Vézénobres, un village médiéval


VEZENOBRES. Dans le Gard Première parution, le 23/02/2021
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VÉZÉNOBRES. Situé sur le passage de la voie Régordane.  Seigneurie appartenant aux Bermond d’Anduze, aux d’Uzès, puis aux Plasian et aux Montfaucon.

Village perché, de la table d’orientation, , vue sur les Gardons et les Cévennes, du mont Lozère à l’Aigoual.

La fortune agricole des XVIII et XIXème siècles (sériciculture, viticulture) a permis la construction de demeures de qualité, inspirées des villes proches, ainsi que des mas fastueux en périphérie. Avec l’hôtel Renaissance et le château baroque édifiés au bas de la cité, Vézénobres s’impose comme le conservatoire patrimonial du piémont cévenol. Les façades de ses maisons, en belle pierre calcaire, sont des rébus à l’attention des apprentis architectes.

Vézénobres ouvre des vues très larges sur la plaine d’Alès et sur celle de la confluence des Gardons, constituant un balcon renommé et touristique. Il ouvre aussi des vues sur le pays des collines de St-Maurice-de-Cazevieille vers l’est.

À VOIR, À FAIRE…

 

Village pittoresque d’aspect médiéval :  vieilles rues en pente, passages voûtés. (SI).

Maisons 12ème/14ème/15ème ; maison d’Adam et Eve 15ème.

Porte Sabran (IMH), ancienne porte fortifiée 12ème. Vestiges du fort et des enceintes 12ème.

Ruines du château fort de Montanèbres 14ème.

Château de Fay-Pérault 14ème (hôtel de ville) : château médiéval construit au XIIème siècle, il fut agrandi et rehaussé dans le style Renaissance au début du XVème siècle et il fut détruit le 15 Juin 1625. Le seul vestige du château est un pan de mur de trente mètres de haut.

Château de Bernis-Calvière (IMH), hâteau construit vers 1754 par Rollin, architecte de la province de Languedoc, pour le marquis de Calvière, sur l’emplacement d’un couvent. Conçu et construit en peu de temps, il se trouve être un rare et imposant témoin de l’époque Louis XV dans la région.

Le château de Girard XIVe siècle • Public, visible de l’extérieur.
Les soubassements du château abritent le bureau d’information touristique dans de belles salles voûtées. Sur la façade, on distingue encore des meurtrières. Construit par la famille de Girard au XIVe siècle, ce château était intégré aux fortifications urbaines, lesquelles furent durement mises à mal pendant les guerres de religion. Côté sud, il présente encore une imposante allure. Côté nord, il apparaît en tant qu’Hôtel de Ville, le marquis de Thoiras ayant vendu le château à la communauté au XVIIe siècle.

L’hôtel de Montfaucon dit « Maison d’Adam et Eve », est un beau témoignage de l’architecture Renaissance

 Le Temple : XVIe – XVIIe siècle.
C’est l’un des rares temples à avoir résisté aux guerres de religion. Construit entre 1598 et 1663, il a échappé à l’arrêté de démolition des temples. Il fut transformé en église catholique en 1685, et redevient temple en 1791.

L’église St-André construite au XVIIe s. est ornée d’une fresque exceptionnelle pour la région.

Vézénobres et la figue une vieille histoire… La cité s’affirme comme capitale de la figue au pied des Cévennes, depuis le Moyen-Âge.
On y fait sécher les figues sur des clayettes sous les calaberts (abris couverts orientés au Sud qui servent de séchoirs) ou on les suspend le long des façades bien exposées.
« Penja figas » (ceux qui suspendent les figues) est d’ailleurs, le sobriquet attribué aux habitants de la commune.
Cette tradition figuicole, amène le Conservatoire Botanique National de Porquerolles à choisir Vézénobres pour le dédoublement d’une partie de sa collection et fait de ce village un lieu de mémoire et de conservation de la diversité biologique et génétique des variétés de figues.
La Maison de la Figue, permet l’interprétation de cette tradition gastronomique.

RandonnéesChemin de randonnée : Au départ de l’Office de Tourisme : « Garrigue, Sources et capitelles » Ce circuit vous fera découvrir la source du village ainsi que son réservoir. Vous pourrez observer différentes capitelles, des tombeaux protestants et toute la flore de la garrigue. « De Vézénobres à Deaux en longeant les crètes » Cette randonnée révèlera le petit patrimoine local du village de Deaux ainsi qu’une superbe vue panoramique sur les Cévennes. « Circuit du Moulin à Huile » Ce chemin vous permettra d’observer le petit village pittoresque de Martignargues et vous pourrez visiter les anciennes installations du Moulin à Huile.


Ball-trap FOSSE DE BALL TRAP – PAS DE TIR 100m – PAS DE TIR 10m – PAS DE TIR 25m DU MAS DAVID

 

LES MARCHÉS JEUDI MATIN :

MarchésAnduze : Tout produit – Beaucaire : Tout produit & alimentaire – Beauvoisin : Tout produit – Comps : Tous produit – Bessèges : Tout produit – Estèzargues : Alimentaire – Fourques : Alimentaire – Pujaut : Tout produit – St-Chaptes : Tout produit – Saint-Gilles : Tout produit – St-Jean-de-Valeriscle : Alimentaire – Sauve : Tout produit – Théziers : Alimentaire – Uchaud : Tout produit – Vergèze : Tout produit ET SAMEDI MATIN – VÉZÉNOBRES : Alimentaire – Villeneuve-les-Avignon : Tout produit

Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) CONFLUENCE DES GARDONS D’ALÈS ET D’ANDUZE : 187 Ha Les berges de la rivière sont le siège de nombreuses activités touristiques ou économiques. Quelques seuils et trois ponts (routier et de chemin de fer) traversent les Gardons. On note des pompages, et une sablière dans un coude de la rivière à hauteur de Ners. Les berges sont très fréquentées par les pêcheurs et, en été, par les baigneurs. La chasse au gibier d’eau est pratiquée activement. Cette zone comprend la confluence du Gardon d’Alès  et du Gardon d’Anduze. A ce niveau, les Gardons, bordés de très belles ripisylves traversent des espaces agricoles très riches. La faiblesse des pentes et le peu de dureté des terrains ont permis la formation d’un vaste lit (plus de 150 mètres de large par endroits) avec de nombreuses grèves de galets et de graviers plus ou moins colonisées par la végétation (saules…). Une végétation riveraine exubérante aimant les milieux frais et humides, frênes , peupliers , aulnes , saules … accompagne les cours d’eau. Cette ripisylve peut atteindre une largeur de plusieurs dizaines de mètres. Sur les milieux mieux drainés, se développent les chênes pubescents et les chênes verts. La délimitation du site est claire : La limite retenue englobe la ripisylve et les grèves situées de part et d’autre des Gardons, qui contrastent avec les cultures et les plantations environnantes. Elle exclut les espaces les plus artificialisés, notamment les habitations. 

Richesse patrimoniale : 1 – Faunistique : La ripisylve abrite une avifaune nicheuse ou de passage, très riche et  menacée : l’Aigrette garzette  – le Héron bihoreau : en régression sur le plan national et dans le département – le Faucon hobereau – la Bondrée apivore – le Martin pêcheur –   le Circaète Jean-le-Blanc – la Cigogne blanche : de passage – le Milan royal : de passage la Chouette chevêche – la Huppe fasciée – la Buse variable – le Milan noir – le Faucon crécerelle – la Chouette effraie – le Hibou petit-duc le Guêpier – le Héron cendré. Chez les rongeurs, le Castor occupe le cours d’eau.

2 – Floristique : La flore comprend une espèce protégée sur le plan national, inscrite dans le livre rouge des plantes menacées de France métropolitaine : Tulipa sylvestris. Cette zone présente un intérêt écologique et paysager. Les formations arborescentes qui bordent les cours d’eau contrastent avec la végétation xérophile caractéristique en région méditerranéenne. Ces boisements sont composés d’espèces originaires des régions tempérées et constituent une enclave biogéographique d’un grand intérêt écologique. Les ripisylves sont des zones d’accueil et de refuge pour de nombreuses espèces animales et végétales parfois rares qui recherchent la fraîcheur et l’humidité ainsi que des lieux de repos pour les oiseaux migrateurs. Par ailleurs, représentant l’interface entre la rivière et les espaces riverains, les ripisylves forment une zone « tampon » qui isole le cours d’eau des milieux plus artificialisés ainsi qu’une « coupure verte » au sein de la plaine agricole. La présence de la végétation concourt à la stabilisation et à la fixation des berges ainsi qu’à la lutte contre l’érosion, particulièrement lors des crues.

COMMUNES CONCERNÉES PAR CES UNITÉS DE PAYSAGE :

Aigaliers Aubussargues Baron Boucoiran-et-Nozières Brignon Castelnau-Valence Collorgues Cruviers-Lascours Deaux Domessargues Euzet Foissac Garrigues-Sainte-Eulalie Martignargues Maruéjols-les-Gardon Mauressargues Méjannes-les-Alès Monteils Moussac Ners St-Bénézet St-Cesaire-de-Gauzignan St-Dézéry St-Etienne-de-l’Olm St-Geniès-de-Malgoirès St-Hippolyte-de-Caton St-Jean-de-Ceyrargues St-Just-et-Vacquières St-Maurice-de-Cazevieille Sauzet Serviers-et-Labaume

Alès Anduze Bagard Boisset-et-Gaujac Deaux Méjanne-lès-Alès Mons Monteils Ribaute-les-Tavernes Rousson St-Christol-lès-Alès St-Hilaire-de-Brethmas St-Jean-du-Pin St-Julien-les-Rosiers St-Martin-de-Valgalgues St-Privat-des-Vieux Salindres Servas

Aigremont Anduze Boisset-et-Gaujac Boucoiran-et-Nozières Bragassargues Canaules-et-Argentieres Cardet Cassagnoles Durfort-et-Saint-Martin-de-Sossenac Lédignan Lézan Logrian-Florian Maruéjols-les-Gardon Massanes Massillargues-Attuech Ners Puechredon Quissac Ribaute-les-Tavernes St-Bénézet St-Jean-de-Crieulon St-Jean-de-Serres St-Nazaire-des-Gardies St-Théodorit Sauve Savignargues Tornac

Office de Tourisme : GRANDE RUE Tél : +33 (0)4 66 83 63 02

1632 habitants

Mairie" MAIRIE : place de la Mairie 30360 VÉZÉNOBRES Tél : 04 66 83 51 26

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Vézénobres

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Vézénobres 44.052407, 4.137010

http://www.vezenobres.fr/

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