Sernhac, sur la vallée du Gardon


SERNHAC. Dans le Gard Première parution, le 02/10/2020
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SERNHAC. Village fortifié construit par les Romains qui reconstruirent  » Sarnacum Pagus « , en le fortifiant, afin de surveiller la vallée du gardon depuis l’oppidum gaulois du marduel, campé sur l’extrémité nord des collines.

Après avoir soumis l’Aquitaine en 736, Charles Martel descend en Septimanie, campe avec son armée au camp de Roussin et bat les Omeyyades (Sarrasins) à Sernhac

La fondation de Sernhac doit remonter aux premiers temps de l’occupation romaine. Peut-être faut-il la placer à l’époque de la construction de l’Aqueduc du Pont du Gard, qui passe en souterrain dans le haut du village. Il n’est pas impossible que les romains en aient fait alors, face à la citadelle de Théziers, un lieu de surveillance et de défense de la vallée du Gardon.

Le passage par Sernhac de la voie romaine de Narbonne à Lyon rend la chose possible, et expliquerait l’origine des fortifications. Ce charmant petit village du Gard se trouve situé en bordure de la D 986, à 4 km de Remoulins et à 10 minutes en voiture du Pont du Gard.

À VOIR, À FAIRE…

Vestiges de l’aqueduc gallo-romain de Nîmes à Uzès (IMH).

Un regard circulaire jeté au vallon d’Escaunes et Cantarelles suffit à parcourir quelques siècles d’existence. Des témoignages d’activités humaines foisonnent dans un site qui contient la plus forte concentration de petit patrimoine des gorges du Gardon : murets agricoles, capitelles, terrasses, vestiges de l’aqueduc d’Uzès à Nîmes. Mais aussi fossiles, empreintes animales et indices d’une vie préhistorique ou contemporaine, végétale ou animale, offrant une lecture historique du paysage.

Église fortifiée. Moulin des Aires. Porte sarrasine.

Carrières qui ont servi pour la Maison Carrée et les arènes de Nîmes.

Source de dévotion de Fontclose.

TERRE DE VIGNOBLES : Les Costières-de-nîmes sont une appellation d’origine contrôlée faisant parti du vignoble de la vallée du Rhône. Située à l’extrême sud-ouest de la vallée du Rhône, juste au dessus de la Camargue, cette appellation produit principalement des vins rouges et rosés. Ces vins ont intégré les AOC en 1986. L’appellation portait le nom « costières-du-gard » avant de devenir « costières-de-nîmes » en 1989.

Les galets appelés localement « Gress »caractérisent le plateau des Costières. On trouve également dans ces sols un lit d’argile rouge appelé « gapan », situé parfois en surface, mais le plus souvent en profondeur. Le « Taparas », sorte de ciment calcaire, lie quant à lui, les galets entre eux.

Logo Costières de Nîmes24 communes du Gard produisent des vins d’appellation  » Costières de Nîmes » : Aubord, Beaucaire, Beauvoisin, Bellegarde, Bernis, Bezouce, Bouillargues, Le Cailar, Caissargues, Garons, Générac, Jonquières-Saint-Vincent, Lédenon, Manduel, Meynes, Milhaud, Nîmes, Redessan, Rodilhan, St-Gilles, Sernhac, Uchaud, Vauvert , Vestric-et-Candiac

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) RIPISYLVE DU GARDON INFÉRIEUR : Plusieurs seuils et barrages, dont un en construction en aval de REMOULINS au lieu-dit la Soubeyranne, et des ponts (pont de l’autoroute, autres ponts…) traversent le Gardon. Quelques gravières jouxtent le site. Bien qu’elles soient situées hors des limites, leur exploitation a des conséquences sur le site lui-même (nuisance sonore, turbidité…). Les berges sont très fréquentées, notamment en été, pour la baignade sur des sites localisés (Montfrin, Remoulins…). Sur près de 15 km entre Remoulins et son embouchure avec le Rhône, le Gardon traverse une plaine agricole très riche. La rivière serpente lentement dans la plaine où la faiblesse des pentes et le peu de dureté des terrains ont permis la formation d’un vaste lit (plus de 200 mètres de large par endroit). Elle dépose sur les berges limons, sables et graviers. Une végétation riveraine exubérante aimant les milieux frais et humides : frênes , peupliers noirs et blancs, aulnes , saules, ronces, lierres , cornouillers sanguins ).accompagne le cours d’eau. Cette ripisylve peut atteindre plusieurs centaines de mètres de large notamment au confluent. La délimitation du site est claire. La limite retenue englobe la ripisylve et les grèves du Gardon, qui contrastent avec les cultures et les plantations environnantes. Elle exclut l’ensemble des zones les plus artificialisées, en particulier toutes les gravières en exploitation, les campings, les habitations… Richesse patrimoniale : D’ordre faunistique et floristique Cette section du Gardon abrite le Castor (Castor fiber) ; espèce protégée sur le plan national et inscrite sur le livre rouge des espèces menacées de France. À la confluence avec le Rhône, le Gardon constitue un reposoir hivernal pour plusieurs espèces d’ardeidés : Aigrette garzette , Héron cendré et d’anatidés. En migration, les limicoles sont particulièrement nombreux : chevaliers , bécasseaux , pluviers. La flore comprend une espèce rare dans le département et la région : Cycloloma atriplicifolium : 4 stations répertoriées dans le département. Cette information date de quelques années ; il conviendrait de confirmer la présence de cette plante et de compléter l’information. Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne. Cette forêt-galerie est composée d’espèces originaires des régions tempérées et constitue une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les zones riveraines, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole. Elle participe aussi à la stabilisation et à la fixation des berges particulièrement lors des crues. Bibliographie – Source BOUSQUET G., MOORE L. – Les reportages en direct. A Vallabrègues, mais il n’y a rien à voir ! Bull. du C.O.GARD, n° 2,, p. 37-40. CORRE J.J. – Plantes rares et menacées du Gard. Conservatoire Botanique de Porquerolles. TCHOU YEN TCHEN G. – Etudes écologiques et phytosociologiques sur les forêts riveraines du Bas-Languedoc, Végétation, Vol. 1, p 2 – 28. Maîtrise d’ouvrage : Ministère de l’Environnement Maîtrise d’ouvrage déléguée nationale : Secrétariat de la Faune et de la Flore du Muséum National d’Histoire Naturelle Maîtrise d’ouvrage déléguée régionale : Direction Régionale de l’Environnement Languedoc-Roussillon (DIREN) Maîtrise d’oeuvre : Institut des Aménagements Régionaux et de l’Environnement (IARE montpellier)

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Bernis Bezouce Boissières Cabrières Calvisson Caveirac Langlade Lédenon Marguerittes Meynes Milhaud Nages-et-Solorgues Nîmes Poulx Rodilhan St-Bonnet-du-Gard St-Gervasy Sernhac Uchaud Vergèze Vestric-et-Candiac

Castillon-du-Gard Estézargues Fournès Remoulins St-Bonnet-du-Gard St-Hilaire-d’Ozilhan Sernhac Vers-Pont-du-Gard

Beaucaire Comps Fournès Meynes Montfrin Remoulins St-Bonnet-du-Gard Sernhac Théziers Vallabrègues (sur la rive gauche du Rhône)

1443 habitants
 MAIRIE : 25 rue des bourgades 30210 SERNHAC Tél : 04 66 37 08 25
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Sernhac

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Sernhac 43.910916, 4.551520

http://www.mairie-sernhac.com/

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