Saint-Sauveur-Camprieu et l’abîme de Bramabiau


SAINT-SAUVEUR-CAMPRIEU. Abîme de Bramabiau Première parution, le 14/03/2021
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SAINT-SAUVEUR-CAMPRIEU. C’est une visite incontournable lorsque l’on visite le Gard.

Une grande draille a toujours permis de rejoindre l’Aubrac et l’Auvergne avec les basses vallées cévenoles et le riche Languedoc.

De nos jours les troupeaux transhumants et les randonneurs de plus en plus nombreux l’utilisent.

Ensemble d’industrie extractive (plomb argentifère et zinc) des mines de Villemagne, ou de Saint-Sauveur : des travaux anciens présumés antiques ont été retrouvés au 18e siècle. Filon de galène argentifère redécouvert en 1775 par M. de Genssane, mis en exploitation dès 1776 jusqu’en 1980.

Mine de plomb et de zinc de Villemagne : Mine faisant partie de l’ ensemble d’ industrie extractive des mines de Villemagne ; premiers travaux modernes par E. Joly vers 1864 mais la réalisation d’ installations importantes sur le site débute vers 1910 après la constitution de la société minière et métallurgique de Villemagne ; construction de nombreux logements pour le personnel et agrandissement en 1927 avec la construction de la nouvelle laverie qui ne fonctionne qu’ une dizaine d’ années ; exploitation interrompue vers 1936 ; reprise en 1955 par la société Pennaroya qui loge son personnel majoritairement immigré dans un ensemble de baraquements appelé village nègre, quelques centaines de mètres au-dessus (actuellement rasé). Fermeture vers 1980.

À VOIR, À FAIRE…

Camprieu Cam del Rieu (plateau entre deux rivières) ou les champs du Prieuré (autre version étymologique) est célèbre par son site naturel : l’Abîme de Bramabiau.

Grotte de Bramabiau (SI) : céramique peinte du chalcolithique. Menhir christianisé – La visite guidée de la rivière souterraine du Bonheur : En plein cœur du parc national des Cévennes, la rivière du Bonheur naît à l’air libre. Au contact avec le calcaire, elle va s’engouffrer sous le Causse de Camprieu pour rejaillir 800 mètres plus loin.

La visite commence dans le sous-bois, où la fraîcheur est reposante en plein été. La descente est graduelle et l’on peut y découvrir ou redécouvrir plus de 70 espèces de plantes. Au fur et à mesure que l’on descend, la rumeur de la rivière délivrée des ténèbres monte, encore invisible, mais soudain, l’Alcôve apparaît dans toute sa splendeur, un véritable monument de la nature. On longe, puis on traverse la rivière en suivant un sentier horizontal. On arrive dans ce que les géologues appellent « une reculée karstique » et que les poètes dénomment un « Bout du Monde » c’est-à-dire un vaste demi-crique dans lequel naît, ou ici « renaît » une source. Les parois du demi-crique sont absolument verticales, soit très inclinées et hautes de 70 à 120 mètres .

C’est certainement à Bramabiau que les amateurs de grottes risquent le moins d’éprouver une impression de déjà vu. Edouard Alfred MARTEL écrit : « BRAMABIAU est une de ces œuvres grandioses et bizarres que la nature exécute à coups de siècle qui confondent l’Esprit Humain. » ( Édouard-Alfred Martel découvrit l’abîme de Bramabiau en

HORAIRES  Ouvert du 1er Avril au 12 novembre – Tél : 04 67 82 60 78 Fermeture au dernier jour des vacances de la Toussaint

Château de Coupiac. Vieux pont, sur le Bonheur.

Fontaines curieuses le long de la route du col de Faubel.

Les ruines de l’abbaye Notre-Dame-de-Bonheur, fondée par les Roquefeuil en 1002 s’élèvent au beau milieu du massif de l’Aigoual, entre pâturage et forêt. Croix du cimetière (ancien pèlerinage pour les enfants malades, encore suivi).

Ancienne filature du Mazel.

Arboretum de Saint-Sauveur et de Trèvezel. Causse de Camprieu.   Trévezel, le sentier des botanistes et des forestiers : La forêt de l’Aigoual, fortement dégradée au début du XIXe siècle, a fait l’objet d’une reconstruction opiniâtre.
Un grand programme de reboisement du massif est amorcé dès 1859. Il s’intensifie sous la houlette de Georges Fabre, des Eaux et Forêts, de 1875 à 1908. Parallèlement à ces travaux, Charles Flahault, directeur de l’Institut de botanique de Montpellier, mène des expérimentations et des recherches sur l’adaptation des espèces aux conditions environnementales locales. Le reboisement, qui a radicalement changé le paysage, s’est appuyé sur des connaissances nouvelles et mises en œuvre par des forestiers, mais aussi des botanistes. Ce sentier va sur leurs pas…

La maison au col de la Serreyrède : Avant 1861 elle est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.

( http://destination.cevennes-parcnational.fr)

Pour les sportifs : Circuit VTT, Le défi des trois rivières. Superbe raid exigeant qui propose de parcourir des paysages et ambiances variées des forêts de l’Aigoual aux gorges du Trévezel ou de la Dourbie, alternant chemins roulants et monotraces techniques.

Départ / Arrivée : St Sauveur Camprieu
Communes traversées : St-Sauveur-Camprieu, Dourbies, Trèves, Lanuéjols

Circuit VTT , La forêt du Trévezel. Une boucle idéale pour passer un bon moment en famille. Ce parcours agréable, avec une montée douce et une descente rapide mais sans difficulté, sera parfait pendant les grosses chaleurs de l’été !

Départ / Arrivée : St Sauveur Camprieu

Circuit VTT n°7, La vallée du Bonheur. Depuis Camprieu, ce parcours emprunte des jolies pistes (Chemin de St Guilhem) pour remonter la vallée du Bonheur avant de grimper plus franchement en direction du Col. Retour par de beaux sentiers monotraces, techniques mais non dangereux, jusqu’au lac de Camprieu.

Départ / Arrivée : St-Sauveur-Camprieu
Communes traversées : St-Sauveur-Camprieu, Valleraugue
Circuit VTT n°8, La vallée de Bramabiau. Un des plus anciens sentiers du pays, le sentier des morts !
Après une magnifique descente assez technique jusqu’au Bramabiau, l’église de St Sauveur apparaît dans toute sa majesté au cœur de la vallée. Le retour jusqu’au village qui offre une vue panoramique sur l’abîme de Bramabiau, est également superbe !
Départ / Arrivée : St Sauveur-Camprieu

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) UBAC DU CAUSSE BEGON : 258 Ha Situé dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes, ce territoire fait partie de la forêt domaniale du causse Noir.

VOIR CAUSSE-BÉGON

ZNIEFF

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) GORGES DU TREVEZEL : 2976 Ha Ces gorges sont situées à cheval sur la zone centrale et sur la zone périphérique du Parc National des Cévennes.

VOIR TRÈVES

ZNIEFFZone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) PERTE DU BONHEUR ET ABIME DE BRAMABIAU : 12 Ha Ce site est inscrit dans la zone périphérique du Parc National des Cévennes. L’abîme de Bramabiau est l’une des curiosités naturelles les plus visitées de la région. Le GR 66 traverse la zone près de la perte du Bonheur. La rivière du Bonheur prend naissance dans le massif de l’Aigoual. A son arrivée sur le causse de Camprieu, à environ 7 km de sa source, le Bonheur s’engouffre dans un lit souterrain et réapparaît 600 mètres plus bas dans l’abîme de Bramabiau. La perte du Bonheur s’effectue sous une grande dalle calcaire partiellement effondrée qui laisse apparaître la rivière au fond d’un gouffre d’une dizaine de mètres de profondeur. L’abîme de Bramabiau s’ouvre par une cheminée haute d’une quarantaine de mètres dans le flanc du plateau creusé par le cours d’eau (l’Alcove). Des prairies bordent le ruisseau entre la perte et la résurgence de Bramabiau ; quelques boisements à dominance de feuillus entourent l’abîme et les escarpements rocheux. Au sud, avant la perte, une ripisylve longe le cours d’eau. La délimitation du site est basée sur des critères liés à la géomorphologie. Les limites retenues englobent l’ensemble des escarpements rocheux des alentours de la perte et à la résurgence du Bonheur. Richesse patrimoniale : 1 – Floristique : Cet espace accueille des espèces spécifiques des milieux rupestres et humides dont plusieurs espèces rares au niveau régional et départemental : Phyteuma charmelii : 3 stations répertoriées dans le département – Arabis cebennensis : 6 stations répertoriées dans le département – Equisetum hyemale : peu commune dans la région. 2 – Faunistique : L’avifaune est représentée par le Grand Corbeau. En outre, en 1985 le Crave à bec rouge (Pyrrhocorax pyrrhocorax), espèce rare, protégée au niveau national et européen, et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France, a niché sur le site. Depuis cette date, il ne s’y est plus réinstallé. Ce milieu rupestre abrite plusieurs espèces de chiroptères, toutes strictement protégées en France et dans la Communauté Européenne et inscrites sur le livre rouge des espèces menacées en France : Oreillard gris – Vespertilion de Daubenton – Grand Rhinolophe fer à cheval – Petit Rhinolophe fer à cheval. Ce site, à la géomorphologie particulière, est remarquable d’un point de vue géologique et paysager. En effet, la perte de la rivière et sa résurgence constituent un phénomène géologique intéressant et peu commun. L’endroit a également un intérêt paléontologique dû à la présence d’empreintes de dinosaures. Enfin, cette zone accueille de nombreuses espèces rupestres et liées à la présence de l’eau. Bibliographie – Source BOUSQUET G. – C.O.GARD – Communications orales. BOUSQUET J.C., VIGNARD G. – Découverte géologique du Languedoc Méditerranéen. Edition du B.R.G.M., 96 p. C.E.P.E., – Les Peuplements peu productifs du Parc National des Cévennes. CORRE J.J.. Plantes rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique du Gard. QUIDET P., – Naturaliste – Communication orale. SEON J- Parc National des Cévennes – Communication orale. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier).

 

office de tourismeL’OFFICE DE TOURISME Mont Aigoual Causses Cévennes : Maison de Pays 30570 tél. 04 67 82 25 10 fax 04 67 64 82 15

VALLERAUGUE – L’ESPÉROU

COMMUNES CONCERNÉES :

CAUSSE-BÉGON – DOURBIES – LANUÉJOLS – NOTRE-DAME-DE-LA-ROUVIÈRE – REVENS- ST-ANDRÉ-DE- MAJENCOULES – TRÈVES

261 habitants

Mairie de Saint-Sauveur Camprieu – Tél : 04 67 82 60 26

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Camprieu

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Camprieu 44.114154, 3.476975

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