Bessèges, et la forêt de pins des Basses Cévennes


BESSÈGES. Dans le Gard. la guinguette Première parution, le 18/06/2021
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BESSÈGES. On y a découvert des vestiges antiques de l’époque romaine : exploitation de plomb argentifère et de fer à Trelys. Avant 1790, hameau de la paroisse d Saint-André de Robiac. Ses forges et ses mines en ont fait une cité. Bessèges fut érigé en commune en 1857, et en chef-lieu de canton en 1868. …

La commune compte de nombreuses associations, terrains de sports, commerces, marché le jeudi, mais aussi deux hôtels, des chambres d’hôtes, des gîtes, un camping et un centre de vacances «Vacancèze» qui vous accueillera en toute saison. Enfin, ne ratez pas ses fêtes (1er dimanche de septembre), son corso unique dans la région qui fait de dizaines de milliers de petites roses dont les bességeois ont le secret.

La tragédie qui inspira le personnage «rémi» dans Le Livre «Sans famille»
Ville champignon par excellence, Bessèges doit à l’exploitation du charbon, sa reconnaissance administrative actée par décret impérial, le 1er janvier 1858.
La ville se construit et se développe en un temps exceptionnellement court, c’est ainsi qu’au début du siècle, sa population et son activité florissante la hissent au troisième rang des villes du Gard, après Nîmes et Alès.
La compagnie houillère, mais aussi les constructions mécaniques, l’usine à gaz, les verreries, les fonderies de fonte et de bronze assurent le plein emploi aux habitants de la région.
C’est à la guerre de 14-18 que Bessèges innove avec la fabrique de tubes d’acier. Sous l’appellation « société d’Escaut et Meuse ». Elle crée en 1921, la société des tubes de Bessèges.

A l’arrêt de l’exploitation des mines de charbon en 1956, cette société de tubes après sa fusion avec la société Lorrain-Escaut reste la seule industrie importante du canton.
Après avoir été successivement rattachée à Usinor, puis Vallourec, la production de l’usine dépasse 60.000 tonnes en 1973.
Sa fermeture en 1987 parachève le déclin de l’industrie entamée inexorablement dans la deuxième moitié du 20ème siècle.
De ce passé industriel prestigieux, hélas, il ne reste pratiquement aucun vestige sur le territoire. Les hauts fourneaux ont disparu, les accès aux galeries minières ont été obstrués par souci de sécurité, seuls subsistent des bâtiments industriels désaffectés le long de la Cèze et une stèle érigée, promenade André Chamson, en mémoire des mineurs disparus en 1861 lors de l’inondation des mines de Lalle, provoquant la mort de 106 mineurs.
Un des rescapés de cette tragédie, MARIUS Joseph, inspirera le personnage de Rémi dans le roman désormais classique « Sans famille » d’Hector Malot.

À VOIR, À FAIRE

Eglise Notre-Dame : construite en 1868, c’est une des rares églises françaises à avoir la devise « Liberté Egalité Fraternité – République française » inscrite sur le fronton. Son orgue, fabriqué en 1876 par Théodore et Eugène PUGET, a été classé monument historique en 1991.

Tour du guet de Castillon, du 13ème siècle

Eglise de Foussignargues, de style roman, construite en 1837  Ancien couvent des sœurs Clarisses à La Nouvelle (de 1891 à 1903)

Château de La Marchande, 17ème siècle –  Château du Castellas : tour carrée du 12ème siècle – Château « Le Grand Vialas » : pavillon de chasse au 13ème siècle

Le Moulinas, 17ème siècle : vieux moulin

Manifestations importantes LES MANIFESTATIONS IMPORTANTES : DÉBUT FÉVRIER :  ETOILE DE BESSÈGES :  marque le début de la saison européenne en cyclisme : course à étapes qui s’élance de Marseille pour arriver comme de coutume à Bessèges, toutes les grandes équipes y participent. Renseignements : Office de tourisme 50, rue de la Répubique. 30160 – BP. 16 — tél. 04.66.25.08.60 – télécopie : 04.66.25.08.6. FÊTE DE LA CHÂTAIGNE : 1ère semaine d’octobre. TRADITIONNELLE CRÈCHE VIVANTE : Le week-end avant noël. FÊTE VOTIVE  : 1ère semaine de septembre avec le traditionnel Corso fleuri.

LES MARCHÉS JEUDI MATIN :

MarchésAnduze : Tout produit – Beaucaire : Tout produit & alimentaire – Beauvoisin : Tout produit – Comps : Tous produit – BESSÈGES : Tout produit – Estézargues : Alimentaire – Fourques : Alimentaire – Pujaut : Tout produit – St-Chaptes : Tout produit – St-Gilles : Tout produit – St-Jean-de-Valeriscle : Alimentaire – Sauve : Tout produit – Thèziers : Alimentaire – Uchaud : Tout produit – Vergèze : Tout produit ET SAMEDI MATIN – Vézénobres : Alimentaire – Villeneuve-les-Avignon : Tout produit

Lieux de baignade Baignades : LA CÈZE et LE LUECH

Chaque année, une retenue est faite sur la Cèze afin d’offrir au public un plan d’eau pour la baignade.

Celle-ci est surveillée pendant juillet et août. Ce barrage permet également de relier la plage du camping à la guinguette de la Lecque.

RandonnéesCIRCUIT DE RANDONNÉE PÉDESTRE « SENTIER DE LA TOUR DE CASTILLON » : Longueur : 1,25 km – Hauteur : 514 m

Parcours de santé dans le Gard  PARCOURS DE SANTÉ ESPACE JACQUES FRIZON : Quartier Fossignargues – Aménagements en faveur des personnes handicapées moteur.

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) FÔRET DE PINS DE SALZMANN DE BESSÈGES : 1289 Ha Une grande partie de la forêt est exploitée. Quelques reboisements ont été réalisés ; de nombreuses pistes et chemins desservent des parcelles de bois. Des routes et des chemins permettent l’accès à un habitat dispersé. Au sommet de l’Elzière, se dresse un pylône de télécommunications. Quelques anciennes mines (or, houille) sont visibles en limite nord du périmètre. Cette grande forêt est située au nord du département, dans les basses Cévennes au-dessus de Bessèges. Elle est constituée essentiellement de futaies denses de pins de Salzmann et de taillis de châtaigniers . Des maquis à Bruyère et à Ciste accompagnent ces boisements. Au fond des nombreux vallons, des torrents parfois temporaires creusent leur lit dans les grès houillers et les marnes et vont se jeter dans la Cèze, au sud, ou dans la Gagnière (affluent de la Cèze) au nord et à l’est. Le site comprend quelques grottes. La délimitation du site est basée sur des critères liés à la végétation, aux activités humaines et à la géomorphologie. La limite retenue englobe l’ensemble des boisements les plus intéressants. Elle évite les principaux reboisements (au Fraissinet…) et les secteurs les plus artificialisés (abords de Bessèges, Bordezac, Gagnière…). Elle coïncide parfois avec le lit de quelques ruisseaux ou la ligne de crête. Au nord, elle suit la limite départementale. Richesse patrimoniale : Cette forêt abrite deux orchidées peu communes dans le département dont une est protégée sur le plan national : Orchis coriophora : espèce protégée – Ophrys provincialis ainsi que le Pin de Salzmann (Pinus nigra subsp salzmannii), qui est présent seulement sur trois stations dans le département. Ce pin indigène, encore appelé « Pin Laricio des Cévennes », est une relique des temps tertiaires.  Outre la présence de plantes intéressantes, et de beaux peuplements de pins de Salzmann, cette zone offre un intérêt écologique. Ce massif forestier est favorable à la nidification de nombreuses espèces des maquis boisés méditerranéens. Par ailleurs, les forêts de Pin de Salzmann, de par leur rareté et leur caractère relictuel, sont des lieux « refuges » pour une faune et une flore spécifiques et parfois rares. Elles contribuent ainsi à augmenter la diversité et la richesse du paysage et des milieux cévenols. Bibliographie – Source DABONNEVILLE F. – Botaniste – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

 

UN ENVIRONNEMENT D’EXCEPTION

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) FÔRET DOMANIALE DE L’HOMOL : 2076 Ha On note une activité sylvicole importante sur l’ensemble de la forêt. Le milieu est parcouru par de nombreuses pistes et chemins qui desservent les parcelles de bois. Des voies de communication permettent aussi l’accès à un habitat dispersé ou regroupé en petits villages (Sénéchas, Tarabias…). Quelques pâturages entourent les hameaux les plus élevés. Au fond des vallées, des cultures sont implantées sur des sols plus riches et plus profonds. La grande forêt de l’Homol est située au nord du département, dans les Cévennes vivaraises entre Bessèges et GÉNOLHAC. Elle est constituée de peuplements denses souvent mixtes : Chêne vert (Quercus ilex) et de futaies de pins maritimes (Pinus pinaster) et de pins Laricio (Pinus nigra subsp laricio). La châtaigneraie (à Castanea sativa) est aussi bien développée sur ces terrains schisteux. Dans les secteurs plus bas et mieux exposés prend place une garrigue à Chêne vert. Au fond des nombreux vallons qui sillonnent cette, des torrents semi-permanents creusent leur lit pour se jeter dans la Cèze, au nord, le Luech, au sud ou l’Homol, au coeur du site. Une partie de ces eaux sont retenues en aval de SÉNÉCHAS par un barrage artificiel. La délimitation du site est basée sur des critères liés à la végétation, aux activités humaines et à la topographie. La limite retenue englobe l’ensemble des boisements les plus denses. Elle évite les principaux reboisements et les secteurs où la couverture forestière est relativement claire (au nord de Chamborigaud et de Martinenches), ainsi que les zones les plus artificialisées (plaine de Chamborigaud, Peyremale…). Elle coïncide souvent avec une rivière (le Luech au sud, la Cèze au nord). Au nord-est, elle suit la limite du département.

Richesse patrimoniale : Cet espace accueille des oiseaux forestiers rares, protégés sur les plans national et/ou européen et inscrits sur le livre rouge des espèces menacées de France : la Bondrée apivore – le Circaète-Jean-le-Blanc – la Buse variable et des espèces uniquement protégéesle pic épeiche (Dendrocopos major) ; le pic épeichette (Dendrocopos minor) – le Pic vert (picus viridis). Signalons, par ailleurs, la nidification de l’Hirondelle rousseline (Hirundo daurica). Outre la présence d’oiseaux peu communs et protégés, cette zone offre un intérêt écologique, paysager et archéologique. Dans cette vaste étendue peu artificialisée et entrecoupée de plusieurs vallées encaissées, la couverture forestière hétérogène et dense permet à la faune de trouver refuge et nourriture. Enfin, le site recèle de nombreux vestiges archéologiques (menhirs, tumulus, galeries ouvertes). Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CRÊTE DES CHAMS : 98 Ha Cette zone présente un caractère naturel dominant, seules quelques pistes témoignent de l’activité humaine. Un abri sous roche est localisé au sud du plateau. Ce plateau gréseux, qui repose sur des schistes, est situé au nord-ouest de Bessèges ; il domine la vallée de la Cèze.La végétation est constituée d’un maquis à cistes (Cistus sp) et à bruyères (Erica sp) et d’un taillis de châtaigniers (Castanea sativa) accompagnés de pins maritimes (Pinus pinaster). Quelques ruisseaux temporaires naissent de ce plateau (ruisseau des Tendils…).  La délimitation du site est basée sur des critères liés à la géomorphologie et à l’occupation des terres.  La limite retenue englobe le plateau qui tranche fortement avec les versants pentus périphériques en évitant les zones artificialisées du nord-est. Richesse patrimoniale : Cet espace abrite plusieurs cistes peu communs dans la flore de la région :  Cistus revolii : espèce hybride entre Cistus salviifolius et Halimium lasanthium subsp alyssoides Cistus pouzolzii : espèce possédant une dizaine de stations dans le département – Cistus varius. Par ailleurs, le boisement abrite le Pin de Salzmann (Pinus nigra subsp salzmanni) ; espèce relique des temps tertiaires. L’intérêt de cette zone repose sur la présence d’une grande cistaie, formation végétale peu commune dans la région et de pins de Salzmann qui sont des zones refuges pour une faune et une flore spécifiques et parfois rares. Bibliographie – Source AUBIN P. – Deuxième aperçu sur la flore des environs de Génolhac, la Cézarenque. Bull. Soc. Lin. Lyon, Tome 55, Fasc.4, p. 133 – 136. MEJEAN G. – Botaniste – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

office de tourisme Office de Tourisme Intercommunal « Cévennes Actives » : 50, rue de la République, 30160 Bessèges – Tél. : 04 66 25 08 60

BESSÈGES

COMMUNES CONCERNÉES PAR CETTE UNITÉ DE PAYSAGE :

Bessèges  |   Bordezac  |   Gagnières   |  Meyrannes   |   Peyremale   |  Robiac-Rochessadoule

3197 habitants

Mairie" MAIRIE : place du Général de Gaulle 30160 BESSÈGES – Tél : 04 66 25 00 01

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Bessèges

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Bessèges 44.293661, 4.091870

www.besseges.fr/

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