Monuments romains. Sites classés à Nîmes


Nîmes. Le Gard. Nemausus Première parution, le 12/11/2010
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Sites exceptionnels et des Curiosités. Arènes, Tour magne, Jardin de la Fontaine,…

Nîmes a bénéficié du brassage des Civilisations et des Cultures.

Les Celtes se sont primitivement installés autour de la source Nemausus. Grâce au savoir-faire des romains la Cité s’est développée au point d’être un des fleurons de l’Empire.

Pour preuve les gigantesques travaux entrepris pour la construction du Pont du Gard et de son aqueduc, en vue d’alimenter la Ville en eau avec son ingénieux système de distribution : le Castellum Divisorium…

L’eau, indispensable à la vie, se montre souvent meurtrière et Nîmes eut à subir de tous temps des inondations dévastatrices. Au cours des siècles les nîmois ont d’abord vénéré leur source puis ont lutté pour canaliser l’ardeur, notamment, de l’impétueux Gardon, cette rivière imprévisible que traverse le Pont du Gard.

Le Gardon est d’ailleurs symbolisé aux pieds de la statue qui représente Nîmes : la Fontaine Pradier. Nîmes est classée Ville d’Art et d’histoire. Le monument emblématique est, bien sûr, l’amphithéâtre romain : les arènes.

MAISON CARRÉE : Maison carrée photo

  • « Offrir un exemple éminent d’un type de construction ou d’ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une période ou des périodes significatives de l’histoire humaine. » Cela est le critère IV de la valeur universelle exceptionnelle pour une inscription au patrimoine mondial de l’humanité.
    La Maison Carrée a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, lundi 18 septembre 2023 par le 45ème Comité du patrimoine de l’Unesco.

Toute l’année. Située sur le Boul. Victor Hugo, près des Jardins de la Fontaine. En face de la Médiathèque Eté : 9h – 12h et 14h30 – 19h. Hiver : 9h – 12h30 et 14h – 18h. Non accessible aux handicapés. Place de la Maison Carrée

Période : début Ier s. ap. J.-C. Site protégé Site classé monument historique Ce temple romain, construit au début de notre ère sur le Forum, était consacré aux « Princes de la jeunesse », les petits-fils de l’empereur Auguste.

Après avoir servi d’Église, le temple fut le premier musée de Nîmes en 1821. Une exposition permanente à l’intérieur raconte la longue histoire de ce monument, qui reste l’un des mieux conservés du monde antique.

Le monument fut restauré sous la direction de J.-F. Séguier au XVIIIe siècle, il en déchiffra l’inscription dédicatoire sur le fronton de la façade. Un site lui est consacré

LES ARÈNES : Les arènes photo

arénes de Nîmes

L’empereur Hadrien en fut le premier architecte l’an 119 de l’ère chrétienne et Antonin dut le continuer ; son inauguration peut être fixée à l’année 138. Servant successivement aux jeux publics ou abandonné selon les invasions de toute nature qui ont ensanglanté et agité les premières années de l’ère chrétienne, il a résisté à tous les assauts du temps et des hommes. Wamba, roi des Wisigoths assiège Nîmes et s’empare des Arènes.

En 472, les Wisigoths étant maîtres de la Narbonnaise entourèrent l’amphithéâtre d’un vaste fossé pour en faire une forteresse dans laquelle ils construisirent quelques maisons ; ils élevèrent du côté de la porte orientale deux tours carrées qui n’ont été démolies qu’en 1809, l’une était plus grande que l’autre. En 1809 on les appelait encore tours wisigothes ; la plus basse a servi de chapelle sous l’invocation de Saint-Martin. Cette nouvelle citadelle fut appelée Castrum Arenarum. Les Sarrazins s’étant emparés de la contrée en 737, Charles Martel, maire du palais, vint les assiéger et essaya de bruler le monument ; la couleur noire que l’on remarque du côté dû Nord provient, dit-on, de cette tentative. En 1100, la garde des Arènes fut confiée à des chevaliers qui formaient un ordre spécial ayant ses consuls particuliers et ses privilèges.

En 1278, le fossé qui entourait les Arènes fut comblé par ordre de Philippe le Hardi, mais les chevaliers conservèrent la garde des Arènes jusqu’à la fin du XIVe siècle, époque à laquelle fut construit par Charles VII un nouveau château fort à la Porte d’Auguste. Château de la Porte Auguste construit en 1391 Les chevaliers abandonnèrent alors leurs maisons, le peuple s’en empara et l’on vit s’élever pour ainsi dire un village dont la population était au moins de 2000 âmes. Ces habitations formant ce qu’on appelait le quartier des Arènes, subsistaient encore en 1809, époque à laquelle par les soins de M. d’Alphonse, préfet du Gard, on opéra l’entier déblaiement de l’amphithéâtre. M. Edmond Foulc a fait hommage à la ville d’un certain nombre de pierres provenant de la chapelle des Arènes ; ces pierres sculptées an couteau portent des inscriptions, des blasons et des scènes de la passion. Cette chapelle était desservie par un prêtre qui se qualifiait Prieur ; ses biens consistaient en une maison dans l’enceinte du monument.

Après que les fossés des Arènes eurent été comblés, des maisons vinrent se grouper sur cet emplacement et en certains endroits l’espace qui les séparait du monument était tellement étroit que c’est à peine si un tomme pouvait y passer. Il y avait à peu près vis-à-vis l’endroit où finit aujourd’hui la rue ales Arènes l’auberge de la Mule qui servait de corps de garde aux vélites pour surveiller la population interlope vivant dans ces mauvais quartiers, rendez-vous de tous les vagabonds. Du temps de Ménard, cette rue s’appelait rue de l’Hôtellerie. À son extrémité, la rue montait par une rampe jusqu’à la hauteur du premier étage des Arènes. Un escalier de quelques marches permettait de descendre dans la ruelle où se trouvaient la prison et la chapelle des conseillers et le palais de justice, mais l’accès de cette rue n’était possible que pour les piétons. Vis-à-vis la porte latérale actuelle du palais de justice faisant face au couchant, se trouvait une ruelle fermée à ses deux issues par un arceau et conduisant à la salle de la Comédie appartenant à M. Lecointe, gérée en 1788 par un nommé Boissier.

Aujourd’hui un vaste boulevard et une grande place entourent le monument et lui permettent ainsi de se dégager dans toute sa splendeur et de faire l’admiration des étrangers. Les seuls amphithéâtres dont il reste encore des ruines sont après Nîmes ceux de Puzzole, du Colisée de Rome, de Capoue, de Vérone, de Pola, d’Arles, de Pompeï, d’El-Djem et de Taragone; celui de Nîmes est sans contredit le mieux conservé.

TOUR MAGNE : La tourmagne photo

Non accessible aux handicapés Jardins de la Fontaine (sommet des).  Tourmagne

Période : fin IIIe s. av. J.-C. et gallo-romaine. Site protégé Site classé monument historique La tour Magne (la grande tour) se compose de deux édifices superposés : l’un en pierres sèches complètement ruiné dit tour pré-romaine et l’autre construit sur et autour du premier en maçonnerie à base de mortier et largement conservé, c’est la tour gallo-romaine. Les restes de la tour pré-romaine sont visibles à l’intérieur. C’était une tour en forme de pain de sucre de 12.70m x 17.20m à la base et d’une hauteur maximale de 18 m . Deux murs ou courtines se raccordaient à elle et l’ensemble faisait partie de l’enceinte pré-romaine. Par comparaison avec l’oppidum de Nages, elle pourrait dater du IIIe s. avant J.C. Lors de la construction de l’enceinte romaine ( englobait dans un périmètre de 7 Km un espace de 220 ha. D’une hauteur de 9 m et large de 2 m, elle comptait une dizaine de portes et environ 80 tours dont la Tour Magne.) sous le règne d’Auguste, les courtines ont été détruites mais la tour elle même a été conservée comme noyau central. Elément d’architecture militaire (sa hauteur permettait le guet et les signaux) elle remplissait aussi une fonction idéologique puisqu’on pouvait voir de très loin ce signe de la domination romaine.

JARDINS DE LA FONTAINE : source nemausus photo

Toute l’année. Jusqu’à 23h du 1er juin au 15 septembre. Accès libre et gratuit. La Tour Magne domine les jardins. Des concerts y ont eu  lieu l’été.

Nymphée – Jardins de la Fontaine Période : gallo-romaine Site protégé Site classé monument historique La Source de Nîmes est une résurgence de type vauclusien irrégulière, mais pérenne, qui a joué un rôle déterminant pour la création de l’agglomération préromaine établie au nord sur les pentes du mont Cavalier et, au sud sur quelques hectares de plaine. Elle fut déjà à l’époque pré-romaine un lieu sacré. Les romains y édifièrent divers monuments religieux ou dédiés au culte impérial. Au Moyen-Age, cet ensemble tomba en ruines, en 994 des bénédictins y fondèrent un monastère. Au XVIII siècle, Jacques-Plilippe Mareschal proposa un plan d’aménagement de l’espace, à l’aide de matériaux antiques réemployés. De la terrasse, on voit au premier plan, le bassin avec ses 2 escaliers demi-circulaires, ensuite le canal passe sous un pont, à deux arches, pour aller vers le deuxième bassin, le nymphée, comportant une frise de rinceaux, le portique a été relevé, ainsi que les colonnes. A cet endroit, se trouvent des vases et des statues représentant des génies, qui furent sculptés en 1750 par Pierre Hubert Larchevêque, de la terrasse on aperçoit aussi le temple de Diane.

TEMPLE DE DIANE : Temple de Diane photo

Toute l’année. Accessible par les Jardins de la Fontaine. Vestiges à l’origine imprécise. Accès libre et gratuit. Accessibilité partielle aux handicapés Jardins de la Fontaine.  Temple de Diane

Période : fin Ier s. av. J.-C. Site protégé Site classé monument historique Seul monument conservé en élévation de l’Augusteum (sanctuaire romain dédié au culte impérial) de la fin de premier siècle av. J.C., le pseudo temple de Diane a été remanié, en partie, à l’époque d’Hadrien. Il s’agit sans doute d’un édifice destiné à des célébrations en l’honneur de l’empereur ou d’une bibliothèque. Ce bâtiment sera transformé en chapelle pour le couvent des Ursulines, installé autour de la source sacrée à partir du Xe siècle.

CASTELLUM DIVISORIUM : Castellum divisorium photo

Toute l’année.Situé rue de la Lampèze, dans le quartier du boulevard Gambetta, au pied de l’ancien « Fort Vauban » du 17ème siècle, devenu université.

Période : fin IIIe s. av. J.-C. Ce bassin de distribution d’eau arrivant d’Uzès via le Pont du Gard est un témoin unique et exceptionnel du génie des ingénieurs romains. Il est le seul du monde antique à avoir conservé l’intégralité de son socle percé de bouches. De ce bassin circulaire de 5,50 mètres de diamètre et de 1,40 mètre de profondeur, taillé dans le roc, partaient des canalisations en plomb qui acheminaient l’eau vers les monuments, les fontaines et les différents quartiers de la cité antique.

LA PORTE AUGUSTE : La porte d’Auguste photo

Toute l’année. Située angle rue Nationale et Bd Amiral Courbet.

Période : 16/15 avant J.-C. Porte Auguste (ou Porte d’Arles) Site protégé Site classé monument historique Porte principale de la ville romaine. Flanquée à l’origine de deux tours, elle est composée de deux grandes arcades pour le passage des véhicules et deux passages latéraux plus petits pour les piétons. Au sol on peut observer le dallage de la Via Domitia entrant à cet endroit dans la ville. L’Empereur Auguste a offert à Nîmes l’une des plus vastes enceintes de la Gaule Romaine. La Porte Auguste ainsi que la Porte de France (ou Porte d’Espagne : compte une seule arcade en plein cintre surmontée d’une galerie aveugle décorée de pilastre toscans. Durant l’Antiquité, elle était flanquée de deux tours circulaires. ) en sont les seules portes encore visibles sur la dizaine alors existantes.

La porte de France : Cette porte faisait partie de l’enceinte Augustéenne et comportait une herse. Elle n’était pas située sur la via Domitia contrairement à la porte d’Auguste, mais sur une voie secondaire menant aussi vers l’Hispanie.

AUTRES SITES DE LA VILLE DE NÎMES

photo LA FONTAINE PRADIER : fontaine monumentale en marbre blanc ( inscription M.I par arrêté du 16 novembre 1988 ), composée d’une statue debout, représentant la VILLE DE NÎMES photo, entourée de quatre grandes statues assises dont les vasques recueillent l’eau. Exécutée par MM. Questel, architecte, et James Pradier, située sur l’esplanade Charles De Gaulle ( face à la gare, reliée par l’avenue Feuchères ), inaugurée le 1er juin 1851. Questel disposa autour de la statue de la Ville de Nîmes quatre statues assises représentant la Fontaine de Nîmes ou Nemausa (source mère de la colonie romaine), le Gardon (Vardo), la Fontaine d’Eure (Ura) et le Rhône (Rhodanus). Il les identifa par leur nom latin gravé sur leur base.

Square Antonin, inauguré en 1874. Bassin , supportant des vasques étagées en pierre en dessous de la statue de l’empereur romain Antonin. Oeuvre de Bosc Auguste (sculpteur), Revoil Henri Antoine (architecte) et Delon J. (entrepreneur), le square a été entouré d’ une grille en fer forgé dessinée par Henri Revoil. On peut lire sur l’édifice : Imp Caes t aelio Hadriano Antonino Aug Pio P P Nem Oriundo, transcription du poème de Jean Reboul :  » Le Nîmois est à demi Romain. Sa ville fut aussi la ville aux sept collines. Un beau soleil luit sur de grandes ruines. Et l’ un de ses enfants se nommait Antonin

Monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, inauguré en 1924, square de Onze-Novembre. Oeuvre de Castan Henri (architecte) et Carli Auguste Henri (1868-1930), sculpteur. Crypte à ciel ouvert avec portique d’ entrée et deux socles supportant deux groupes en haut relief spatial, grille en fer forgé.

Monument aux Morts de la guerre de 1870-1871 :  Oeuvre de Mercié Marius Jean Antoine (sculpteur) ; Gruet E. jeune (fondeur). Inauguration le 9 mars 1902, installé sur la place d’Assas, le monument a été démonté puis remonté en 1991 sur son emplacement actuel : place Duguesclin.

Monument à la Mémoire des Martyrs de la Résistance dans le Gard :  Cette pyramide, ( extrémité sud du Bd Jean Jaurès),  a été conçue par l’architecte Jean-Louis Humbaire, ancien architecte en chef du domaine national de Versailles. Les sculptures présentes ont été réalisées par Jean-Charles Lallement, dit Bacchus, ancien élève d’Aristide Maillol et grand prix de Rome d’architecture.

Le Taureau, ( extrémité sud du Bd Jean Jaurès) œuvre de Blanc Raymond (architecte. Pour la pyramide) et Cain (sculpteur) : socle monumental carré supportant une statue en bronze qui représente, non pas un taureau mais un bœuf, ornait le plan d’ eau du palais du Trocadéro à Paris. La sculpture a été cédée à la Ville de Nîmes en 1937 et le bœuf a été rebaptisé le ‘taureau’.

ET ENCORE…

  • L’architecture religieuse à Nîmes au 19ème siècle L’essor urbain du 19ème siècle est accompagné par une importante vague de construction d’édifices religieux. Ces réalisations répondent d’une part à la nécessité de création de nouvelles paroisses suite à l’augmentation de la population, d’autre part elles contribuent à l’embellissement des nouveaux boulevards.
cathédrale saint-castor

LA CATHÉDRALE photo N.D et St-Castor photo – Place aux herbes Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XIIe s. remaniée au XVIIe s. Site protégé Site classé monument historique La frise sculptée (scènes de l’Ancien Testament) de l’édifice d’origine compte parmi les chef d’œuvres de la sculpture romane régionale. Ravagée lors des guerres de religions, l’église a été reconstruite à deux reprises au XVIIe siècle. A l’intérieur, refait au 19ème, des tableaux de Xavier Sigalon, de Melchior Doze et de Reynaud-le-Vieux.

En savoir plus sur l’histoire de l’édifice

chapelle ste-Eugénie à Nîmes

Chapelle Sainte-Eugénie – Rue Ste Eugénie Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : Xe s. remaniée au XIXe s. L’origine du plus ancien édifice religieux de la ville remonte à 956. L’alignement et l’élargissement de la rue Ste. Eugénie sont à l’origine de la façade actuelle du XIXe siècle. Avec la Cathédrale, la plus ancienne église de Nîmes. “Sa première mention remonte à 956. Une voûte en berceau, supportée par des arcs doubleaux, et quatre pierres tombales du XIIe siècle au sol rappellent l’origine médiévale. Le chœur, couvert d’une voûte sur croisée d’ogives, est reconstruit en 1654. La façade, inspirée de l’art roman, est rebâtie en ciment au XIXe siècle. De cette période date aussi l’autel néogothique. Poudrière pendant les Guerres de religion, église paroissiale (1657-1746), fabrique de billards (1792-1876), elle retrouve sa fonction religieuse en 1877.Depuis 1987, elle est rattachée à la Cathédrale.

Chapelle des Jésuites – Grand rue Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XVIIe s. Site protégé Site classé monument historique. Église du collège édifiée entre 1673 et 1678. La variété des formes de voûtes et l’éclairage zénithal par plusieurs lanternons font l’originalité de la chapelle nîmoise Visite libre Exposition Biennale 2003 du bijou contemporain Horaires le samedi : 10h-18h Horaires le dimanche : 10h-18h Tarifs : Gratuit

Eglise st-Paul à Nîmes

Église Saint-Paul – Bd Victor Hugo Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00

Période : XIXe s. Site protégé Site classé monument historique Ce lieu de culte, construit par Charles Questel à partir de 1835, est le premier exemple d’architecture néo-romane en France. Les décors intérieurs, d’inspiration byzantine, sont l’œuvre d’un élève du célèbre Ingres, Hippolyte Flandrin. Son orgue remarquable est signé Aristide Cavaillé-Coll.

Église Sainte-Perpétue et Sainte-Félicité – boulevard de Prague

  De style éclectique construite sur des plans de l’architecte Léon Feuchère, sa première pierre fut posée en 1852 par Louis-Napoléon Bonaparte. Les travaux furent terminés en 1864. Le clocher en façade possède une haute flèche,  dominant de 70 m l’esplanade Charles-de-Gaulle.

Église St-Charles – boulevard Gambetta

  De style néoclassique, l’église Saint-Charles a été construite à partir de 1774, selon les plans de l’architecte Claude Rollin

Église Notre-Dame-du-Suffrage-et-St-Dominique – 300 avenue Bir Harkeim

  En 1962, les accords d’Evian signés, les pieds noirs rapatriés d’Algérie arrivent nombreux à Nîmes augmentant considérablement le nombre de paroissiens. Joseph Massota, architecte résidant à Nîmes, construit cette église en 1963 : l’édifice est en forme d’amande, en béton et en verre afin d’apporter beaucoup de lumière.

Église St-Baudile – Place des Carmes

Cette église fut construite par l’architecte bordelais Jean-Jules Mondet, dans un style néo-gothique, en 1877. Avec les églises Sainte-Perpétue – Sainte-Félicité en 1864 et Saint-Paul en 1849, sa construction s’inscrit dans les constructions nouvelles nécessaires par l’augmentation de la population et le besoin de nouvelles églises paroissiales.

Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion – 28 rue Séguier

  Lieu de mémoire consacré au père Emmanuel d’Alzon, fondateur de la congrégation religieuse des Oblates de l’Assomption.

À Nîmes, au nord du quartier des Amoureux, 130 tombes s’échelonnant entre la fin de l’Antiquité et le haut Moyen Âge ont été mises au jour. Les archéologues y ont également découvert une partie des fondations d’une église bâtie avec des remplois antiques monumentaux provenant sans doute d’anciens mausolées situés non loin. Estimée du tout début du Ve siècle, cette église est le plus ancien édifice de culte chrétien découvert à Nîmes.
Marie Rochette, responsable d’opération, Inrap – Julie Grimaud, responsable du secteur funéraire, Inrap

Le couvent médiéval des frères Carmes

Le site, à l’extérieur de Nîmes, est à 650 mètres à l’est de l’enceinte gauloise. À partir de l’époque romaine et de l’agrandissement de la ville, il se retrouve quasiment au contact de l’une de ses portes principales : la porte d’Auguste. C’est un lieu où se croisent alors le cours fluctuant de l’Agau (un ruisseau qui traverse la ville et alimente ses moulins) et plusieurs routes, au nombre desquelles la voie Domitienne, qui constitue depuis le IIe siècle avant notre ère le principal axe de circulation de la région.
Intervenants
Odile Maufras, archéologue responsable d’opération (Inrap)

Synagogue – 40 rue Roussy

Dès le début du Moyen Âge, la communauté juive est l’une des plus actives du Languedoc. La synagogue actuelle est construite en 1793 : au premier étage se situe la salle de culte tandis que l’on retrouve les annexes (logement, four à matsot, mikvé) au rez-de-chaussée. L’édifice a été restauré plusieurs fois au XIXe siècle.

grand temple

Grand Temple – Bd Amiral Coubet Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XVIIIe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques L’église des Dominicains est construite entre 1714 et 1736 par l’architecte et sculpteur nîmois Jean Mauric. Elle est affectée au culte réformé en 1792. Visite libre Horaires le samedi : 14h30-18h00 Horaires le dimanche : 14h30-18h00.

Petit Temple – rue du Grand-Couvent
Période : 1714 . Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Autre entrée : côté Maison du Protestantisme, 3 rue Claude Brousson..En 1795 l’église du couvent des Ursulines est affectée au culte réformé.

Temple de l’Oratoire – Place de l’Oratoire. Tél : 04 66 67 97 40

temple-oratoire_nimes Premier temple protestant de Nîmes, il est construit après la Révolution Française. L’Oratoire est construit par l’architecte de la ville, Henri Granon, dans un quartier populaire d’ouvriers protestants. Selon le goût de l’époque, le temple se présente avec une façade néo-médiévale. L’innovation architecturale se trouve à l’intérieur sous forme d’une charpente métallique qui fait l’originalité de ce temple

 

Cimetière protestant – 17 bis, av. Pasteur Paul Brunel Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XIXe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Son utilisation continue depuis 1779 en fait le plus ancien cimetière protestant collectif en France, il est aussi remarquable pour son aménagement paysager entrepris à partir de 1822 et pour la qualité architecturale des tombeaux. La tombe la plus célèbre est celle d’André Amenlier contenant la dernière œuvre de James Pradier. Visite libre Horaires le samedi : 9h-18h Horaires le dimanche : 9h-18h

(La Réforme fut accueillie avec faveur à Nîmes au 16ème. En 1567, les protestants massacrèrent un grand nombre de catholiques. La ville se soumit au roi après la prise de La Rochelle. Elle fut à nouveau le théâtre de troubles, lors de la révolte des Camisards).

Maison du Protestantisme – 3 rue Claude Brousson
Ancienne Maison d’école qui faisait partie du couvent des Ursulines chargées de l’éducation catholique de jeunes filles protestantes, devient maison presbytérale en 1836. Restructurée en 1995, elle accueille aujourd’hui des expositions et une bibliothèque possédant un remarquable fonds ancien du XIXe siècle.

École supérieure des Beaux Arts – Hôtel Rivet (ancien) Grand rue Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XVIIIe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques L’édifice néo-classique, construit vers 1786 pour le richissime négociant en soieries David Rivet, illustre les nouvelles tendances artistiques de la fin du XVIIIe siècle, dont le modèle est la Grèce antique. Le sol du hall d’entrée, conçu comme un atrium, est une réalisation du sculpteur Bernard Pagès. Depuis sa restauration en 1987 l’ancien hôtel particulier abrite l’École Supérieure des Beaux Arts. Visite libre Horaires le samedi : 10h-12h/14h-18h Horaires le dimanche : 10h-12h/14h-18h.

Musée du Vieux-Nîmes : place aux Herbes. Tél : 04 66 76 73 70 – Les MUSÉES DE LA VILLE

musee-vieux-nimesAncien palais épiscopal, l’édifice adopte le plan d’un hôtel particulier entre cour et jardin. Le musée possède plus de 30.000 pièces qui témoignent de la vie nîmoise depuis le haut Moyen Âge. Collections textiles issues des fabricants négociants du XVIIIème siècle, fonds de l’École de Fabrication de Nîmes, meubles typiques nîmois et cévenols, poteries régionales sont les joyaux dont le musée se fait écrin. Une des salles permanentes est consacrée à la fabuleuse légende du jean.

Galerie Jules Salles – Ancien collège des Jésuites Bd Amiral Coubet Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XVIIe-XIXe s. Site protégé Site classé monument historique. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques « Les métiers de la restauration du patrimoine » : les artisans de la confédération du bâtiment du Gard accueillent le public pour expliquer à l’aide des panneaux de présentation et de démonstration de mise en œuvre leurs techniques et des travaux réalisés dans le secteur sauvegardé.

Hôtel de ville : cour d’honneur – Pl. de l’Hôtel de Ville Tel : 04 66 76 74 49/04 66 58 38 00
Période : XIVe-XVIIIe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques Construit par l’architecte Charles Augustin Daviler de 1700 à 1703 sur l’emplacement de la Trésorerie du Roi datant du moyen-âge. Sur la façade dans la rue de la Trésorerie, se trouvent encore des traces : porte en arc brisé, fenêtres gothique et Renaissance. La façade principale et la cour d’honneur sont conformes à l’esthétique de l’époque Louis XIV. En 1987 l’Hôtel de Ville a été restauré et l’aménagement intérieur refait par le designer et architecte d’intérieur Jean-Michel Wilmotte

Hôtel de la Préfecture : 10, Avenue Feuchères

prefecture nimesConstruit à l’époque napoléonienne, c’est l’un des premiers hôtels de préfecture construits en France. Le bâtiment a été construit au XIXe siècle avec une architecture en « U ». A l’entrée, la cour d’honneur puis le bâtiment avec l’entrée principale des visiteurs et deux pavillons de chaque côté. A l’arrière du bâtiment se trouve un jardin avec un bassin et des arbres de différentes variétés.

Hôtel de l’Académie – Nîmes 16, rue Dorée Tel : 04 66 58 38 00
Période : XVIe s. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques L’Académie de Nîmes, fondée en 1682, est la plus ancienne société savante de la ville. Officiellement reconnue par Louis XIV, l’Académie Royale de Nîmes s’est vue conférer, par lettres patentes d’août 1682  » les honneurs, privilèges, facultés, franchises et libertés  » dont jouissait depuis 1635 l’Académie française. Fidèle à ses traditions, elle travaille à l’enrichissement du patrimoine culturel, régional et national. Sans jamais oublier la devise inscrite au fronton de son hôtel du 16 de la rue Dorée : NE QUID NIMIS (Rien de trop !); Elle a son siège dans cet ancien hôtel particulier depuis 1919. Le décor des façades sur rue mais surtout celui de la cour d’honneur sont un exemple, rare et tardif, de l’influence de la Renaissance à Nîmes.

La gare
Construite de 1842 à 1844, la gare de Nîmes fait partie des premières gares de voyageurs à avoir vu le jour en France
et compte parmi les plus anciennes encore en service.
Contrairement aux autres gares construites au 19ème siècle avec des matériaux modernes tels que le métal et le verre, l’architecture de celle-ci s’inscrit dans une tradition locale de travail de la pierre de taille remontant à l’époque
romaine. Sa large façade, composée de deux rangées d’arches superposées, évoque les arènes, toutes proches.

LE DIAGNOSTIC PATRIMONIAL DES FAUBOURGS DE LA VILLE DE NÎMES (pdf)

LES HÔTELS PARTICULIERS

Hôtel Meynier de Salinelles – Nîmes 16, rue Fresque
Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Au milieu du XVIIe siècle, cette parcelle appartenait à l’avocat Arnaud Guiran. Vendue en 1736 au marchand Laurens Boudon, elle restera dans cette famille jusqu’en 1838 où elle est achetée par Meynier. Un siècle après, les Meynier de Salinelles vendent à la banque Arnaud-Gaidan (propriétaire de l’hôtel contigu à l’Est) et celle-ci revendra à la commune de Nîmes vers 1980.

Hôtel Novi de Caveirac dit Hôtel Chouleur – 6, rue Fresque Tel : 04 66 58 38 00
Période : XVIIe-XVIIIe s. La façade du XVIIIe s. Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. abrite une des plus grandes demeures nîmoises qui adapte à sa façon le principe de l’hôtel particulier entre cour et jardin. Contrairement aux traditions locales, le grand escalier est ici complètement enfermé. A remarquer, le décor des façades de la cour d’honneur et le plafond en gypserie de la cage d’escalier.

Hôtel Rivet – 10, Grand rue
Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Cet édifice construit en 1786 pour David Rivet, riche négociant en soieries et armateur à Cadix, représente un des plus beaux exemples de l’architecture de cette époque. Sa conception est dûe à Jean-Arnaud RAYMOND architecte de la province, chargé par l’intendant Saint-Priest du plan d’embellissement de Nîmes et du palais des Etats du Languedoc à Montpellier.

Hôtel Séguier – 7, rue Séguier Tel : 04 66 76 74 49
Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques Période : XVIIIe s. Vers 1768, l’érudit Jean-François Séguier décide de construire sa maison dans la rue principale du faubourg des Carmes, habité par les ouvriers du textile et de la soie. La demeure abrite sa bibliothèque ainsi que ses collections, mis à la disposition des visiteurs. L’édifice est typique des constructions nîmoises de la seconde moitié du 18e siècle. Le vestibule ovale s’inspire du palais épiscopal. La cage d’escalier est légèrement décentrée pour privilégier l’axe menant de l’entrée vers le jardin.

Maison de l’Avocat des Pauvres 5, rue Dorée
Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Cette demeure abrite depuis 1484 la fondation de l’Avocaterie des Pauvres : en effet Louis Raoul bachelier ès lois, né à Bernis mais installé à Nîmes, institue par testament l’Avocaterie des Pauvres destinée à la défense bénévole des indigents, veuves et orphelins. Pour subvenir à cette charge, il lègue sa maison qu’il avait acquise en 1449, des terres et des rentes pour son entretien ainsi qu’un règlement précis pour l’élection de l' »avocat des pauvres ».

Hôtel Villard – 5, rue Dorée Tel : 04 66 58 38 00
Période : XVIIe s. Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Cette demeure familiale des Villard, conseillers au présidial et seigneurie de Vallongue, possède un très bel escalier suspendu ouvert sur la cour. La rampe en fer forgé témoigne d’un travail minutieux et reflète le savoir-faire de l’artisanat de l’époque.

Hôtel Colomb de Daunant, ex-hôtel Foulc – 10 rue Briçonnet
Période : 1855. Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Construit pour Edmond Foulc, grand collectionneur d’art de la Renaissance et du Moyen Age. L’hôtel est racheté en 1908 par Auguste Colomb de Daunant. Propriété, de nos jours, d’un particulier.

Hôtel de Bernis – 3, rue de Bernis
Cet hôtel compte parmi les plus anciennes et les plus belles maisons nîmoises.

Hôtel de Régis – 14, rue du Chapitre
L’élégante façade se distingue par son décor et sa porte de style Louis XV, couronnée de trois arceaux superposés.

Hôtel de Rozel – 1, rue de la Violette
La belle ordonnance de la façade et le luxueux aménagement du portail sont entrepris en 1774 par la famille de Rozel.

Hôtel Boudon – 4, rue de Bernis
L’hôtel se distingue par son vestibule spacieux. Les balcons et la rampe de l’escalier montrent de remarquables ferronneries.

Hôtel Dieu (ancien) – 25-27 rue Jean-Reboul ( Chapelle), 12 rue de la République ( actuellement bâtiment de la C.C.I de Nîmes)
Période : 1668- 1740 – 1830. Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Ancien couvent, les bâtiments hospitaliers ont été rebâtis après les guerres de Religion (chapelle en 1660,cloître en 1663).

Immeuble – 17, rue des Marchands
Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Cette maison pose de nombreux problèmes de datation : en effet, l’organisation de la façade rythmée de pilastres doriques au 1 er , ioniques au 2 ème et surmontés de frises, date du XVI ème mais cela a perduré dans la région jusqu’au début du XVII eme. La qualité exceptionnelle de la façade et la rareté des décors peints civils en font un élément patrimonial important.

Maison – 5, rue Crucimèle
Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Cette demeure qui a conservé la cour, les écuries, les terrasses, le jardin, le mur d’enceinte et le portail, témoigne des maisons de campagne construites dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle sur les collines proches des remparts de la ville.

Maison – 1, bis Bd Jean-Jaurès
Site protégé. Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Cette maison recèle un ensemble exceptionnel de mosaïques : les fouilles entreprises en 1982 et 84 ont mis au jour un édifice public datant du 1er siècle avant notre ère, probablement une schola liée à l’Augusteum nous permettant ainsi de mieux cerner l’ensemble des aménagements autour de la Fontaine. Le mobilier très riche (fragment de marbre, tête… ) retrouvé dans le puits est conservé dans le musée mais les mosaïques sont en place. Elles présentent des frises richement ornées et de très nombreux motifs historiés avec des figures humaines et une inscription.

Palais de Justice – boulevard des Arènes ; à l’angle du boulevard de la Libération
Période : 1838. Site protégé Site inscrit à l’inventaire des monuments historiques. Reconstruit sur l’emplacement de la  » Maison du Roi « . La première construction de 1810, sur les plans de Charles Durand, fut remplacée par le palais de justice actuel à partir de 1838 sur les plans de Gaston Bourdon, architecte départemental. Edifice néo-classique. Le fronton ainsi que toutes les parties sculptées sont l’oeuvre de Paul Colin. Les peintures sont l’oeuvre du peintre nîmois Numa Boucoiran. La décoration intérieure est conservée.

Fort Vauban – rue du Docteur Georges-Salan
Période : 1687. Fort Vauban (à quatre bastions, avec une place d’armes carrée au milieu, entourée des casernes des soldats et des logements des officiers), construit sur ordre du roi afin de prévenir des menaces des protestants, nombreux dans la cité, au temps de la Réforme. Le fort devint prison politique de sécurité en 1790 puis prison centrale en 1820. Les conditions de détention y étaient alors épouvantables. La prison fut le lieu de nombreuses exécutions de résistants pendant la seconde guerre mondiale. La centrale fut définitivement fermée en 1991. Les bâtiments furent rachetés par la municipalité et les travaux d’aménagement confiés à l’architecte Andrea Bruno pour ce qui devait devenir un site universitaire.

LES FOUILLES À NÎMES

Bd Jean Jaurès (octobre 2009) 6 Implantée à l’extérieur de la ville antique, à 400 m de l’une des portes de l’enceinte, la fouille a permis de dégager une partie d’un espace funéraire occupé aux et IIe s. après. J.-C. et formé d’enclos accolés délimités par des murs, des haies ou des bornes. La signalisation des tombes, partiellement conservée, est constituée de pierres dressées, d’amas de blocs et de poteaux. On dénombre 45 tombes ou bûchers dont 38 ont pu être fouillés. Il s’agit de dépôts de crémation en urne ou en coffres monolithes, de crémations primaires et d’inhumations dont plusieurs appartiennent à des sujets décédés en âge périnatal ou post-natal. L’ensemble comprend également deux sépultures de chien.

Les dix mois de fouilles préventives du parking Jean Jaurès, d’octobre 2006 à août 2007, avaient permis la mise au jour sur 6500 m2 d’un quartier de la ville romaine. Il s’agit de l’une des plus importantes surfaces d’étude ouvertes dans le tissu urbain antique de Nîmes.

La mosaïque de Penthée a été découverte à 2 mètres environ sous la surface du sol actuel. Elle était située au sud d’une maison romaine (domus) au sein d’un quartier associant zones résidentielles et artisanales. Le plan n’est pas connu dans sa globalité, néanmoins une restitution permet d’estimer à 950 m2 sa surface au sol, ce qui place cette maison parmi les plus grandes actuellement connues à Nîmes.

Rue Clérisseau (septembre 2008) : Les premiers résultats des fouilles, réalisées entre septembre 2008 et janvier 2009 dans le quartier du faubourg des Prêcheurs à Nîmes, ont permis de cerner plus précisément un secteur de la ville jusqu’alors peu exploré. Situé au nord du centre urbain, il est marqué dès les premiers siècles de notre ère par une urbanisation importante et l’édification de grands bâtiments publics. Une dynamique démographique, liée à l’installation du couvent au Moyen Âge, traduit l’intérêt grandissant pour ce nouveau faubourg, ensuite raccordé au reste de la ville par une enceinte moderne.
Le site Nimes-gard.fr s’est d’abord appelé nemausus.com… Pourquoi Nemausus ? Voici une partie de la réponse à la question…

 LES MONUMENTS CLASSÉS HISTORIQUES  À NÎMES ET DANS LE GARD

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5 Comments

    1. avatar
      webmaster says:

      Bonjour,

      Il semble que le peintre auquel vous faites allusion soit RENÉ Blanc 1906-1987 – Peintre. – Caricaturiste de presse et affichiste

      Cordialement.

  1. avatar
    Bouchon Maurice says:

    A propos d’un tableau de 1934 représentant les Jardins de La Fontaine, 1934. Est-ce que Blanc Raymond a été peintre, et signait-il ses tableaux R Blanc, en 1934 ? Merci de votre réponse.

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