Exposition « Tatouages » au Musée du Vieux Nîmes


Docteur Perrier. Expos tatouages. Nîmes Première parution, le 30/05/2019
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« Tatouages – le fonds Charles Perrier, médecin des prisons ». Fils d’un juge de paix, Charles Perrier est né en 1862 à Valleraugue. Il suit des études de médecine à Montpellier et soutient sa thèse en 1887. L’année suivante, il est nommé à la Maison centrale de Nîmes comme médecin des prisons, fonction qu’il occupe jusqu’en 1911.

De 1896 à 1900, grâce aux techniques d’anthropométrie judiciaire mises au point par Alphonse Bertillon 20 ans plus tôt, le docteur Perrier se livre à une grande étude sur les détenus dans le cadre de ses fonctions.

Dans le premier tome de son ouvrage majeur, « Les criminels » (1900) et dans ses diverses publications jusqu’en 1935, il étudie la quasi-totalité de la population pénale de la maison centrale, au total 859 détenus de 16 à 73 ans. Il amasse des milliers de données anthropométriques, qu’il classe, répertorie, pondère, compare, commente et croise avec d’autres données (nationalité, origine ethnique, profession, religion etc.) ou caractères physiques. Grâce aux documents judiciaires ou administratifs auxquels il a accès de par ses fonctions, il analyse également les crimes et délits commis par les détenus et recueille des renseignements sur leurs victimes. Perrier décrit aussi leurs pratiques à travers les techniques criminelles employées et les pratiques culturelles.

  • Il s’intéresse particulièrement aux tatouages, restitués avec précision grâce au dessin et à la photographie ainsi qu’au langage des détenus (l’argot) qu’il étudie, classifie … et utilise en abondance dans ses écrits.

Du mardi 25 juin au dimanche 27 octobre 2019

Prolongation jusqu’au 5 janvier 2020

Publié en 1900 et présenté à l’Exposition Universelle de Paris la même année, l’album regroupe 175 tableaux calligraphiés ornés de 395 dessins de monuments réalisés par des détenus. Il est le résultat de l’étude que le docteur Perrier avait mené de 1896 à 1899, sur la population carcérale de la Maison Centrale de Nîmes (859 détenus âgés entre 16 et 73 ans).

Tarif plein : 5€ – Tarif réduit : 3€

  • Exposition proposée dans le cadre des Rencontres de la photographie d’Arles 2019.

Musée du Vieux Nîmes, Place aux Herbes – Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00