long d’un chemin salinier médiéval qui semble reprendre un axe du cadastre antique, dont les tracés sont encore perceptibles. À ce sujet, consultez la base Palissy

Aux environ de l’an 1000, des moines de l’abbaye de St Gilles érigent un petit prieuré sur ces terres qui deviendra deux siècles plus tard l’église actuelle de Saint André. Parallèlement, une deuxième « villa » située un peu à l’écart de la précédente est fortifiée. Elle est à l’origine du château, cœur d’une enceinte entourée de remparts et d’un fossé rempli d’eau, abritant une population de 1300 âmes.

Pendant cette époque moyenâgeuse, outre famines et épidémies de peste, le village aura à souffrir de la croisade des Albigeois, opposant les armées papales à celles du Comte de Toulouse. Le 30 juin 1217, Simon de Montfort à la tête des troupes papales, brûle le village et massacre la plupart de ses habitants.

Au XVIème siècle, la population bernissoise adhère en masse aux idées réformatrices du protestantisme et se convertit en nombre. Un premier temple est construit sur l’emplacement de » la Poste actuelle. Au siècle suivant, les bernissois sont au cœur de la guerre de religions opposant catholiques et protestantes. Et les habitants connaissent de nouvelles grandes souffrances. L’église St André est brûlée.

Le 30 septembre 1685, le temple est rasé et la population contrainte par la force d’abjurer la religion protestante.

De nombreuses années s’écoulent avant que chacun puisse pratiquer librement sa religion. Le temple actuel ne sera construit qu’en 1821.

Au XVIIIème siècle, Bernis n’échappe pas aux troubles révolutionnaires. Les maires Louis Granier et Antoine Fontaine sont tour à tour emprisonnés dans les geôles nîmoises, le château est en partie détruit, les biens du seigneur Robecq de Montmo-rency et de l’église saisis et vendus au profit de la nation.

Au XIXème siècle, la construction de la ligne de chemin de fer, achevée en 1845, permet un grand développement de la viticulture. Les vins bernissois se vendent dans toute la France. Les propriétaires des vignes s’enrichissent et édifient les grandes maisons bourgeoises en bordure des boulevards. La localité devient alors un magnifique village que l’on désigne par « Bernis la flour dou païs »

Aux environs de 1870, la destruction du vignoble par le Phylloxera amorce les graves crises viticoles successives qui vont plonger durablement le village dans la récession. L’arrivée de l’électricité en 1908 et la construction du groupe scolaire en 1912 semblent vouloir inciter à un renouveau bien vite anéanti par la grande guerre de 1914-1918.

A partir des années 1941, la construction de la cave coopérative « les Vignerons de Bernis » redonne un espoir hélas assombri par la seconde guerre mondiale.

Au cours de toutes ces longues années de crise, la population du village, dont le plus haut niveau était de 1309 habitants en 1861, ne cesse de chuter pour atteindre le minimum de 625 habitants en 1945. Ce n’est seulement qu’à partir de 1965, avec l’aménagement de la zone industrielle  en bordure de la nationale 113, puis quelques années plus tard la construction du premier lotissement, que la commune s’engage vers le grand développement que nous connaissons aujourd’hui.

À VOIR, À VISITER…

Vestiges d’un château fort 11ème/12ème ; traces des anciennes fortifications.

Eglise St-André (IMH) : L’église est mentionnée dans une bulle papale de 1095. De l’époque romane subsistent la nef et le portail. Le clocher semble avoir été ajouté au 15e siècle, et il n’en reste plus que la base. Après les guerres de Religion, la reconstruction de l’édifice est confiée à Jean Cossefière, maçon. Les travaux s’achèvent en 1680. En 1703, l’église est à nouveau détruite par un incendie. Au 18e siècle, adjonction d’une chapelle seigneuriale au nord, chapelle funéraire des seigneurs de Bernis, coiffée d’un dôme à l’impériale. En 1794, l’église est transformée en temple de la raison, puis, en 1795, l’édifice sert à la distribution des grains et pour la tenue de l’assemblée primaire du 2e canton de Milhaud. Avec le retour de la liberté du culte, en mai 1795, l’église est rendue à son usage. En 1854, début des travaux de construction de la flèche du clocher selon les plans de l’architecte Revoil. En 1855, d’autres travaux sont menés sur l’édifice. En 1885 et 1895, la foudre endommage la flèche. (Base Mérimée).

À l’intérieur, à remarquer, la deuxième colonne de gauche n’est autre qu’une borne milliaire de l’empereur Claude (41-54 ap. J.C.) empruntée à la Via Domitia, trois grands tableaux du peintre nîmois Melchior Doze (1827-1881), la magnifique pierre tombale du XVIIème siècle portant les blasons de Louis Bérard et de sa femme Louise Brémond.

Randonnées LE SENTIER DES CAPITELLES : Filles de la garrigue, les capitelles de Bernis ponctuent un sentier boisé de leurs formes tantôt circulaires, tantôt carrées ou rectangulaires. Elles apparaissent ailleurs incluses dans un muret, intégrées dans un ensemble d’édifices accolés les uns aux autres. Aux creux de leur encorbellement, nous évoquerons les activités humaines qui ont, au fil des siècles, façonné nos paysages. Escapade en après-midi, d’une durée de 2h30

LES MARCHÉS  SAMEDI MATIN

Aigues-Vives : Alimentaire – BERNIS : Alimentaire – Bezouce : Alimentaire – Caissargues : Tout produit – Garons : Tout produit – Caveirac : Tout produit – Grand-Combe ( La) : Tout produit – Langlade : Alimentaire – Marguerittes : Tout produit – Milhaud : Tout produit – Monoblet : Tout produit – Orsan : Tous produit – Pont-St-Esprit : Tout produit – Sauve : Tout produit – Sommières : Tout produit – Valleraugue : Tout produit – Vauvert : Tout produit – Le Vigan : Tout produit – Villeneuve-lez-Avignon : Tout produits – Uzès : Tout produit

TERRE DE VIGNOBLES :

Les Costières-de-nîmes sont une appellation d’origine contrôlée faisant partie du vignoble de la vallée du Rhône. Située à l’extrême sud-ouest de la vallée du Rhône, juste au dessus de la Camargue, cette appellation produit principalement des vins rouges et rosés. Ces vins ont intégré les AOC en 1986. L’appellation portait le nom « costières-du-gard » avant de devenir « costières-de-nîmes » en 1989.

Les galets appelés localement « Gress »caractérisent le plateau des Costières. On trouve également dans ces sols un lit d’argile rouge appelé « gapan », situé parfois en surface, mais le plus souvent en profondeur. Le « Taparas », sorte de ciment calcaire, lie quant à lui, les galets entre eux.

Logo Costières de Nîmes24 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » Costières de Nîmes » : Aubord, Beaucaire, Beauvoisin, Bellegarde, Bernis, Bezouce, Bouillargues, Le Cailar, Caissargues, Garons, Générac, Jonquières-Saint-Vincent, Lédenon, Manduel, Meynes, Milhaud, Nîmes, Redessan, Rodilhan, St-Gilles, Sernhac, Uchaud, Vauvert , Vestric-et-Candiac

BERNIS – COLLIAS – VAUVERT – ST-LAURENT-D’AIGOUZE – ST-GILLES- SAINTE-ANASTASIE – (PONT-ST-NICOLAS) – GOUDARGUES – LAUDUN – MASILLARGUES-ATTUECH – ST-DIONIZY – AUJAC – LIOUC – MÉJANNES-LE-CLAP – SUMÈNE – BLANDAS

office de tourismeL’OFFICE DE TOURISME DE NÎMES : 6,rue Auguste

Horaires d’ouverture : 30020 – tél. 04.66.58.38.00, télécopie : 04.66.58.38.01 – Email : info@ot-nimes.fr- D’octobre au week-end de Pâques non inclus : du lundi au vendredi : 8h30 – 19h00 Samedi : 9h00 – 19h00 Dimanche et jours fériés : 10h00 – 17h00. Du week-end de Pâques au 30 septembre : Du lundi au vendredi : 8h30 – 19h00 Samedi : 9h00 – 19h00 Dimanche et jours fériés : 10h00 – 18h00 / Juillet et août : Du lundi au vendredi : 8h30 – 20h00 Jeudi : 8h30 – 21h00 Samedi : 9h00 – 19h00 Dimanche et jours fériés : 10h00 – 18h00..

Fait partie de la fiche COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION NÎMES MÉTROPOLE :

COMMUNES CONCERNÉES :

Bernis  |  Bezouce  |  Bouillargues  |  Cabrières  |   Caissargues  |   Caveirac  |   Clarensac  |   Dions   |   Garons   | Générac  |   La Calmette  |   Langlade  |   Lédenon  |   Manduel  |   Marguerittes  |   Milhaud   |    Nîmes  |  Poulx   |   Redessan   |  Rodilhan  |   St-Dionisy  |   Ste-Anastasie   |   St-Chaptes  |   St -Côme- et -Maruejols  |   St-Gervasy  |   St-Gilles

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Aubord Beaucaire Beauvoisin Bellegarde Bernis Bezouce Bouillargues Caissargues Comps Garons Générac Jonquières-Saint-Vincent Langlade Lédenon Manduel Marguerittes Meynes Milhaud Montfrin Nîmes Redessan Rodilhan St-Gervasy St-Gilles Uchaud Vauvert Vestric-et-Candiac

Bernis Bezouce Boissières Cabrières Calvisson Caveirac Langlade Lédenon Marguerittes Meynes Milhaud Nages-et-Solorgues Nîmes Poulx Rodilhan St-Bonnet-du-Gard St-Gervasy Sernhac Uchaud Vergèze Vestric-et-Candiac

2995 habitants

Mairie" MAIRIE : Hôtel de ville 17 Bd Charles Mourier BERNIS Tél : 04 66 71 10 15

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Bernis

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Bernis 43.765169, 4.286234

http://www.bernis.fr/

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