Saint-Martial, et la culture de l’oignon doux


SAINT-MARTIAL. Dans le Gard Première parution, le 02/11/2020
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SAINT-MARTIAL. Les évêques de Nîmes y avaient un château fort mentionné dès 1156, et dont subsistaient naguère quelques vestiges proches de I’église. La totalité des dîmes revenait à l’évêque de Nîmes.

Dès le Xe siècle, Saint Martial est un village fortifié, groupé autour du château seigneurial de la famille d’Anduze dont l’un des membres, Bernard d’Anduze, fut évêque de Nîmes. Il abandonne un tiers de ses terres et droits seigneuriaux à son évêché, faisant de Saint Martial le chef lieu d’un archiprêtré où les évêques de Nîmes résidaient occasionnellement. Plusieurs évêques y ont séjourné jusqu’au XVIIe siècle.

Pittoresque village niché sur un éperon rocheux des contreforts cévenols : ruelles en escalier, belles maisons cévenoles, porches voûtés.

La présence de monuments mégalithiques, dolmens et menhirs atteste de l’existence de l’homme dans la vallée du Rieutord dès l’époque préhistorique. Ce Castrum est défendu par deux rivières l’Elbès et le valat du Bourbouquié ainsi que par un rempart dans lequel on entre par deux portails : celui de la place qui ouvrait la route vers le nord et celui du portail du Trives qui ouvrait la route vers St Roman de Codières.

Aux XVII et XVIIIe siècles St -Martial était le village des cardeurs de laine. Les bergers cévenols choisirent Saint Blaise comme saint patron car c’était le protecteur du bétail et des cardeurs. Ce saint a été martyrisé au début du IVe siècle au moyen de cardes et de peignes en fer. Jusqu’à la Révolution St Martial fut le centre d’une cour de justice seigneuriale où les « officiers ordinaires de St Martial » traitaient ce qui ressortissait de cette justice sur les territoires du village, de Notre Dame de la Rouvière et une partie de St André de Majencoules.

À VOIR, À VISITER…

Château 18ème.

Vieilles bergeries.

Eglise, construite en schiste, est un joyau de l’art roman. 12ème entièrement restaurée : porche construit (ou reconstruit) au 19ème, avec réemploi du blason de l’évêque Hector Douvrier.

Atelier de confection de cachemire.

L’artisanat du cachemire et l’oignon des Cévennes sont honorés ici lors de la Fête de la St-Blaise, le premier dimanche de février. Sur toute la zone autour de la commune, est cultivé essentiellement sur les traversiers l’oignon doux des Cévennes qui bénéficie du label AOC. Celui-ci, plus communément appelé « cèbe », a été implanté dans les Cévennes vers 1830.

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) : CRÊTES SOMMITALES DU LIRON : 1258 Ha Ces crêtes sont situées dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes, sauf au-dessus de Colognac, à l’extrême sud du périmètre.  Quelques pistes forestières, notamment à proximité du Fageas et dans la partie sud, ainsi qu’une grande draille sillonnent le site.

RandonnéesDe nombreux sentiers de randonnée, dont celui qui conduit au mont Aigoual franchissent ou longent les crêtes (GR6-GR7, tour des Cévennes et variantes). Cette grande zone est constituée par les parties sommitales du massif schisteux et granitique du Liron. Elle domine une grande partie des Cévennes méridionales.

Cet ensemble de crêtes où prennent naissance de nombreux torrents, est couvert de pelouses et de landes à Genêt purgatif , à Bruyère et à Callune parsemées de quelques petits bois de Hêtre, Chêne blanc et Châtaignier. Des escarpements rocheux et des éboulis (rochers de l’Aigle, le Fageas…) complètent ce paysage d’altitude. La délimitation du site est claire ; elle est basée sur des critères liés à la végétation. La limite retenue englobe l’ensemble des espaces les plus ouverts du massif du Liron, de la serre de Borgne et de Lacam, colonisés par les landes et les pelouses.

Richesse patrimoniale :

Hibou Grand-ducCet espace sommital rupestre accueille deux espèces rares, protégées en France et dans la Communauté Européenne, et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées de France : la Pie-grièche écorcheur – le Hibou Grand-duc, ainsi que d’autres espèces protégées intéressantes : le Faucon d’Elénore : de passage sur le site – le Merle de roche.

La flore comprend une plante d’altitude qui se trouve ici en limite de son aire de répartition : Aster alpinus.

Outre la présence d’espèces peu communes et protégées, cette zone offre un intérêt écologique.

Fauvette à tête noireCe biotope est favorable à la nidification d’oiseaux caractéristiques des milieux ouverts : Traquets, Fauvettes …

Par ailleurs, ce type d’habitat naturel représente une richesse patrimoniale ; il est mentionné dans une directive CEE relative aux habitats de la faune et de la flore sauvages comme étant un milieu en danger de disparition qui nécessite une conservation.

Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communication orale. WIENIN M. – Société de Protection de la Nature, section d’Alès – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier).

186 habitants

Mairie" MAIRIE : 30440 ST MARTIAL – Tél : 04 67 81 30 82

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Saint-Martial

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Saint-Martial 44.035540, 3.735497

http://www.ot-cevennes.com/

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