Gallargues le Montueux, patrimoine historique et environnemental


GALLARGUES LE MONTUEUX. Dans le Gard. Pont Ambroix Première parution, le 21/06/2021
Voir les évènements passés de cette année

Ajoutez cet article dans vos favoris. Raccourci clavier touches clavier ordinateurs « Ctrl » + « D »

Les mots-clés pour vous aider...

GALLARGUES-LE-MONTUEUX. À mi distance de Nîmes et de Montpellier, c’est le carrefour où se réunissent tous les grands axes de la région, autoroute, nationale, routes des plages. La voie ferrée y dessert aussi une gare.

La ville est construite sur le premier contrefort dominant (de 65 mètres) la plaine de Petite Camargue, faite d’étangs et marécages asséchés jusqu’au littoral (12km). Aux pieds de la cité coule le canal du Bas-Rhône.

La voie Domitienne franchissait le Vidourle sur le pont d’Ambrussum. Siège d’une abbaye fondée au 15ème. Seigneurie appartenant aux Rostaing, puis incorporée à la baronnie de Lunel.

À VOIR, À FAIRE…

À l’est la limite de la commune est marquée par une rivière : le Razil, à l’Ouest par un fleuve le Vidourle bordé d’une ripisylve de saules et peupliers blancs (SI).

Classée également au Nord, la pinède dite de Cabassu, débouche en direction d’Aubais (3,6 km) et Sommières (9 km) sur un vaste plateau naturel de garrigue. Au sud de la colline, la plaine est cultivée avec un vignoble aux cépages soigneusement palissés et diverses cultures maraichères.

RICHE EN MONUMENTS ET SITES CLASSÉS :

TOUR ROYALE : Site protégé.  Site classé monument historique Première participation Tour de guet au sommet du village, vestige des remparts. Cédée au roi Philippe le Bel en 1492. Architecture à bossoir du type d’Aigues-Mortes.  Culmine au sommet du village et fut utilisée vers 1830 comme relais pour le télégraphe optique Chappe. Le mécanisme a été restauré en 2010.

Eglise Saint-Martin : Non accessible aux handicapés Place Esprit Fléchier – Période : XIe XVIe-XVIIIe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques L’architecture de l’abside romane est du type de celle de Saint-Guilhem. Restaurée récemment, des fragments de fresques murales ont été découverts et les fouilles archéologiques ont mis au jour une nécropole avec des tombes à sarcophages du VIe-IXe s. ap. J.-C

Le Temple (IMH) : Ce bâtiment est bien documenté par les archives nationales, départementales et municipales (série M) communiquées par Bernard Atger, président de l’association du patrimoine gallagois. Le temple construit sur l’ancien château domine le village et jouxte la tour médiévale classée au titre des Monuments qui faisait partie du château. Le projet est fourni par Yzombard, architecte de Lunel et est accepté en 1809 par le conseil des bâtiments civils avec de nombreuses modifications.

Maison de Thomas Burnet : 2 place Brun-Bayle – Période : XVIIIe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques Première participation Thomas Burnet était un négociant à Montpellier et Sète, d’origine écossaise, qui épousa Marie Valz de Gallargues et s’y établit. Cette demeure a gardé son cadre d’origine, clos de murs, ses proportions de bastide, accolée aux communs mais isolée entre deux jardins et son second oeuvre lui confère une grande authenticité.

Maison dite de « L’hôpital Saint-Jacques » : 1 rue de la Bonnette rouge – Période : XIIIe-XIVe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques Première participation Gallargues possédait un hôpital des pauvres qui perdure jusqu’à la Révolution et la tradition orale associe les deux bâtiments. Mais la situation de ce dernier intra-muros et sa datation (fin XIIIe-XIVe s. à une époque où l’âge d’or des pèlerinages est terminé), exclut son utilisation d’hôpital jacquaire. On ignore la composition du rez-de-chaussée mais la maison devait comporter une grande salle à l’étage avec des fenêtres géminées et une grande cheminée hors-oeuvre, reposant sur un double ressaut encore visible en façade. Malgré le manque de documentation sur sa construction et son usage ainsi que les modifications subies, la rareté de l’architecture médiévale civile en fait un élément important du patrimoine.

PONT AMBROIX :

Gallargues-le-Montueux sur le Vidourle – Période : Gallo-romaine Site protégé Site classé monument historique Dernière arche du pont romain permettant à la Voie Domitienne de franchir le Vidourle vers le site gallo-romain d’Ambrussum. Ce pont comportait 13 arches, détruites lors de violentes crues ; au XIXe s. Courbet en représenta les deux dernières. Le monument a encore été fragilisé par les crues désastreuses de septembre 2002.

LES MARCHÉS MARDI MATIN :

Aimargues : Tout produit – Aubais : Tout produit – Bouillargues : Tout produit – Calmette (La) : Fruits & légumes – Cardet : Alimentaire – Cendras : Tout produit – Codognan : Tout produit – Domazan : Tout produit – GALLARGUES : Tout produit – Grau-du roi : Tout produit – Lédenon : Alimentaire – Montfrin : Tout produit – Orsan : Tout produit – Redessan : Tout produit – Roquemaure : Tout produit – St-Ambroix : Tout produit – St-Christol : Alimentaire – St-Hippolyte-du-Fort : Tout produit – St-Jean-du-Gard : Tout produit – St-Paulet-de-Caisson : Alimentaire – Souvignargues : Alimentaire – Tavel : Tout produit

UN MARCHÉ ÉGALEMENT LE VENDREDI MATIN

Piscine PISCINE MUNICIPALE

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) :  Ce site subit une fréquentation diffuse et ponctuelle liée essentiellement à des activités de loisirs : base de canoë-kayak à Boisseron – baignade – pêche ; fréquentation touristique à hauteur du pont romain et du site d’Ambrussum.  En aval de Sommières, le Vidourle entre dans la plaine agricole de l’Hérault et du Gard. La pente est moins forte et son cours devient plus sinueux. Les berges du cours d’eau sont occupées par une ripisylve linéaire d’une grande diversité tant au niveau de sa structure que des essences qui la composent. Les espèces dominantes sont : le Frêne, le Peuplier noir, le Saule , le Platane et la Canne de Provence auxquelles s’ajoutent parfois des bosquets à Peuplier blanc. Le sous-bois est particulièrement luxuriant interdisant souvent l’accès à la rivière. Ponctuellement, par exemple à hauteur de Massereau, la ripisylve s’élargit à la faveur d’un méandre ou d’un bras mort et atteint jusqu’à 200 m de part et d’autre du cours d’eau. Le site de la Roque dAubais où le cours d’eau, surplombé par des falaises,est très encaissé accroît la diversité paysagère de cette région par ailleurs relativement homogène. La délimitation du site s’appuie sur des critères liés à l’occupation des terres et à la nature de la végétation. La limite retenue englobe l’ensemble de la ripisylve inférieure du Vidourle qui possède un développement significatif depuis Sommières jusqu’au pont de Lunel. Au-delà, le cours d’eau est endigué, la végétation des berges est fortement réduite et perd ainsi de son intérêt écologique. Les formations arborescentes qui bordent les rivières contrastent avec la végétation xérophile habituelle de la région méditerranéenne. Cette forêt-galerie, composée d’espèces originaires des régions tempérées, constitue une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont, en effet, des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des zones de repos pour les oiseaux migrateurs. De plus, la ripisylve est souvent la seule matérialisation paysagère du tracé de la rivière. Les difficultés d’accès au cours d’eau l’ont jusque là préservée des dégradations et il est rare dans la région d’observer une telle continuité de végétation rivulaire. De surcroît, contrairement à celles de la plupart des rivières de la plaine languedocienne,elle n’a pas été dégradée par l’implantation de gravières. Bibliographie – Source B.R.L., I.A.R.E., – L’aménagement et la gestion du Vidourle. Syndicat mixte pour l’aménagement et la mise en valeur du Vidourle et de ses affluents. Rapport de phase I : recueil des données. LHERITIER J.N. – Université Paul Valéry – Montpellier. Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE Montpellier).

 

office de tourismeFait partie de la Communauté de Communes RHÔNY VISTRE VIDOURLE :

Aigues-Vives   |   Aubais   |    Boissières   |   Codognan    |   Gallargues-le-Montueux   |   Mus   |   Nages-et-Solorgues   |   Uchaud   |   Vergèze   |   Vestric et Candiac

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Aigues-Vives Aspères Aubais Aujargues Bragassargues Brouzet-lès-Quissac Calvisson Cannes-et-Clairan Carnas Combas Congénies Corconne Fontanès Gailhan Junas Lecques Liouc Montmirat Montpezat Mus Orthoux-Sérignac-Quilhan Puechredon Quissac St-Clément St-Côme-et-Maruéjols St-Théodorit Salinelles Sardan Sauve Sommières Souvignargues Vergèze Vic-le-Fesq Villevieille

Aigues-Vives Aimargues Codognan  Le Cailar Mus St-Laurent-d’Aigouze Vauvert Vergèze Vestric-et-Candiac

3002 habitants

Mairie" MAIRIE : place Coudoulié 30660 GALLARGUES LE MONTUEUX –  Tél : 04 66 35 02 91

icon-car.png
Gallargues

chargement de la carte - veuillez patienter...

Gallargues 43.721683, 4.173218

Vous avez lu cela, vous pourriez aimer ceci :