Luis Moneo et Antonio Reyes. Festival flamenco. Nîmes 2018


Première parution, le 22/11/2017
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Deux grands chanteurs, deux générations, deux révélations qui s’imposent partout avec éclat et vérité.

Luis Moneo, né en 1961 dans le quartier gitan La Plazuela de Jerez, poursuivait encore il y a peu sa brillante carrière de guitariste d’accompagnement. Frère des célèbres chanteurs Manuel Moneo et El Torta, tous héritiers d’une vieille lignée flamenca, il a transmis le virus de la guitare à son fils Juan Manuel, son accompagnateur attitré, et basculé vers le cante, la passion de sa vie.
Àplus de 50 ans, le nouveau venu entamait là une reconversion risquée. Luis Moneo a tout éteint d’emblée et imposé son style, son charisme. Et quand il ose les chants emblématiques, soléa en tête, il retrouve d’instinct, sans rien forcer, le cante grande de Jerez. Pas du tout en novice. En vieux maître épanoui.

Mercredi 17 janvier 2018 | 20:00

En deuxième partie, Antonio Reyes, idole de Chiclana, est à 40 ans, un défenseur reconnu du chant pur. Un orthodoxe, dit-on, formé par son père et son oncle « Jarrito », ancien chanteur à succès. Avec son second disque en 2015, aux côtés de Diego del Morao, fils de Moraíto Chico, Antonio a encore franchi un palier.

Lui l’admirateur de Mairena ou de Caracol exprime mieux encore toute sa science des styles. À ses côtés, le bouillant guitariste Diego Amaya, complice d’Aurora Vargas, Pansequito ou Capullo de Jerez.

Théâtre B. Lafont. Place de la Calade. Nîmes

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Théâtre B. Lafont

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Théâtre B. Lafont 43.838164, 4.357322